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Les partis d’opposition s’imposent à l’ère du coronavirus

Gestion de la crise sanitaire


Rédigé par Hajar LEBABI Mardi 5 Mai 2020

Les partis d’opposition se sont réunis, dimanche, pour mettre le point sur leur rôle dans la gestion de la crise sanitaire et dans tous les défis qui l’accompagnent.



Les partis d’opposition s’imposent à l’ère du coronavirus
Une téléconférence a été organisée, dimanche, par les Jeunesses des Partis Authenticité et Modernité (PAM), de l’Istiqlal et du Progrès et du Socialisme (PPS), sous le thème «les rôles des partis d’opposition à la lumière de la crise du Corona».

Le consensus dérange

Lors de cette conférence, le Secrétaire général de l’Istiqlal, Nizar Baraka, a souligné le rôle majeur joué par les partis d’opposition dans la confrontation de toute violation du consensus national. Notant ainsi, que la société marocaine a fait preuve, pendant cette période, d’une grande mobilisation et d’autant de vigiles sur plusieurs fronts, dont celui de la défense des droits de l’Homme et de la liberté d’expression.

Dans ce sens, le Secrétaire général du parti a estimé que les attaques dont le Maroc a été victime au cours des dernières semaines provenaient de parties étrangères visant à porter atteinte à la mobilisation  des citoyens derrière le Roi Mohammed VI, alors même que dans nombre de pays le niveau de confiance dans leurs dirigeants n’a eu de cesse de s’éroder. «Il ya un grand consensus autour de Sa Majesté le Roi et ses choix éclairés. Les décisions qui ont été prises dans ces circonstances ont été efficaces et le résultat est évident», a-t-il déclaré.

Nizar Baraka a indiqué qu’il fallait se mobiliser pour faire face à ces attaques, même si elles n’ont eu aucun réel impact sur le pays. Le leader istiqlalien a également noté que le plus gros bénéfice en cette période, est le fait d’avoir gagné un front intérieur solide. « Les Marocains ont su faire face à ces propos qui n’ont aucun fondement, et ne visent qu’à nuire à notre patrie», a-t-il rassuré, soulignant que son parti considère qu’une certaine fraternité doit être présente entre les pays arabes, mais, dans le cadre du respect mutuel et des peuples.

Les freins du développement : entre transparence et conditions sociales

Le Secrétaire général du Parti de l’Istiqlal, Nizar Baraka, a critiqué le recours des banques à la hausse des taux d’intérêt pendant cette crise, malgré les instructions du Comité de Veille Economique. Baraka a précisé que lorsque les familles et les entreprises ont demandé aux banques de reporter le paiement des versements de prêts, elles ont été surprises par l’augmentation du taux d’intérêt.

Selon le chef du parti istiqlalien, cette procédure a un coût élevé, car les familles et les entreprises ignorent leurs conditions après le Coronavirus, et comment elles vont gagner leurs vies et payer les salaires de leurs travailleurs. Ceci pourrait mener à une situation dangereuse après la crise.

Baraka a poursuivi sa critique des banques, déclarant que «Même la garantie exceptionnelle «Damane oxygène» dont les entreprises bénéficient pour payer les salaires des utilisateurs et les factures d’électricité et d’eau nécessite des garanties personnelles et supplémentaires», ajoutant qu’à un moment où «l’État a fourni des garanties allant jusqu’à 90%, le vrai problème est un problème de transparence».

De son côté, le Secrétaire général du PPS, Nabil Benabdallah, a appelé à la nécessité de formuler un nouveau contrat social après la fin de la crise du Corona.

L’objectif étant d’accorder un rôle fondamental à l’État pour promouvoir l’économie et soutenir les secteurs sociaux. Benabdallah a également souligné l’importance que l’État assume ses rôles sociaux dans l’avenir, après que la pandémie en ait démontré la nécessité.

« La crise a montré que nous avons besoin d’un secteur solide de la santé et de l’éducation, en plus des secteurs sociaux de base.

Ils doivent être considérés comme un investissement dans l’avenir du pays et non seulement comme des dépenses», a-t-il martelé.

Le Secrétaire général du PAM, Abdellatif Ouahbi, a, quant à lui, mis l’accent sur l’importance de respecter tous les principes de la liberté d’expression : «Si nous voulons être des militants politiques présents avec nos opinions et nos idées, nous devons avoir d’autres militants avec nous sur les réseaux sociaux. Lorsque nous croyons en la liberté d’expression, nous devons la respecter dans son intégralité».

Hajar LEBABI








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