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MEDays : Des personnalités africaines estiment que la « rasd » n’a plus de place à l’UA


Rédigé par L'Opinion Samedi 5 Novembre 2022

Dans le cadre du forum MEDays qui se tient à Tanger, plusieurs personnalités africaines ont plaidé pour l'expulsion de la pseudo "RASD" de l'Union africaine. Une façon de corriger "une aberration historique". Détails.




Actuellement, peu de pays soutiennent encore la pseudo RASD au sein de l’Union africaine. Après avoir revenu à l’organisation panafricaine en 2017, le Maroc a n’a eu de cesse d’accumuler les victoires diplomatiques avec l’ouverture des consulats de plusieurs pays africains dans les provinces du Sud. Armé de son engagement en faveur de l’intégration économique du continent et de son statut d’investisseur dans les pays subsahariens, le Royaume a su s’imposer au sein de l’UA et convaincre plusieurs pays de retirer leur soutien au polisario qui siège toujours au sein des institutions de l’UA bien qu’il soit une entité fantoche.

Au fur et à mesure que le temps passe que et l’idée de la marocanité du Sahara fait son chemin au sein de la communauté internationale, la présence de la pseudo RASD devient de plus en plus problématique d’autant qu’elle fait des obstacles à l’intégration économique en Afrique. Nombreux sont les personnalités africaines qui pensent qu’il est temps d’expulser l’entité séparatiste de l’Union africaine. « Ce fut une erreur historique, estime Moubarak Lô, Conseiller spécial et Économiste en Chef du Premier ministre du Sénégal. « Le jour où les chefs d’Etat africains voudront exclure la pseudo RASD de l’UA, elle n’y siègera plus. C’est aussi simple que cela », a-t-il déclaré.  

Cela dit, le sort de la république autoproclamée ne tient qu’à un bout de fil et dépend de la capacité du Royaume à persuader les rares pays qui la soutiennent toujours à revoir leur position et voir la réalité en face. Celle d’un front séparatiste qui se nourrit de la souffrance d’une population séquestrée en lui vendant une illusion.

À l’occasion de la tenue du forum MEDays, plusieurs personnalités africaines, dont des anciens premiers ministres, ont signé « l'Appel de Tanger », appelant à "corriger l’anomalie historique, l’aberration juridique et le contresens politique qu’est l’admission illégale et illégitime, puis le maintien injustifié au sein de l’organisation continentale de la pseudo-«rasd» et son impact opérationnel négatif".

Cet appel publié à l’issue de la table ronde "L’union africaine à l’aune de la Question du Sahara", organisée dans le cadre du Forum MEDays (2-5 novembre), prône la nécessité de "corriger l’anomalie historique, l’aberration juridique et le contresens politique qu’est l’admission illégale et illégitime, puis le maintien injustifié au sein de l’organisation continentale de la pseudo-«rasd» et son impact opérationnel négatif".

Les anciens responsables africains qui ont signé ce document estiment que l’adhésion de l’entité fantoche au sein de l’UA est "en violation des Articles 3(b) et 4(b) de l’Acte Constitutif de l’Union Africaine", notant que la pseudo "rasd" est "une entité artificielle imposée à la seule Organisation de l’Unité Africaine/Union Africaine, contre toute légitimité et légalité". Selon le document, cette entité artificielle "n’obéit à aucun des éléments constitutifs d’un Etat, à savoir un territoire, une population et un gouvernement effectif", ajoutant qu’elle ne bénéficie d’aucune souveraineté, indépendance, ni de responsabilité juridique internationale. Cette entité fantoche est "sans valeur ajoutée" pour le continent, relèvent-ils, soulignant qu'au contraire elle "entrave l’effectivité de l’UA" et "menace l’unité africaine et l’intégration politique et économique" du continent, tout en "menaçant la stabilité et la sécurité régionales".








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