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Mali : Après le rejet de l'accord d'Alger, le pays reprend les choses en main


Rédigé par L'Opinion Samedi 27 Janvier 2024

Les autorités de transition au Mali ont créé un organe de dialogue purement national pour tenter de faire instaurer la paix dans le pays, après avoir officialisé jeudi la fin d'un accord conclu en 2015, dit "Accord d'Alger", indique un décret publié vendredi soir à Bamako.



Photo: droits réservés.
Photo: droits réservés.

Le Comité de Pilotage du Dialogue inter-maliens pour la paix et la réconciliation nationale "est chargé de la préparation et l'organisation" de ce dialogue, précise le décret signé par le chef de l'Etat malien, le colonel Assimi Goïta.

Il sera composé d'un Président, d'un Vice-président; d'un Rapporteur général; d'un Rapporteur général adjoint et des membres.

Le décret souligne que le Président du Comité va diriger, coordonner et contrôler les activités du Comité et rendre compte au Président de la Transition.  A cet effet, il élabore les termes de référence du Dialogue et les soumet à la validation d'un atelier national qu'il organise. Il assure la programmation, la coordination et la supervision des différentes activités du Dialogue à l'intérieur et à l'extérieur du territoire national, conçoit et veille à la mise en œuvre du plan de communication et élabore le rapport final du Dialogue et le rapport d'exécution de sa mission.

La création de ce Comité de pilotage concrétise la dénonciation de l'accord de paix dit d'Alger, signé en 2015 par le gouvernement civil de l'époque avec les groupes indépendantistes à dominante touareg du nord.

A rappeler que le gouvernement de Transition malien a annoncé, jeudi soir, la "fin, avec effet immédiat" de l'accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d'Alger, et dénoncé son "instrumentalisation par les autorités algériennes".

Le gouvernement malien a également condamné, dans un communiqué, "les actes inamicaux et les cas d’hostilité et d’ingérence dans les affaires intérieures du pays" par les autorités algériennes, qui "portent atteinte à la sécurité nationale et à la souveraineté du Mali".

"Désormais, il y a plus de négociations en dehors de Bamako. On ne va plus (...) dans un pays étranger parler de nos problèmes", a déclaré Choguel Kokalla Maïga, chef du gouvernement malien, dans une vidéo publiée vendredi sur les réseaux sociaux.








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