L'Institut du commerce extérieur (ICEX) souligne l'importance de cet événement : le Maroc a des investissements de plus de 5 milliards d'euros sur la table pour déployer son Plan Vert. Aujourd'hui, le mix énergétique marocain est encore loin des objectifs qui sous-tendent une économie verte. Ainsi, 37,5 % proviennent encore du charbon et 17,8 % des dérivés du pétrole, ce qui signifie que plus de la moitié de sa production d'électricité provient des combustibles fossiles. Les énergies renouvelables représentent quant à elles 37,1 % (13,4 % pour l'éolien, 11,9 % pour l'hydraulique, 7,6 % pour le solaire et 4,2 % pour l'hydraulique réversible). Toutefois, le Maroc s'est fixé pour objectif d'atteindre 52 % de la production d'électricité à partir de sources renouvelables à l'horizon 2030.
Le gouvernement marocain suggère que les futures opportunités commerciales pour les entreprises du secteur de l'énergie pourraient passer par des appels d'offres publics gérés par MASEN (l'agence publique chargée de coordonner l'ensemble de la stratégie en matière d'énergies renouvelables) ou par des collaborations avec d'autres entreprises privées qui répondent à des appels d'offres pour répondre aux besoins d'équipements ou de matériaux (tels que des services de maintenance ou l'exécution de projets de grande envergure). Jusqu'à présent, de nombreuses entreprises espagnoles du secteur de l'énergie ont participé à des projets phares au Maroc, tant dans le secteur solaire (à Noor Ouarzazate) que dans le secteur éolien (à Tanger).
300 jours d’ensoleillement, un atout majeur
L'Institut espagnol d'études stratégiques (IEEE) a souligné dans un rapport la possibilité qui s’ouvre pour le Maroc de devenir une puissance énergétique éminente. "Avec plus de 300 jours d'ensoleillement par an sur de vastes paysages désertiques non peuplés, qui peuvent être exploités via l’installation de panneaux solaires, et un potentiel éolien à haut rendement en raison de sa régularité, le Maroc peut profiter de sa situation privilégiée pour tendre vers l'indépendance énergétique, de sorte à assurer sa sécurité énergétique et, en même temps, produire des excédents pour l'exportation vers l'Europe à un coût très compétitif", souligne-t-on.
La capacité du Maroc à développer les énergies vertes est un atout apprécié à sa juste valeur par l'Europe. Fin décembre, la Banque Européenne d'Investissement (BEI), bras financier de l'Union Européenne, a présenté, en collaboration avec l'Alliance Solaire Internationale et l'Union Africaine, un rapport sur le potentiel de l'hydrogène vert en Afrique. Ce rapport met en évidence la capacité du Maroc à tirer parti de son potentiel en matière d'énergie solaire et à produire le gaz propre tant prisé par Bruxelles.
Les préparatifs des entreprises espagnoles participant au sommet
Toutes les entreprises espagnoles participant au sommet recevront des informations sur le marché marocain, de la documentation sur le secteur de l'énergie, à la faveur de réunions individuelles avec des partenaires locaux potentiels ou des entreprises espagnoles déjà installées dans le Royaume. D'autres formules de contacts et d’échanges sont également prévues avec des représentants locaux. Le ministère de l’Industrie, du Commerce et du Tourisme d'Espagne veillera à ce que les entreprises puissent fructifier ces contacts, en assurant un suivi après le sommet.
La réunion d'affaires a été préparée pendant plusieurs mois avant d'être finalement annoncée publiquement. Les dates retenues sont celles du 6 au 8 juin. "Le Maroc offre aux entreprises espagnoles d'importantes opportunités qui peuvent être explorées à travers cette réunion d'affaires, coïncidant, de plus, avec un moment propice dans les relations bilatérales avec le Maroc, ce qui devra conforter la bonne image du pays et donner une perception positive des produits espagnols", fait savoir le média espagnol « The Objectif ».
Le gouvernement marocain suggère que les futures opportunités commerciales pour les entreprises du secteur de l'énergie pourraient passer par des appels d'offres publics gérés par MASEN (l'agence publique chargée de coordonner l'ensemble de la stratégie en matière d'énergies renouvelables) ou par des collaborations avec d'autres entreprises privées qui répondent à des appels d'offres pour répondre aux besoins d'équipements ou de matériaux (tels que des services de maintenance ou l'exécution de projets de grande envergure). Jusqu'à présent, de nombreuses entreprises espagnoles du secteur de l'énergie ont participé à des projets phares au Maroc, tant dans le secteur solaire (à Noor Ouarzazate) que dans le secteur éolien (à Tanger).
300 jours d’ensoleillement, un atout majeur
L'Institut espagnol d'études stratégiques (IEEE) a souligné dans un rapport la possibilité qui s’ouvre pour le Maroc de devenir une puissance énergétique éminente. "Avec plus de 300 jours d'ensoleillement par an sur de vastes paysages désertiques non peuplés, qui peuvent être exploités via l’installation de panneaux solaires, et un potentiel éolien à haut rendement en raison de sa régularité, le Maroc peut profiter de sa situation privilégiée pour tendre vers l'indépendance énergétique, de sorte à assurer sa sécurité énergétique et, en même temps, produire des excédents pour l'exportation vers l'Europe à un coût très compétitif", souligne-t-on.
La capacité du Maroc à développer les énergies vertes est un atout apprécié à sa juste valeur par l'Europe. Fin décembre, la Banque Européenne d'Investissement (BEI), bras financier de l'Union Européenne, a présenté, en collaboration avec l'Alliance Solaire Internationale et l'Union Africaine, un rapport sur le potentiel de l'hydrogène vert en Afrique. Ce rapport met en évidence la capacité du Maroc à tirer parti de son potentiel en matière d'énergie solaire et à produire le gaz propre tant prisé par Bruxelles.
Les préparatifs des entreprises espagnoles participant au sommet
Toutes les entreprises espagnoles participant au sommet recevront des informations sur le marché marocain, de la documentation sur le secteur de l'énergie, à la faveur de réunions individuelles avec des partenaires locaux potentiels ou des entreprises espagnoles déjà installées dans le Royaume. D'autres formules de contacts et d’échanges sont également prévues avec des représentants locaux. Le ministère de l’Industrie, du Commerce et du Tourisme d'Espagne veillera à ce que les entreprises puissent fructifier ces contacts, en assurant un suivi après le sommet.
La réunion d'affaires a été préparée pendant plusieurs mois avant d'être finalement annoncée publiquement. Les dates retenues sont celles du 6 au 8 juin. "Le Maroc offre aux entreprises espagnoles d'importantes opportunités qui peuvent être explorées à travers cette réunion d'affaires, coïncidant, de plus, avec un moment propice dans les relations bilatérales avec le Maroc, ce qui devra conforter la bonne image du pays et donner une perception positive des produits espagnols", fait savoir le média espagnol « The Objectif ».
