Abdellatif Masstouri, dans le rôle du père Hassan, et Ayoub Elaid, qui incarne avec brio le fils Issam
Tourné dans les entrailles de la célèbre banlieue AL HANK, le réalisme implacable de « Les Meutes » se dévoile sans artifice. L'œuvre n'hésite pas à exposer les aspects les plus crus de la réalité urbaine, choix renforcé par la performance saisissante des comédiens, Abdellatif Masstouri, dans le rôle du père Hassan, et Ayoub Elaid, qui incarne avec brio le fils Issam. Deux comédiens non professionnels dont l'immersion dans le 7ème Art transcende les frontières de la définition basique du cinéma, grâce à la vision distinctive de Kamal Lazraq.
Cette histoire âpre et fascinante dépeint un père et son fils pris dans un engrenage vertigineux. Ce qui semblait être, au départ, comme un petit boulot innocent se transforme en enlèvement crapuleux, laissant derrière eux un cadavre. L'épopée nocturne abyssale qui s'ensuit est racontée avec maestria, mettant en lumière les silences, évoquant subtilement les conditions sociales et économiques tout en exposant la violence quotidienne de leur environnement.
Projeté ce matin au Palais des Congrès, majestueuse toile de fond de la 20e édition du Festival International du Film de Marrakech, le film a suscité une gamme d'émotions chez les spectateurs. Des éclats de rire ont traversé la salle, laissant place à un silence assourdissant, témoignant de l'atmosphère riche et captivante du film. « Les Meutes » a maintenu l'attention du public tout au long de ses séquences, déclenchant une ovation de près de 10 minutes immédiatement après la dernière scène, une reconnaissance méritée pour Lazraq et les deux acteurs présents.
Cette histoire âpre et fascinante dépeint un père et son fils pris dans un engrenage vertigineux. Ce qui semblait être, au départ, comme un petit boulot innocent se transforme en enlèvement crapuleux, laissant derrière eux un cadavre. L'épopée nocturne abyssale qui s'ensuit est racontée avec maestria, mettant en lumière les silences, évoquant subtilement les conditions sociales et économiques tout en exposant la violence quotidienne de leur environnement.
Projeté ce matin au Palais des Congrès, majestueuse toile de fond de la 20e édition du Festival International du Film de Marrakech, le film a suscité une gamme d'émotions chez les spectateurs. Des éclats de rire ont traversé la salle, laissant place à un silence assourdissant, témoignant de l'atmosphère riche et captivante du film. « Les Meutes » a maintenu l'attention du public tout au long de ses séquences, déclenchant une ovation de près de 10 minutes immédiatement après la dernière scène, une reconnaissance méritée pour Lazraq et les deux acteurs présents.
Originairement étudiant en droit et sciences politiques à Paris, Kamal Lazraq, ayant quitté le Maroc à l’âge de 18 ans, a toujours nourri une passion pour l'écriture. Intégrant la FEMIS (Ecole nationale supérieure des métiers de l’image et du son), il a développé sa propre méthode basée sur des rencontres dans les rues de Casablanca et une observation patiente du réel. Cette approche se reflète dans « Les Meutes » à travers une esthétique sans artifices et l'engagement d'acteurs non professionnels.
Avant Marrakech, le film a brillé à Cannes, remportant le Prix du Jury - Un Certain Regard. Au Festival international du film de Bruxelles, « Les Meutes » a ajouté le Grand Prix à sa liste de distinctions, confirmant ainsi son statut d'œuvre exceptionnelle parcourant les festivals européens et internationaux.
En explorant les ruelles obscures de la cité blanche, « Les Meutes » se révèle comme une œuvre cinématographique brutale et poignante, offrant une perspective saisissante sur la réalité urbaine et sociale du Maroc contemporain.
Avant Marrakech, le film a brillé à Cannes, remportant le Prix du Jury - Un Certain Regard. Au Festival international du film de Bruxelles, « Les Meutes » a ajouté le Grand Prix à sa liste de distinctions, confirmant ainsi son statut d'œuvre exceptionnelle parcourant les festivals européens et internationaux.
En explorant les ruelles obscures de la cité blanche, « Les Meutes » se révèle comme une œuvre cinématographique brutale et poignante, offrant une perspective saisissante sur la réalité urbaine et sociale du Maroc contemporain.