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Sport

Le président de la FRMF sur les antennes de RFI : « Aujourd’hui, le groupe, à l’heure qu’il est, est serein et intact »


Rédigé par A.KITABRI le Samedi 8 Janvier 2022

Nous l’avons déjà signalé. Les médias sportifs camerounais en veulent beaucoup au président de la Fédération Royale Marocaine de Football, M. Fouzi Lekjaâ. Ils multiplient les pics et les coups bas mêlant un vocabulaire violent, sarcastique et vengeur. Pour eux, il est coupable d’avoir voulu reporter la CAN et de sous estimer les capacités des Camerounais à la gérer. Ils accusent d’avoir « confisqué » et « marocanisé » une partie de l’hôtel où logent les Marocains congédiant le personnel camerounais. Il l’accuse également d’éviter de parler à la presse africaine et de privilégier la presse européenne. Le site Camfoot est à la tête de ce mouvement anti Lekjaâ et anti-Maroc. Ce qui ne l’a pas empêché de reproduire des extraits de l’entretien accordé par M. Fouzi Lekjaâ à Rfi.



On vous présente fidèlement l’extrait  tel qu’il a été rapporté par ‘’Camfoot’’ :
 
« Est-ce que certains joueurs ont été impactés par le Covid ?
-Aujourd’hui, le groupe, à l’heure qu’il est, est serein et intact.
 
-Est-ce que vous faites confiance au Cameroun pour bien organiser cette compétition ?
-Moi, je pense que les autorités camerounaises ont fait énormément d’efforts. Elles ont tout mis en place effectivement pour faire de cette CAN une véritable fête. Maintenant, le seul aléa et qui ne dépend de personne, c’est le Covid. Et cela, c’est quelque chose d’exogène.
 
-Oui, mais le mois dernier, est-ce que vous n’avez pas soutenu l’idée de reporter la CAN de plusieurs semaines, voire de plusieurs mois ?
-Au mois de novembre, on était en Égypte pour l’assemblée générale de la CAF [Confédération africaine de football] et tout le monde était unanime pour commencer la CAN le 9 janvier, comme prévu. Après, à la suite de l’évolution du Covid-19 et de l’apparition du nouveau variant Omicron, bien sûr, on a discuté. Personne, je dis personne, n’a parlé de report. C’était l’inverse. Moi-même, j’ai vu les évolutions des infrastructures, des stades, c’est quelque chose d’extraordinaire. Et d’ailleurs, l’équipe marocaine était l’une des premières équipes à être là-bas. On est au Cameroun depuis le 2 janvier et tout se passe dans les meilleures conditions aujourd’hui, à l’heure où je vous parle.
 
 
-On dit même que votre équipe est arrivée avec une grande quantité de matériels, de nourriture, d’eau, de matelas, et même avec des cuisiniers…
-Chaque nation a ses habitudes gastronomiques. Donc, il y a toujours deux ou trois cuisiniers qui accompagnent l’équipe nationale. Et il y a évidemment le matériel médical, puisque notre staff est obligé de faire des tests au quotidien, de tester tout le monde et de gérer la situation.
 
 
-On dit même que, dans l’hôtel où vous êtes, ce sont des employés marocains qui ont pris la place des employés camerounais…
-Je vais vous dire une chose. Si aujourd’hui, vous voulez respecter les dispositifs sanitaires, il faut mettre les gens dans une bulle « négative » [où les gens sont tous négatifs au Covid], parce qu’aujourd’hui, dès qu’il y a un mouvement de sorties et d’entrées, etc., le risque devient élevé. On est dans une bulle, c’est tout simple. Et je pense que toutes les équipes feront la même chose.
 
-Est-ce que la Confédération africaine de football (CAF) se porte mieux depuis un an, depuis l’arrivée de Patrice Motsepe à sa tête ?
-Nettement mieux. En termes d’image déjà, il y avait beaucoup de travail, beaucoup de restructurations qui ont été faites.
 
-Est-ce que les deux présidents précédents, Issa Hayatou et Ahmad Ahmad, ont été de mauvais gestionnaires ?
-Monsieur Hayatou a fait ce qu’il pouvait faire. Monsieur Ahmad a fait ce qu’il pouvait faire. Chacun avec son style.
 
 
-Et vous regrettez que messieurs Hayatou et Ahmad ne soient pas invités à la tribune officielle du match d’ouverture de ce dimanche ?
-La vérité est que je ne suis même pas au courant de la liste des invités. Et inviter les anciens présidents de la CAF est un impératif, c’est une reconnaissance un peu d’une histoire qui servira pour construire l’avenir.
 
-La Coupe du monde, c’est tous les quatre ans. Est-ce qu’il faut désormais que ce soit tous les deux ans ?
-Je suis entièrement convaincu. Cela donnera la possibilité de mondialiser le football, de permettre à plus de pays, de nations, de participer à cette Coupe du monde.
 
-Mais du coup, est-ce qu’il ne faudra pas renoncer à une Coupe d’Afrique des Nations tous les deux ans ?
-La Coupe du monde tous les deux ans, ça n’a pas de lien avec l’organisation de la Coupe d’Afrique tous les deux ans, puisqu’en tout état de cause, la Coupe du monde tous les deux ans, ce sont les compétitions continentales, la Coupe d’Afrique notamment, qui permettront, qui seront la porte des qualifications pour la Coupe du monde.
 
-Ah, d’accord. Il n’y aurait plus d’un côté la CAN et de l’autre les éliminatoires pour la Coupe du monde …
-Non, non.
 
-Des deux compétitions actuelles, on n’en ferait plus qu’une seule ?
-C’est-à-dire que les éliminatoires seront aménagées pour les équipes qui joueront la Coupe d’Afrique. Et supposons que l’Afrique ait 10 places, ce seront les 10 premiers de la Coupe d’Afrique qui iront à la Coupe du monde.
 
-On peut imaginer par exemple que les 10 premiers de la CAN de cette année au Cameroun aillent au Qatar à la fin de cette année…
-C’est un exemple, si on est dans la logique de la Coupe du monde tous les deux ans ».
 







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