La Chine avance à pas de géant dans la mise en place de la plus grande opération économico-géostratégique de l’histoire de l’humanité, qu'elle a prénommée aujourd’hui BRI (Belt and Road Initiative) ou encore la ”Ceinture et la Route”.
C'est un redimensionnement gigantesque de son ancienne “Route de la Soie”, qui traverse aujourd'hui déjà, plus de 55 pays et en vise près de 70 qui détiennent plus de 60% du PIB mondial.
Elle s’est dotée pour ce faire, et dans un temps record, de plusieurs milliers de kms d’autoroutes, de TGV et de voies maritimes idoines. Ce qui lui a permis par conséquent, de s’infiltrer dans le Centre asiatique et de se rapprocher temporellement de l’Europe et de l'Afrique.
Grâce à sa BRI, la Chine est en train de changer le fondement même du Commerce international en convertissant la perception des distances entre les pays et les continents, en distances temporelles au lieu des distances spatiales. La Chine a changé le temps à défaut de changer les espaces.
Un simple indicateur et non des moindres, pour apprécier un brun de cet exploit chinois : ses conteneurs font aujourd’hui 12 jours pour parvenir chez leurs destinataires les plus reculés en Europe Occidentale, en traversant les autoroutes, aérogares et ports iraniens, turques, polonais, et ce, au lieu des 50 jours de traversées maritimes auparavant.
La BRI s’installe également et à grande vitesse, dans une Afrique qui a grandement besoin des produits chinois, ainsi que de très gros investissements chinois pour ses grands projets structurants, dont les infrastructures, les Télécom, l'exploitation des sols et sous-sols...etc.
Il suffit d’un simple regard sur les cartes de l'Afrique : sols, nappes phréatiques et sous-sols, mais également sur les graphiques du boom démographique en cours dans ce continent qui comptera 2,5 milliards d’âmes en 2050 et près de 5 milliards en 2100, pour comprendre le sens du vent du futur et de ... la Chine.
Notre pays qui confirme aujourd'hui à travers la signature de cet accord, sa pleine ouverture sur l'ensemble des grands pôles économiques du monde, en mettant en avant à chaque fois, ses propres intérêts géostratégiques, ne sera assurément pas qu'un simple passant de la "Ceinture" chinoise.
Il mettra d'abord à profit les infrastructures portuaires, autoroutières et ferroviaires de la "Ceinture" pour développer ses propres exportations sur l'Afrique, l'Europe et l'Asie, vers des marchés qui lui étaient jusqu'à présent, inaccessibles et/ou très lointains.
De même qu'il jouera le rôle déterminant de HUB des flux de marchandises et de capitaux chinois pour l'Afrique, et de partenaire crédible, expérimenté, connu et reconnu en Afrique et en Europe. Sans compter toutes les opportunités d'échanges et d'investissements directs avec la Chine sur son propre territoire.
Un formidable accord si on saura en tirer toutes les opportunités qu'il nous offre.
C'est un redimensionnement gigantesque de son ancienne “Route de la Soie”, qui traverse aujourd'hui déjà, plus de 55 pays et en vise près de 70 qui détiennent plus de 60% du PIB mondial.
Elle s’est dotée pour ce faire, et dans un temps record, de plusieurs milliers de kms d’autoroutes, de TGV et de voies maritimes idoines. Ce qui lui a permis par conséquent, de s’infiltrer dans le Centre asiatique et de se rapprocher temporellement de l’Europe et de l'Afrique.
Grâce à sa BRI, la Chine est en train de changer le fondement même du Commerce international en convertissant la perception des distances entre les pays et les continents, en distances temporelles au lieu des distances spatiales. La Chine a changé le temps à défaut de changer les espaces.
Un simple indicateur et non des moindres, pour apprécier un brun de cet exploit chinois : ses conteneurs font aujourd’hui 12 jours pour parvenir chez leurs destinataires les plus reculés en Europe Occidentale, en traversant les autoroutes, aérogares et ports iraniens, turques, polonais, et ce, au lieu des 50 jours de traversées maritimes auparavant.
La BRI s’installe également et à grande vitesse, dans une Afrique qui a grandement besoin des produits chinois, ainsi que de très gros investissements chinois pour ses grands projets structurants, dont les infrastructures, les Télécom, l'exploitation des sols et sous-sols...etc.
Il suffit d’un simple regard sur les cartes de l'Afrique : sols, nappes phréatiques et sous-sols, mais également sur les graphiques du boom démographique en cours dans ce continent qui comptera 2,5 milliards d’âmes en 2050 et près de 5 milliards en 2100, pour comprendre le sens du vent du futur et de ... la Chine.
Notre pays qui confirme aujourd'hui à travers la signature de cet accord, sa pleine ouverture sur l'ensemble des grands pôles économiques du monde, en mettant en avant à chaque fois, ses propres intérêts géostratégiques, ne sera assurément pas qu'un simple passant de la "Ceinture" chinoise.
Il mettra d'abord à profit les infrastructures portuaires, autoroutières et ferroviaires de la "Ceinture" pour développer ses propres exportations sur l'Afrique, l'Europe et l'Asie, vers des marchés qui lui étaient jusqu'à présent, inaccessibles et/ou très lointains.
De même qu'il jouera le rôle déterminant de HUB des flux de marchandises et de capitaux chinois pour l'Afrique, et de partenaire crédible, expérimenté, connu et reconnu en Afrique et en Europe. Sans compter toutes les opportunités d'échanges et d'investissements directs avec la Chine sur son propre territoire.
Un formidable accord si on saura en tirer toutes les opportunités qu'il nous offre.
Najib Mikou
