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International

Macron défend le maintien "tout à fait légitime" d'Alexis Kohler à l'Elysée


Rédigé par AFP Vendredi 7 Octobre 2022

Emmanuel Macron a jugé vendredi "tout à fait légitime" le maintien de son bras droit Alexis Kohler comme secrétaire général de l'Elysée malgré sa mise en examen pour prise illégale d'intérêt, qu'il a qualifiée de simple "décision de procédure".



"Il a donc toute ma confiance", a dit le chef de l'Etat devant la presse à Prague à l'issue d'un sommet européen. Il a par ailleurs estimé que le renvoi en procès du ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti était "un cas très particulier" qui ne justifiait pas non plus un limogeage du gouvernement.

Lorsqu'il était candidat à un premier quinquennat en 2017, Emmanuel Macron avait affirmé que, "dans le principe", un ministre devait "quitter le gouvernement" en cas de mise en examen. Mais ce "principe" n'a depuis pas toujours été appliqué de manière stricte, et il est aujourd'hui vivement critiqué par les oppositions pour le maintien d'Alexis Kohler et Eric Dupond-Moretti.

Interrogé sur un revirement de doctrine, le président Macron a semblé expliquer qu'il s'agissait là d'exceptions à la règle.

"Pour ce qui est de mon secrétaire général, il ne vous aura pas échappé qu'il n'est pas ministre", a-t-il répondu, estimant que cette doctrine ne s'appliquait donc pas dans son dossier.

"Pour ce qui est d'un homme qui, depuis plusieurs années, passe ses nuits et ses jours à servir l'État avec un dévouement et une intégrité dont je peux témoigner", "je considère que la décision que je prends" de le maintenir à son poste "est tout à fait légitime", a déclaré Emmanuel Macron. Il a fait valoir que la justice suivait son cours "en totale indépendance".

"Ce ne sont pas des décisions de procédure" qui doivent influer sur le choix de "mes collaborateurs", a-t-il martelé.

Quant au Garde des Sceaux, son futur procès résulte d'une "saisine des syndicats de la magistrature sur une affaire qui impliquait des magistrats dans une procédure où il était partie quand il était avocat".

"Et donc ça ne touche en rien, évidemment, ce qu'il a fait en tant que ministre dans son activité ni des sujets qui si je puis dire relèvent de la morale", a plaidé le président de la République. "Je considère que ça n'a rien à voir avec une jurisprudence qui existait ou les engagements que j'ai pu prendre compte tenu de la nature même de l'affaire."








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