Un pas de plus vers la construction du câble électrique sous-marin. La société britannique Xlinks a lancé un appel d’offres pour mener des études géophysiques et géotechniques le long du tracé d’un câble électrique sous-marin de 3 800 km qui reliera le Maroc et le RoyaumeUni, qui devrait alimenter, d’ici 2030, sept millions de personnes des foyers britanniques, en énergie renouvelable produite dans le désert marocain.
Le projet Xlinks, dévoilé le 26 septembre 2021, consiste à relier les deux pays par un câble fournissant de l’électricité propre produite par le soleil et le vent du désert.Ainsi, ce câble à courant continu haute tension (HVDC) reliera le complexe solaire et éolien que Xlinks prévoit de construire à Guelmim, dans le Sud du Maroc, avec le RoyaumeUni pour alimenter le pays en électricité.
Les études demandées par la société britannique visent à fournir des informations détaillées sur les caractéristiques géologiques des fonds marins le long du tracé du câble qui traversera les fonds marins espagnols, portugais et français. Des investigations des routes géophysiques, géotechniques et environnementales marines seront menées le long de la route d’interconnexion.
Cette mission scientifique qui durera 12 mois comprend un balayage magnétométrique du fond marin visant à détecter d’éventuelles munitions non explosées. Selon l’appel d’offres publié sur la plateforme delta-esourcing.com, la date limite de réception des offres est fixée au 22 février.
La mission aboutira, selon la firme britannique, à la mise en place des installations à énergie solaire et éolienne dans la région de Guelmim-Oued Noun. Ce parc solaire et éolien devrait fournir à terme 3,6 GW d’électricité. Il sera couplé à l’installation d’une batterie de 5 GW pour stocker l’énergie afin d’injecter l’électricité dans le réseau britannique.
Les prévisions de Xlinks indiquent que l’installation massive, qui devrait avoir une capacité de 10,5 gigawatts, générera de l’électricité propre et à faible coût, pourra répondre à 8 % des besoins d’électricité du Royaume-Uni. Par ailleurs, dans un rapport du gouvernement marocain sur le domaine public qui sera dédié en 2022 à l’investissement, l’Etat a promis de fournir une superficie de 150 mille hectares à Guelmim à Xlinks pour mettre en œuvre son projet.
Dans ce même esprit, la ministre marocaine de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, a annoncé, la semaine dernière, que le Maroc entend revoir son ambitieux plan d’énergies renouvelables pour aller au-delà de l’objectif selon lequel 52 % de sa production énergétique devrait provenir d’énergies propres d’ici 2030.
Le projet Xlinks, dévoilé le 26 septembre 2021, consiste à relier les deux pays par un câble fournissant de l’électricité propre produite par le soleil et le vent du désert.Ainsi, ce câble à courant continu haute tension (HVDC) reliera le complexe solaire et éolien que Xlinks prévoit de construire à Guelmim, dans le Sud du Maroc, avec le RoyaumeUni pour alimenter le pays en électricité.
Les études demandées par la société britannique visent à fournir des informations détaillées sur les caractéristiques géologiques des fonds marins le long du tracé du câble qui traversera les fonds marins espagnols, portugais et français. Des investigations des routes géophysiques, géotechniques et environnementales marines seront menées le long de la route d’interconnexion.
Cette mission scientifique qui durera 12 mois comprend un balayage magnétométrique du fond marin visant à détecter d’éventuelles munitions non explosées. Selon l’appel d’offres publié sur la plateforme delta-esourcing.com, la date limite de réception des offres est fixée au 22 février.
La mission aboutira, selon la firme britannique, à la mise en place des installations à énergie solaire et éolienne dans la région de Guelmim-Oued Noun. Ce parc solaire et éolien devrait fournir à terme 3,6 GW d’électricité. Il sera couplé à l’installation d’une batterie de 5 GW pour stocker l’énergie afin d’injecter l’électricité dans le réseau britannique.
Les prévisions de Xlinks indiquent que l’installation massive, qui devrait avoir une capacité de 10,5 gigawatts, générera de l’électricité propre et à faible coût, pourra répondre à 8 % des besoins d’électricité du Royaume-Uni. Par ailleurs, dans un rapport du gouvernement marocain sur le domaine public qui sera dédié en 2022 à l’investissement, l’Etat a promis de fournir une superficie de 150 mille hectares à Guelmim à Xlinks pour mettre en œuvre son projet.
Dans ce même esprit, la ministre marocaine de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, a annoncé, la semaine dernière, que le Maroc entend revoir son ambitieux plan d’énergies renouvelables pour aller au-delà de l’objectif selon lequel 52 % de sa production énergétique devrait provenir d’énergies propres d’ici 2030.
