Au moment où le gouvernement envisage de mettre fin à l’état d’urgence sanitaire, une résurgence des cas positifs au Covid a été observée dans certaines régions du Royaume, et ce, après des mois de stabilité épidémiologique. Le constat est donc sans appel : la cinquième vague est arrivée. La huitaine dernière, le taux de positivité hebdomadaire a considérablement augmenté pour atteindre 2,1%.
En revanche, seuls trois cas ont été avalisés en salle de soins intensifs au cours de ce début de mois, et aucun d’entre eux n’est placé sous respiration artificielle. Ceci laisse entendre que la situation est pour l’instant maîtrisée, mais il n’en demeure pas moins que la vigilance reste de mise, surtout chez les seniors, ceux souffrant de maladies chroniques, et toute personne non immunisée contre le virus qui hante nos esprits depuis près de trois ans. Il n’empêche, le scénario impétueux des deux premières vagues semble loin derrière.
Aujourd’hui, le corps médical est mieux armé contre le Covid, et nous disposons d’un peu plus de recul et d’expertise en la matière, ce qui permet de réduire à minima les effets ravageurs du virus. Pour preuve, les deux dernières vagues se sont avérées moins létales que celles antécédentes. Le retour à la vie normale coulait donc de source, l’économie nationale devant reprendre son élan.
L’annonce de cette nouvelle vague conduira sûrement à la vigilance chez l’Exécutif sur la question du maintien ou pas de l’état d’urgence sanitaire. Mais avant de trancher, il serait judicieux de prendre en considération le sentiment qu’engendrerait la très attendue fin de cet état chez les Marocains, qui, aujourd’hui plus que jamais, ont besoin de bonnes nouvelles.
En revanche, seuls trois cas ont été avalisés en salle de soins intensifs au cours de ce début de mois, et aucun d’entre eux n’est placé sous respiration artificielle. Ceci laisse entendre que la situation est pour l’instant maîtrisée, mais il n’en demeure pas moins que la vigilance reste de mise, surtout chez les seniors, ceux souffrant de maladies chroniques, et toute personne non immunisée contre le virus qui hante nos esprits depuis près de trois ans. Il n’empêche, le scénario impétueux des deux premières vagues semble loin derrière.
Aujourd’hui, le corps médical est mieux armé contre le Covid, et nous disposons d’un peu plus de recul et d’expertise en la matière, ce qui permet de réduire à minima les effets ravageurs du virus. Pour preuve, les deux dernières vagues se sont avérées moins létales que celles antécédentes. Le retour à la vie normale coulait donc de source, l’économie nationale devant reprendre son élan.
L’annonce de cette nouvelle vague conduira sûrement à la vigilance chez l’Exécutif sur la question du maintien ou pas de l’état d’urgence sanitaire. Mais avant de trancher, il serait judicieux de prendre en considération le sentiment qu’engendrerait la très attendue fin de cet état chez les Marocains, qui, aujourd’hui plus que jamais, ont besoin de bonnes nouvelles.
Houda BELABD
