Elle vise à rapprocher les soins spécialisés des citoyens vivant dans des zones à désert médical, ou dans les villes nouvelles qui émergent autour des grandes métropoles, telles que Sala Al Jadida ou Ouazzane, indique Pr Mohsine El Bakkali, un des promoteurs de la médecine spécialisée de proximité dans les déserts médicaux au Maroc.
L’idée est simple, mais son impact est considérable : permettre à chaque patient d’accéder à un médecin spécialiste et à des lits d’hospitalisation adaptés à moins de 20 ou 30 minutes de son domicile.
Des soins à portée de main, un diagnostic sauvé
Le coût du déplacement vers les grands centres hospitaliers reste un obstacle majeur à la prise en charge rapide des maladies.
Chaque jour, des familles renoncent à consulter faute de moyens pour payer le transport, l’hébergement ou l’accompagnement d’un proche malade, précise Dr El.bekkali.
Ces retards entraînent souvent des diagnostics tardifs, voire des pertes de chance vitales.
Une urgence cardiologique, neurologique ou digestive se joue à l’échelle de quelques heures.
Avoir un établissement équipé à 20 ou 30 minutes peut sauver une vie en cas de péritonite aiguë, ou éviter un handicap irréversible lors d’un accident vasculaire cérébral (AVC).
La médecine specialisé de proximité (MSP) n’est donc pas une simple extension du système de santé, mais un bouclier social et médical contre les inégalités territoriales, revendique Pr El bekkali.
Sala Al Jadida et Ouazzane : deux laboratoires du changement
À Sala Al Jadida, la mise en service d’une nouvelle structure spécialisée dans le secteur libéral illustre cette nouvelle approche.
Moderne, accessible, et dotée de plateaux techniques performants, pareils établissements permettent de désengorger les hôpitaux de Rabat, de Salé centre, tout en offrant à la population locale des soins spécialisés — en cardiologie, gastroentérologie, ophtalmologie, chirurgie dentaire, radiologie ou chirurgie — à proximité immédiate.
Même logique à Ouazzane, où la création d’une structure médico-chirurgicale de proximité dans le secteur liberal vise à briser l’isolement sanitaire d’une région enclavée.
Les habitants n’auront plus à parcourir des centaines de kilomètres pour une simple consultation spécialisée.
Le rôle du secteur libéral : catalyseur de la proximité
L’essor de la médecine libérale spécialisée de proximité ne s’oppose pas au service public : il le complète.
En créant des synergies avec les Groupements Sanitaires Territoriaux (GST), les cliniques privées et les centres spécialisés peuvent devenir des relais stratégiques dans le maillage national des soins.
La MSP permet d’introduire une nouvelle gouvernance sanitaire, fondée sur la coopération plutôt que la concurrence, et sur la continuité plutôt que la centralisation.
Une vision pour la santé de demain
Le Maroc de 2025 entre dans une phase charnière.
La généralisation de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) et la réforme hospitalière ouvrent la voie à un modèle où la médecine spécialisée de proximité devient un pilier de la souveraineté sanitaire.
Investir dans la MSP, c’est investir dans la prévention des drames, la réduction des inégalités, et la valorisation des compétences médicales nationales.
Soigner plus près, c’est soigner mieux.
Et c’est là tout le sens du grand projet en cours à Sala Al Jadida et à Ouazzane : redonner au citoyen marocain son droit à la santé… sans devoir faire des kilomètres pour y accéder.
L’idée est simple, mais son impact est considérable : permettre à chaque patient d’accéder à un médecin spécialiste et à des lits d’hospitalisation adaptés à moins de 20 ou 30 minutes de son domicile.
Des soins à portée de main, un diagnostic sauvé
Le coût du déplacement vers les grands centres hospitaliers reste un obstacle majeur à la prise en charge rapide des maladies.
Chaque jour, des familles renoncent à consulter faute de moyens pour payer le transport, l’hébergement ou l’accompagnement d’un proche malade, précise Dr El.bekkali.
Ces retards entraînent souvent des diagnostics tardifs, voire des pertes de chance vitales.
Une urgence cardiologique, neurologique ou digestive se joue à l’échelle de quelques heures.
Avoir un établissement équipé à 20 ou 30 minutes peut sauver une vie en cas de péritonite aiguë, ou éviter un handicap irréversible lors d’un accident vasculaire cérébral (AVC).
La médecine specialisé de proximité (MSP) n’est donc pas une simple extension du système de santé, mais un bouclier social et médical contre les inégalités territoriales, revendique Pr El bekkali.
Sala Al Jadida et Ouazzane : deux laboratoires du changement
À Sala Al Jadida, la mise en service d’une nouvelle structure spécialisée dans le secteur libéral illustre cette nouvelle approche.
Moderne, accessible, et dotée de plateaux techniques performants, pareils établissements permettent de désengorger les hôpitaux de Rabat, de Salé centre, tout en offrant à la population locale des soins spécialisés — en cardiologie, gastroentérologie, ophtalmologie, chirurgie dentaire, radiologie ou chirurgie — à proximité immédiate.
Même logique à Ouazzane, où la création d’une structure médico-chirurgicale de proximité dans le secteur liberal vise à briser l’isolement sanitaire d’une région enclavée.
Les habitants n’auront plus à parcourir des centaines de kilomètres pour une simple consultation spécialisée.
Le rôle du secteur libéral : catalyseur de la proximité
L’essor de la médecine libérale spécialisée de proximité ne s’oppose pas au service public : il le complète.
En créant des synergies avec les Groupements Sanitaires Territoriaux (GST), les cliniques privées et les centres spécialisés peuvent devenir des relais stratégiques dans le maillage national des soins.
La MSP permet d’introduire une nouvelle gouvernance sanitaire, fondée sur la coopération plutôt que la concurrence, et sur la continuité plutôt que la centralisation.
Une vision pour la santé de demain
Le Maroc de 2025 entre dans une phase charnière.
La généralisation de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) et la réforme hospitalière ouvrent la voie à un modèle où la médecine spécialisée de proximité devient un pilier de la souveraineté sanitaire.
Investir dans la MSP, c’est investir dans la prévention des drames, la réduction des inégalités, et la valorisation des compétences médicales nationales.
Soigner plus près, c’est soigner mieux.
Et c’est là tout le sens du grand projet en cours à Sala Al Jadida et à Ouazzane : redonner au citoyen marocain son droit à la santé… sans devoir faire des kilomètres pour y accéder.
