Les citoyens de la capitale et de sa région sont de plus en plus friands d’aliments Bio. En témoigne l’engouement des ménages qui privilégient de faire leurs emplettes dans des commerces dédiés à cette filière qui évite d’utiliser les pesticides, les OGM, les fertilisants de synthèse, les hormones de croissance animales ou encore les antibiotiques. En matière de demande, la région est la deuxième après Casablanca.
Selon le directeur régional de l’Agriculture à Rabat-Salé-Kénitra, Aziz Bellouti, la superficie dédiée à l’agriculture biologique dans le Royaume s’étale sur près de 11.000 ha dont 1.250 ha se trouvent dans la région Rabat-Salé-Kénitra. La capitale et sa région comptent ainsi 536 ha de cultures fourragères, 269 ha d’agrumes, 235 ha d’arboriculture, 119 ha pour les plantes aromatiques et médicinales, 48 ha d’olivier et 45 ha de cultures maraîchères.
Les champions de cette filière sont la région de Khémisset qui occupe la première place en matière d’agriculture biologique pour le maraîchage, suivie par les provinces de Kénitra et de Sidi Slimane qui comptabilisent les pus grandes surfaces dédiées aux agrumes. Un des moteurs qui font tourner cette production est un réseau associatif pour le développement rural qui depuis janvier 2015 regroupe une dizaine d’associations situées dans la commune rurale du Shoul.
Ce réseau s’active dans le péri-mètre d’une superficie estimée à 75 ha où sont basées 13 fermes appartenant à 15 agriculteurs.
M. Aziz Bellouti souligne que la filière du bio dans cette région se structure également autour d’une association nommée AMABIO et d’une fédération interprofessionnelle appelée FIMABIO qui se mobilisent pour la mise en exécution d’un contrat-programme signé avec le gouvernement.
M. Slim Kabbaj, président du Club des Entrepreneurs Bio (CEBio), explique pour sa part que la région de Rabat-Salé-Kénitra se caractérise par une hétérogénéité des sols - des terres sablonneuses, argileuses ou limoneuses - qui permet un potentiel cultural diversifié. La pluviométrie significative et les brouillards récurrents dus à l’humidité côtière permettent un arrosage non négligeable des récoltes.
« Il s’agit de la seule région où il y a un grand éleveur et distributeur de poulets bio », ajoute le président de CEBio. Les types de cultures bio les plus courants dans la région de Rabat-Salé-Kénitra sont le maraîchage, les fruits, tels que les fraises, les avocats, les grenades et les citrons.
«Certains esprits créateurs font, également, des fruits exotiques et des croisements innovants », conclut M. Kabbaj. Tous à vos caddies !
Selon le directeur régional de l’Agriculture à Rabat-Salé-Kénitra, Aziz Bellouti, la superficie dédiée à l’agriculture biologique dans le Royaume s’étale sur près de 11.000 ha dont 1.250 ha se trouvent dans la région Rabat-Salé-Kénitra. La capitale et sa région comptent ainsi 536 ha de cultures fourragères, 269 ha d’agrumes, 235 ha d’arboriculture, 119 ha pour les plantes aromatiques et médicinales, 48 ha d’olivier et 45 ha de cultures maraîchères.
Les champions de cette filière sont la région de Khémisset qui occupe la première place en matière d’agriculture biologique pour le maraîchage, suivie par les provinces de Kénitra et de Sidi Slimane qui comptabilisent les pus grandes surfaces dédiées aux agrumes. Un des moteurs qui font tourner cette production est un réseau associatif pour le développement rural qui depuis janvier 2015 regroupe une dizaine d’associations situées dans la commune rurale du Shoul.
Ce réseau s’active dans le péri-mètre d’une superficie estimée à 75 ha où sont basées 13 fermes appartenant à 15 agriculteurs.
M. Aziz Bellouti souligne que la filière du bio dans cette région se structure également autour d’une association nommée AMABIO et d’une fédération interprofessionnelle appelée FIMABIO qui se mobilisent pour la mise en exécution d’un contrat-programme signé avec le gouvernement.
M. Slim Kabbaj, président du Club des Entrepreneurs Bio (CEBio), explique pour sa part que la région de Rabat-Salé-Kénitra se caractérise par une hétérogénéité des sols - des terres sablonneuses, argileuses ou limoneuses - qui permet un potentiel cultural diversifié. La pluviométrie significative et les brouillards récurrents dus à l’humidité côtière permettent un arrosage non négligeable des récoltes.
« Il s’agit de la seule région où il y a un grand éleveur et distributeur de poulets bio », ajoute le président de CEBio. Les types de cultures bio les plus courants dans la région de Rabat-Salé-Kénitra sont le maraîchage, les fruits, tels que les fraises, les avocats, les grenades et les citrons.
«Certains esprits créateurs font, également, des fruits exotiques et des croisements innovants », conclut M. Kabbaj. Tous à vos caddies !