Après 90 minutes de beau football, de stratégie et de détermination hors pair, Paris réalise (en n) son rêve en inscrivant son nom au palmarès de la « coupe aux grandes oreilles ». Un précieux sésame qui vient couronner 14 ans de réformes, de persévérance et surtout cette soif inextinguible de devenir le deuxième club français à décrocher la couronne européenne. Pour nous, Marocains, la fierté est immense de voir notre enfant prodige, Hakimi, conclure une saison de haut vol, devenant le premier buteur d’un club français en finale de Coupe d’Europe depuis 1996.
Pour les Parisiens, la tour Eiffel a brillé aux couleurs bleu et rouge du PSG, les klaxons ont résonné toute la nuit et l’air vibrait au soue de la victoire. Une euphorie qui, le temps d’une nuit, fait oublier les tracas du quotidien, la conjoncture difficile et les pressions économiques qui nous assaillent. Car oui, le ballon rond est véritablement l’opium du peuple, comme le rappelaient nos chers penseurs marxistes ! Mais aussi réducteur que cela puisse paraître, c’est bien ce petit shoot de bonheur éphémère et de légèreté que recherchent aujourd’hui les supporters marocains, alors que la Coupe d’Afrique approche à grands pas.
Et s’il y a une leçon à retenir de l’expérience parisienne, c’est que l’argent et les stars ne suffisent pas à décrocher les titres. La recette gagnante repose sur le labeur, la stratégie et l’investissement. C’est exactement ce modèle que le Royaume ambitionne de bâtir, dans un pays où le football est une passion qui remplit les poumons et les esprits de toutes les générations. L’idée affichée est de faire émerger cette tant attendue industrie du foot, qui, bien plus qu’un sport, est devenu un outil de soft power incontestable.
Il est vrai que, pour l’instant, Rabat concentre l’essentiel des investissements et événements, suscitant des réactions mitigées, notamment chez les passionnés de Casablanca, longtemps considérée comme la capitale du foot marocain. Mais cette centralisation initiale ne doit nullement être vue d’un mauvais œil, du moment qu’elle donne l’élan nécessaire et crée un « effet vitrine » capable d’attirer talents, sponsors et grandes compétitions internationales, comme en témoignent les manifestations récemment accueillies par la capitale.
Cette matrice a fait ses preuves sous des cieux où le football est roi, à l’instar de Madrid, Munich, et bien sûr la star de la semaine, Paris. Mais dans chacun de ces cas, il y avait une véritable volonté politique de bâtir des nations du ballon rond, à la hauteur des rêves des supporters, sans arrière-pensées technocratiques. C’est le mindset à adopter pour être n prêt en 2025, avant 2030.
Pour les Parisiens, la tour Eiffel a brillé aux couleurs bleu et rouge du PSG, les klaxons ont résonné toute la nuit et l’air vibrait au soue de la victoire. Une euphorie qui, le temps d’une nuit, fait oublier les tracas du quotidien, la conjoncture difficile et les pressions économiques qui nous assaillent. Car oui, le ballon rond est véritablement l’opium du peuple, comme le rappelaient nos chers penseurs marxistes ! Mais aussi réducteur que cela puisse paraître, c’est bien ce petit shoot de bonheur éphémère et de légèreté que recherchent aujourd’hui les supporters marocains, alors que la Coupe d’Afrique approche à grands pas.
Et s’il y a une leçon à retenir de l’expérience parisienne, c’est que l’argent et les stars ne suffisent pas à décrocher les titres. La recette gagnante repose sur le labeur, la stratégie et l’investissement. C’est exactement ce modèle que le Royaume ambitionne de bâtir, dans un pays où le football est une passion qui remplit les poumons et les esprits de toutes les générations. L’idée affichée est de faire émerger cette tant attendue industrie du foot, qui, bien plus qu’un sport, est devenu un outil de soft power incontestable.
Il est vrai que, pour l’instant, Rabat concentre l’essentiel des investissements et événements, suscitant des réactions mitigées, notamment chez les passionnés de Casablanca, longtemps considérée comme la capitale du foot marocain. Mais cette centralisation initiale ne doit nullement être vue d’un mauvais œil, du moment qu’elle donne l’élan nécessaire et crée un « effet vitrine » capable d’attirer talents, sponsors et grandes compétitions internationales, comme en témoignent les manifestations récemment accueillies par la capitale.
Cette matrice a fait ses preuves sous des cieux où le football est roi, à l’instar de Madrid, Munich, et bien sûr la star de la semaine, Paris. Mais dans chacun de ces cas, il y avait une véritable volonté politique de bâtir des nations du ballon rond, à la hauteur des rêves des supporters, sans arrière-pensées technocratiques. C’est le mindset à adopter pour être n prêt en 2025, avant 2030.
