Au moment où le gouvernement tente de mettre fin à la grogne qui règne dans le secteur de la Santé en ouvrant le dialogue avec plusieurs catégories du personnel de la Santé, les médecins internes et résidents reprennent espoir d’avancer et parvenir à un accord avec les ministères de tutelle, à savoir celui de la Santé et le département de l’enseignement supérieur.
Actuellement, le dialogue a repris bien qu’aucun compromis ne soit profilé à l’horizon. “Le canal de communication est rouvert avec le ministère de la santé, mais nous ne pourrons parler d'avancées qu'après la signature d'un PV”, apprend-on d’une source de la Commission nationale des médecins internes et résidents.
Depuis le 26 janvier, les médecins en question haussent le ton contre le gouvernement pour protester contre leurs conditions de travail. Ils s’estiment également exclus des discussions sur la réforme du troisième cycle d’études de médecine et sur le projet de loi sur les groupements territoriaux de la Santé.
Jusqu’à présent, la commission tient à l’ensemble des revendications telles que formulées dans son cahier revendicatif présenté en janvier. Ils demandent à ce qu’ils aient l’opportunité de commencer l’internat à partir de la 5ème année. Ils revendiquent aussi la hausse des indemnités à 10.000 dirhams pour les internes et à 12.000 pour les résidents non-contractuels. Concernant la formation, la commission veut que l’examen de spécialité prenne davantage en compte les stages et les contrôles continue dont les médecins concernés appellent à augmenter les coefficients.
Rappelons que les médecins internes et résidents ont organisé plusieurs grèves nationales depuis janvier.