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International

Libye : 23 morts et près de 140 blessés dans des affrontements


Rédigé par L'Opinion Dimanche 28 Août 2022

Les affrontements qui ont éclaté vendredi soir à Tripoli semblent s’être apaisés, mais ont laissé sur le carreau pas moins de 23 morts et quelque 140 blessés.



Des miliciens affiliés à Dabaiba dans la capitale Tripoli.
Des miliciens affiliés à Dabaiba dans la capitale Tripoli.
Le bilan des combats dans la capitale libyenne, Tripoli, entre groupes armés, s'élève à au moins 23 personnes, dont 17 civils, et environ 140 blessés, a annoncé samedi 27 août le ministère de la Santé.

Bien que les affrontements qui ont éclaté vendredi soir se soient apaisés, ils font craindre une nouvelle guerre dans un pays en proie au chaos avec deux gouvernements rivaux. Alors que la Mission d'appui des Nations Unies en Libye a appelé à une "cessation immédiate des hostilités", l'ambassade US en Libye a annoncé sur Twitter que "les États-Unis sont profondément préoccupés par les violents affrontements à Tripoli".

Et le chef du gouvernement d'union libyenne à Tripoli, Abdel Hamid al-Dabaiba, a publié un clip vidéo le montrant parmi ses gardes saluant des combattants qui lui sont fidèles.

Et les médias locaux ont rapporté qu'une coalition de groupes armés fidèles au chef du gouvernement, qui rivalise avec le gouvernement de Tripoli, Fathi Bashagha, était revenue après s'être dirigée vers la capitale depuis Misurata, à deux cents kilomètres à l'est.

Le gouvernement de Dabaiba a blâmé le gouvernement rival pour les affrontements, "après avoir engagé des négociations pour épargner à la capitale l'effusion de sang", selon un communiqué. Les affrontements ont fait de graves dégâts au cœur de la capitale, selon des images publiées sur les réseaux sociaux de voitures en feu et d'immeubles marqués par des balles.

« La guerre urbaine a sa propre logique »

Six hôpitaux ont été endommagés par les bombardements, tandis que les ambulances n'ont pas pu atteindre les zones de combat.

"La guerre urbaine a sa propre logique, elle endommage les infrastructures civiles et les personnes, donc même si ces combats ne durent pas longtemps, ils demeurent dévastateurs", a déclaré Emad El-Din Badi, chercheur au Global Initiatives Research Center.

Le gouvernement de Dabaiba a accusé Bashagha, qui est basé dans la ville de Syrte (centre), d'avoir mis à exécution « ses menaces d'utiliser la force pour attaquer la ville".

En réponse, la cellule de communication de Bashagha a accusé le gouvernement de Tripoli de "s'accrocher au pouvoir", le considérant comme un "usurpateur de légitimité". Il a nié ce qui était indiqué dans la déclaration du gouvernement d'unité concernant le refus du gouvernement Bashagha de négocier avec lui.

Depuis sa nomination en février par le parlement basé à l'Est, Bashagha tente en vain d'entrer à Tripoli pour y asseoir son autorité. Enfin, il a menacé d'utiliser la force pour y parvenir.

Pour sa part, Dabaiba a souligné qu'il ne remettrait le pouvoir qu'à un gouvernement élu.








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