Les vols de rapatriements au départ des îles Canaries vers la ville marocaine de Laâyoune, qui avaient suscité de nombreuses critiques de la part des organisations de défense des droits de l'homme, ont été arrêtées la semaine dernière.
Il s’agit, notons le, de quatre vols par semaine, transportant une vingtaine d'immigrants marocains en situation irrégulière déportés. Au total, ces vols rapatriaient 80 migrants par semaine depuis décembre de l'année dernière.
Selon l'agence de presse espagnole « EFE », aucune date n’a été annoncée pour la reprise des « expulsions », alors que la fermeture de la frontière avec l'Espagne a été prolongée au moins jusqu'au 21 mai prochain.
La même source, citant des sources de la police espagnole, ajoute que depuis la suspension des vols de retour, les éléments de la police ont arrêté d’interpeller plus les immigrés marocains en situation irrégulière, que ce soit après leur arrivée en bateau ou dans les rues des îles.
L'agence espagnole a en outre indiqué que les vols de rapatriement convenus par les autorités marocaines et leurs homologues espagnols ont permis de renvoyer près de 1.400 migrants irréguliers dans leur pays d'origine au cours des derniers mois.
