La mendicité n’est pas un simple phénomène de société mais elle est devenue une vraie menace pour la sécurité publique. C’est du moins ce qu’en témoigne une note récente du ministère de l’Intérieur selon laquelle 28 597 affaires ont été ouvertes depuis le début de l’année 2021 et 32 669 personnes, dont 2 975 étrangers, ont été arrêtées pour mendicité.
Le même département a noté que les affaires liées à la mendicité ont connu une augmentation remarquable entre janvier et août 2022, avec un total de 2 425 affaires et 28 769 personnes arrêtées, dont 2 408 étrangers.
Face à ce constat interpellant, la tutelle compte s’appuyer sur des systèmes de surveillance directs avec des caméras installées sur la voie publique. Une démarche qui permettra d’identifier les personnes impliquées dans de telles activités et d’accélérer l’intervention des services responsables, et ce, en collaboration avec les autorités locales.
Il est aussi question, selon le même département, d’établir une collaboration entre les différents acteurs notamment la société civile afin d’adopter une approche sociale visant à intégrer cette population dans le tissu économique.
Pour rappel, la loi prévoit une peine d’emprisonnement de un à six mois pour toute personne capable de subvenir à ses besoins ou capable d’obtenir un emploi légitime, mais qui continue de mendier n’importe où. Elle punit également de trois mois à un an toute personne qui mendie, même si elle est handicapée ou indigente, qui utilise des menaces ou des faux prétextes de maladie, qui implique des enfants ou entre dans une maison ou ses annexes sans autorisation du propriétaire.
Le même département a noté que les affaires liées à la mendicité ont connu une augmentation remarquable entre janvier et août 2022, avec un total de 2 425 affaires et 28 769 personnes arrêtées, dont 2 408 étrangers.
Face à ce constat interpellant, la tutelle compte s’appuyer sur des systèmes de surveillance directs avec des caméras installées sur la voie publique. Une démarche qui permettra d’identifier les personnes impliquées dans de telles activités et d’accélérer l’intervention des services responsables, et ce, en collaboration avec les autorités locales.
Il est aussi question, selon le même département, d’établir une collaboration entre les différents acteurs notamment la société civile afin d’adopter une approche sociale visant à intégrer cette population dans le tissu économique.
Pour rappel, la loi prévoit une peine d’emprisonnement de un à six mois pour toute personne capable de subvenir à ses besoins ou capable d’obtenir un emploi légitime, mais qui continue de mendier n’importe où. Elle punit également de trois mois à un an toute personne qui mendie, même si elle est handicapée ou indigente, qui utilise des menaces ou des faux prétextes de maladie, qui implique des enfants ou entre dans une maison ou ses annexes sans autorisation du propriétaire.