En réponse à une question du député de Vox, Carlos Flores Juberías, qui a critiqué le niveau de la collaboration marocaine pour lutter contre les flux d’immigration illégale, Albares a averti Vox que si les initiatives proposées par le parti pour combattre la migration irrégulière étaient appliquées, l'Espagne se retrouverait plongée dans des conflits avec ses pays voisins.
Les solutions mises en avant par Flores pour stopper l'arrivée d'immigrés comprennent des mesures restrictives, notamment l'expulsion immédiate de ceux qui arrivent de manière irrégulière ainsi que de ceux qui commettent des délits, ou encore la suppression de l'aide aux organisations de coopération au développement qui contribuent, selon le parti connu pour son hostilité envers le Maroc, à encourager l’immigration clandestine. Des mesures qui restent, d’ailleurs, moins convaincantes pour le gouvernement espagnol, lequel préconise le développement de la coopération internationale en matière de sécurité.
Le ministre a, ainsi, soutenu que si ce que préconise Vox était suivi, les politiques que le gouvernement a développées avec succès, comme la coopération en matière de sécurité avec des pays comme la Mauritanie, le Sénégal ou la Gambie, ainsi qu'avec le Maroc « n'auraient pas été réalisées ».
« Nos frontières seraient beaucoup moins sécurisées et nous serions en conflit avec nos principaux voisins », a affirmé Albares, qui a mis l'accent sur la collaboration du Maroc avec les forces de sécurité espagnoles pour surveiller les frontières de Sebta et Melilla.
Le responsable espagnol a également saisi l’occasion au Congrès des députés pour louer la coopération du Maroc dans le dossier migratoire, qui s’est manifestée clairement dans la mobilisation des autorités, à la fin de la semaine dernière, pour empêcher l’entrée de milliers de Marocains et de migrants subsahariens à Sebta.
Dans ce sens, Flores s'est dit satisfait « de la collaboration que la gendarmerie marocaine semble apporter ces derniers jours à la frontière de nos deux lieux de souveraineté en Afrique », mais a demandé quel « est le prix de cette collaboration ».
Selon le député de Vox qui semble négliger les efforts des autorités marocaines dans ce sens, « le Maroc utilise l’immigration comme une arme de pression ». « Quand les choses vont mal, la vanne s’ouvre et les immigrants arrivent à la clôture. Quand les choses vont bien, la vanne se ferme et les immigrants sont arrêtés par la police marocaine avant d’atteindre la clôture », a-t-il rapporté.
Les solutions mises en avant par Flores pour stopper l'arrivée d'immigrés comprennent des mesures restrictives, notamment l'expulsion immédiate de ceux qui arrivent de manière irrégulière ainsi que de ceux qui commettent des délits, ou encore la suppression de l'aide aux organisations de coopération au développement qui contribuent, selon le parti connu pour son hostilité envers le Maroc, à encourager l’immigration clandestine. Des mesures qui restent, d’ailleurs, moins convaincantes pour le gouvernement espagnol, lequel préconise le développement de la coopération internationale en matière de sécurité.
Le ministre a, ainsi, soutenu que si ce que préconise Vox était suivi, les politiques que le gouvernement a développées avec succès, comme la coopération en matière de sécurité avec des pays comme la Mauritanie, le Sénégal ou la Gambie, ainsi qu'avec le Maroc « n'auraient pas été réalisées ».
« Nos frontières seraient beaucoup moins sécurisées et nous serions en conflit avec nos principaux voisins », a affirmé Albares, qui a mis l'accent sur la collaboration du Maroc avec les forces de sécurité espagnoles pour surveiller les frontières de Sebta et Melilla.
Le responsable espagnol a également saisi l’occasion au Congrès des députés pour louer la coopération du Maroc dans le dossier migratoire, qui s’est manifestée clairement dans la mobilisation des autorités, à la fin de la semaine dernière, pour empêcher l’entrée de milliers de Marocains et de migrants subsahariens à Sebta.
Dans ce sens, Flores s'est dit satisfait « de la collaboration que la gendarmerie marocaine semble apporter ces derniers jours à la frontière de nos deux lieux de souveraineté en Afrique », mais a demandé quel « est le prix de cette collaboration ».
Selon le député de Vox qui semble négliger les efforts des autorités marocaines dans ce sens, « le Maroc utilise l’immigration comme une arme de pression ». « Quand les choses vont mal, la vanne s’ouvre et les immigrants arrivent à la clôture. Quand les choses vont bien, la vanne se ferme et les immigrants sont arrêtés par la police marocaine avant d’atteindre la clôture », a-t-il rapporté.