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Les « fonctionnaires fantômes », un phénomène réel mais pas si répandu


Rédigé par L'Opinion Jeudi 13 Juillet 2023

De passage à la Chambre des Conseillers, la ministre chargée de la Transition Numérique et de la Réforme de l'Administration, Ghita Mezzour, a affirmé que le pourcentage des « salariés fantômes » ne dépasse pas 0,06% du total des employés.



De passage à la Chambre des Conseillers, la ministre chargée de la Transition Numérique et de la Réforme de l'Administration, Ghita Mezzour, a affirmé que le pourcentage des « salariés fantômes » ne dépasse pas 0,06% du total des employés.
 
Le pourcentage de ces êtres fantômes qui hantent les bureaux des administrations publiques est minime, tel est le constat dressé par la ministre de tutelle, qui attribue cette évolution aux systèmes de pointage, ayant permis de durcir la lutte contre ce phénomène.
 
La responsable a souligné que « l'absence injustifiée au travail est une violation des obligations professionnelles qui a pour effet de nuire à l'intérêt public », ajoutant que ces pratiques sont combattues à travers « la mise en application de dispositions législatives et réglementaires en vigueur ».
 
 
Ainsi, le Maroc dispose d'un arsenal juridique dans ce volet, notamment la procédure de cessation d'emploi stipulée dans le statut général de la fonction publique, et la loi n°12.81 relative aux retenues sur les traitements des fonctionnaires et agents de l'Etat et des collectivités locales qui s'absentent de leurs services.
 
Des mesures préventives ont été également lancées en vue d'éliminer définitivement les « salariés fantômes » de la masse salariale des administrations publiques, a expliqué Mezzour, citant les systèmes de pointage électronique par empreintes digitales ou badge et les feuilles de pointage qui attestent de la présence ou de l’absence des employés, mis en place dans l’ensemble des départements ministériels. Cette mesure vient en effet en application des termes de la circulaire N° 26/2012 du Chef du gouvernement relative à l'absence injustifiée, qui contraint chaque ministère à envoyer tous les ans, en janvier, les listes complètes de l’ensemble de ses fonctionnaires à la Trésorerie Générale du Royaume. L’objectif étant de tenir à point les registres des salaires perçus dans différentes administrations.
 
Grâce à ces mesures, des procédures judiciaires ont ainsi été engagées contre près de 774 employés en 2014, et 334 employés en 2021, a précisé la ministre.
 
Pour rappel, « pas moins de 300 « fonctionnaires fantômes » ont fait l’objet de radiation de la fonction publique, et 500 autres se sont vus notifier une mesure identique, depuis la nomination du gouvernement de Aziz Akhannouch », selon une source citée par le quotidien Assabah.
 
 








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