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Maroc-Gabon: pêche à la CAN


Rédigé par Hassan Benabdesselam le Samedi 7 Septembre 2024



Eh oui ! les lions ont pêché le soit disant « monstre » Gabonais ce vendredi soir au stade d’agadir. Belle prise de 4 à 1.

Et Pourtant, cette pêche n’était pas si sportive comme les spectateurs le souhaitaient. Avec un Gabon peu combatif, bougeant rarement - mais efficacement - vers les filets du grand Bounou, il a pu marquer, ou plutôt se contenter d’un petit but via un penalty du célèbre AUBAMEYANG.

Tout le monde peut confirmer que les lions ont sortis le grand jeu hier soir, à la brésilienne, en enchaînant des triangles de passes façon TIKI-TAKA , et en créant des occasions de jeu nous rappelant les grandes équipes européennes.

Ceci dit, les lions n’ont pas vraiment TOUS RUGIS pendant le match. La critique est adressée au début à MAZRAOUI qui s’est contenté du minimum syndical au niveau du couloir droit de la grande pelouse. Hakimi quant à lui placé par Regragui au couloir gauche , a été à l’origine de la faille défensive entraînant le premier penalty raté par le Gabon.  les caméras ont aussi capté au moment du deuxième penalty marocain une scène de Ziyech Diaz et Rahimi entrain de debattre sur Qui va tirer, pendant que Regragui sifflait  et gueulait, on pouvait lire sur ses lèvres qu’il était mécontent de cette situation.

Zoom sur le banc de touche, on a tous vu EN-NESYRI un peu confus constatant sa position sur le terrain comblée par un Rahimi efficace, et la présence de Ayoub el Kaabi à ses côtés. Il sait ´ores et déjà que l’esprit de la compétition est lancé et doit désormais concrétiser pour mériter sa place.

Grossomodo, il y’a lieu d’être fier et rassuré par rapport au rendement de nos lions, à la stabilité de notre défense avec le grand Aguerd et la découverte Abqar, mais surtout au banc de touche regorgeant d’effectif de haute qualité. Après tout, le Gabon reste une grande équipe, mais ce genre d’erreurs ou de comportements aurait pu faire tourner le scénario du match autrement face à des équipes jouant plus sur le moral comme l’égypte ou la tunisie, tel est le coût à payer pour le manque de discipline et d’assiduité, les marocains ont déjà vécu des situations pareilles et ne souhaitent plus qu’elles se reproduisent. 

C’est en ce sens que Regragui en tant que sélectionneur devrait continuer à travailler pour maîtriser cette équipe de jeunes talents à la recherche de gloire et de visibilité internationale.



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