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Maires VS Supers Walis : Les garde-fous de la démocratie locale


Rédigé par Soufiane CHAHID le Jeudi 29 Février 2024



Maires VS Supers Walis : Les garde-fous de la démocratie locale
Le psychodrame agitant la capitale depuis deux ans a finalement trouvé son dénouement. Le mercredi 28 février, la maire de Rabat, Asmaa Rhlalou, a officiellement jeté l’éponge, au grand soulagement de nombreux élus de la ville qui réclamaient son départ. Désormais, un nouveau chapitre s’ouvre pour le Conseil municipal de Rabat, qui devrait mettre à sa tête un remplaçant dans les semaines à venir.

Si ces turbulences peuvent sembler regrettables pour la gestion d’une ville aussi importante que Rabat, elles font en réalité partie intégrante du fonctionnement démocratique local. Au gré des conflits et des tensions interpersonnels, des coalitions peuvent se faire et se défaire, et des maires se maintenir ou chuter.

L’important est que ces secousses n’affectent pas le quotidien des habitants. Et c’est bien le cas des Rbatis qui, malgré cette paralysie, n’ont pas constaté de dégradation significative dans l’état de leur ville. Bien au contraire, des chantiers liés aux infrastructures sportives et de transport se sont accélérés ces derniers mois. Rabat, à l’instar d’autres villes comme Casablanca ou Tanger, doit être prête pour d’importantes échéances comme la CAN 2025 ou la Coupe du Monde 2030.

Cela est le résultat d’une gestion duale des grandes villes. D’un côté, un Conseil de la ville qui vote les budgets et détermine les grandes orientations, de l’autre le Wali qui veille au bon déroulement et à la continuité de ces chantiers. Le travail salutaire du Wali de la région de Rabat-Salé-Kénitra, Mohamed El Yacoubi, a ainsi permis de protéger les acquis de Rabat, en attendant la reprise des travaux du Conseil.

On peut constater la même chose à Casablanca, ville laissée à l’abandon depuis des décennies. La nomination de Mohamed Mhidia comme Wali de la région Casablanca-Settat, et le tour de vis sécuritaire qui s’en est suivi, ont permis de redonner des couleurs à la métropole. Désormais, le Conseil peut déployer plus sereinement les projets (Busway, lignes T3 et T4 du Tramway…).



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