Le conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé un nouveau prêt de 500 millions de dollars destiné à améliorer la protection des populations les plus vulnérables contre les risques sanitaires et climatiques, à étendre le système de protection sociale et à renforcer la résilience face aux événements catastrophiques. Ce financement est le deuxième d’une série de trois opérations qui soutiennent le programme de réformes du gouvernement.
Le programme de «financement à l’appui de politiques de développement pour le renforcement du capital humain et un Maroc résilient» s’adresse en priorité aux populations vulnérables qui ont été les plus durement touchées par les différents chocs que le Maroc a connus depuis la pandémie de Covid‑19, notamment la sécheresse et d’autres risques liés au climat, les conflits internationaux, l’inflation et, plus récemment, le séisme d’Al Haouz, souligne la Banque mondiale dans un communiqué.
«Le Maroc, comme beaucoup d’autres pays, continue de faire face à une série de chocs, et les populations les plus vulnérables sont les plus touchées», a affirmé Jesko Hentschel, directeur pays pour le Maghreb et Malte à la Banque mondiale, cité dans le communiqué. «Les Marocains font preuve d’une forte résilience, et pour les soutenir dans cet effort, le gouvernement continuera à étendre la couverture de l’assurance maladie, à promouvoir un meilleur accès à des soins de santé abordables au niveau national, à renforcer la gouvernance dans le secteur de la santé, à soutenir la mise en œuvre du programme d’aides sociales directes, et à améliorer la protection contre les risques climatiques».
La Banque mondiale rappelle à ce sujet qu’au cours de l’année écoulée, «le gouvernement a réalisé des progrès significatifs dans la mise en œuvre des réformes». À titre d’exemple, le nombre de personnes éligibles à l’AMO (Assurance maladie obligatoire) a plus que doublé, passant de 10 millions (bénéficiaires du RAMED, le régime d’assistance médicale) à 22 millions (éligibles à l’AMO-Tadamon et à l’AMO TNS). De plus, ajoute l’institution multilatérale, le cadre juridique du secteur de la santé a été revu, ce qui a permis de réorganiser le système national de santé. Ce deuxième cycle de financement permettra aussi d’adapter les services de santé afin de mieux répondre aux risques sanitaires.
Le nouveau financement soutient également les réformes visant à créer et à mettre en œuvre le programme d’aides sociales directes annoncé par S.M. le Roi Mohammed VI en octobre 2023, «qui constitue une étape cruciale dans l’harmonisation et l’expansion du système de protection sociale», indique la même source. Le financement permettra en outre de continuer à soutenir le gouvernement dans le renforcement du cadre institutionnel et de coordination en matière de gestion des risques climatiques et des catastrophes et dans le développement de régimes d’assurance et d’autres mécanismes de solidarité pour protéger les agriculteurs, souvent vulnérables face aux sécheresses et autres événements climatiques extrêmes.
La Banque mondiale continuera à soutenir les dimensions clés des réformes de la protection sociale et de la santé au cours de la prochaine phase de mise en œuvre à venir qui comprend une évolution progressive vers une couverture universelle de l’assurance maladie et des aides sociales directes ainsi que l’expansion des régimes de retraite afin de réduire la pauvreté chez les personnes âgées.
Le programme de «financement à l’appui de politiques de développement pour le renforcement du capital humain et un Maroc résilient» s’adresse en priorité aux populations vulnérables qui ont été les plus durement touchées par les différents chocs que le Maroc a connus depuis la pandémie de Covid‑19, notamment la sécheresse et d’autres risques liés au climat, les conflits internationaux, l’inflation et, plus récemment, le séisme d’Al Haouz, souligne la Banque mondiale dans un communiqué.
«Le Maroc, comme beaucoup d’autres pays, continue de faire face à une série de chocs, et les populations les plus vulnérables sont les plus touchées», a affirmé Jesko Hentschel, directeur pays pour le Maghreb et Malte à la Banque mondiale, cité dans le communiqué. «Les Marocains font preuve d’une forte résilience, et pour les soutenir dans cet effort, le gouvernement continuera à étendre la couverture de l’assurance maladie, à promouvoir un meilleur accès à des soins de santé abordables au niveau national, à renforcer la gouvernance dans le secteur de la santé, à soutenir la mise en œuvre du programme d’aides sociales directes, et à améliorer la protection contre les risques climatiques».
La Banque mondiale rappelle à ce sujet qu’au cours de l’année écoulée, «le gouvernement a réalisé des progrès significatifs dans la mise en œuvre des réformes». À titre d’exemple, le nombre de personnes éligibles à l’AMO (Assurance maladie obligatoire) a plus que doublé, passant de 10 millions (bénéficiaires du RAMED, le régime d’assistance médicale) à 22 millions (éligibles à l’AMO-Tadamon et à l’AMO TNS). De plus, ajoute l’institution multilatérale, le cadre juridique du secteur de la santé a été revu, ce qui a permis de réorganiser le système national de santé. Ce deuxième cycle de financement permettra aussi d’adapter les services de santé afin de mieux répondre aux risques sanitaires.
Le nouveau financement soutient également les réformes visant à créer et à mettre en œuvre le programme d’aides sociales directes annoncé par S.M. le Roi Mohammed VI en octobre 2023, «qui constitue une étape cruciale dans l’harmonisation et l’expansion du système de protection sociale», indique la même source. Le financement permettra en outre de continuer à soutenir le gouvernement dans le renforcement du cadre institutionnel et de coordination en matière de gestion des risques climatiques et des catastrophes et dans le développement de régimes d’assurance et d’autres mécanismes de solidarité pour protéger les agriculteurs, souvent vulnérables face aux sécheresses et autres événements climatiques extrêmes.
La Banque mondiale continuera à soutenir les dimensions clés des réformes de la protection sociale et de la santé au cours de la prochaine phase de mise en œuvre à venir qui comprend une évolution progressive vers une couverture universelle de l’assurance maladie et des aides sociales directes ainsi que l’expansion des régimes de retraite afin de réduire la pauvreté chez les personnes âgées.