‘’Avec le Maroc, nous avons entamé une nouvelle étape qui nous permet d'avancer sur des bases plus fortes et plus solides’’, grâce à la feuille de route adoptée en avril dernier, à l’occasion de la visite du président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, au Maroc, à l’invitation de SM le Roi Mohammed VI, a souligné le Roi Felipe VI.
Le Souverain espagnol a également souligné l'importance de la relation avec les pays du Maghreb. Une région, a-t-il souligné, dans laquelle, en dehors de l'Union européenne, "sont les bases de notre propre sécurité et de notre prospérité". "C'est pourquoi l'attention que nous avons reçue de nos partenaires et alliés est très importante" envers le soi-disant flanc sud, "dans lequel l'Espagne a tant à dire, à faire et à apporter", a-t-il souligné.
En ce sens, il a évoqué la "nouvelle étape" entamée avec le Maroc, et qui "devrait permettre d'avancer sur des piliers plus forts et plus solides", ainsi que la volonté d'avoir les mêmes relations" avec tous les "voisins du Maghreb", notamment, Il a cité, l'Algérie, la Mauritanie, la Tunisie et la Libye.
Sans mentionner spécifiquement la crise avec l'Algérie, Don Felipe a précisé que l'Espagne souhaitait avoir des relations "basées sur les mêmes principes de respect mutuel et de respect de nos sphères de souveraineté respectives, de respect des accords et de véritable coopération".
Dans ce sillage, le roi Felipe VI, n'a pas exclu l'Afrique subsaharienne dans son discours, et a dévoilé qu'il effectuera un voyage en Angola en février, ce qui sera la première visite d'État qu'il effectue dans un pays d'Afrique subsaharienne depuis son accession au trône.
"Ce sera notre première visite d'État dans un pays d'Afrique subsaharienne et nous l'attendons donc avec un enthousiasme particulier", a reconnu Don Felipe, qui a souligné les efforts déployés par l'Espagne pour augmenter le nombre d'ambassades en Afrique. et aussi "l'augmentation des contacts à différents niveaux" avec les pays africains.
L'Afrique, a défendu le roi, est "un continent vaste et pluriel, aux besoins infinis et plein de possibilités pour coopérer" à son développement. "C'est un continent d'opportunités et d'avenir, qui nécessite de tisser des relations de confiance durable et un véritable intérêt pour le progrès partagé", a-t-il affirmé.
