A un mois du début de la saison estivale, les perspectives des recettes touristiques pour l’année 2024 commencent d’ores et déjà à faire le tour des Rédactions, laissant présager une année faste. Après des résultats records en 2023, avec plus de 14,5 millions d’arrivées, les départements de tutelle s’attendent à un nouveau boom, surtout au vu des 14% de progression enregistrée lors du premier trimestre de l’année courante. Sauf que les touristes locaux semblent exclus de la matrice, du fait que l’offre touristique proposée localement paraît être taillée sur mesure pour les seuls touristes étrangers. En témoignent les tarifs affichés par les différents établissements touristiques, qui, une fois de plus, tutoient les sommets.
Cette situation crée un certain malaise chez les ménages, qui, malgré les aléas de la conjoncture qui érode leur pouvoir d’achat, cherchent toujours une échappatoire estivale pour se ressourcer. La frustration est d’autant plus grande lorsque l’offre locale est comparée à celles de destinations proches comme l’Espagne ou le Portugal, ou moyennement lointaines comme la Turquie qui présente l’avantage majeur d’être accessible sans visa, sans oublier la dépréciation majeure de la livre turque par rapport au dirham.
Abordables et plus que correctes en termes de qualité de services, ces destinations payées en devises sonnantes et trébuchantes par les masses marocaines des déçus de l’offre locale, plus que par les amateurs de dépaysement, sont pour la énième année consécutive au top des intentions de voyage cet été chez nos concitoyens. Mais rien n’est encore perdu ! La tutelle a annoncé, en mars dernier, une nouvelle offre touristique, qui mettrait l’accent sur « l’expérience du touriste », tout en accordant « une attention particulière au tourisme interne ».
Les prémices de cette offre ne sont pas encore perceptibles, mais il suffit d’un minimum d’efforts auprès des opérateurs touristiques, saupoudrés d’une bonne dose d’engagement et de générosité, pour rendre l’offre touristique locale plus adaptée à la demande de notre population.
Cette situation crée un certain malaise chez les ménages, qui, malgré les aléas de la conjoncture qui érode leur pouvoir d’achat, cherchent toujours une échappatoire estivale pour se ressourcer. La frustration est d’autant plus grande lorsque l’offre locale est comparée à celles de destinations proches comme l’Espagne ou le Portugal, ou moyennement lointaines comme la Turquie qui présente l’avantage majeur d’être accessible sans visa, sans oublier la dépréciation majeure de la livre turque par rapport au dirham.
Abordables et plus que correctes en termes de qualité de services, ces destinations payées en devises sonnantes et trébuchantes par les masses marocaines des déçus de l’offre locale, plus que par les amateurs de dépaysement, sont pour la énième année consécutive au top des intentions de voyage cet été chez nos concitoyens. Mais rien n’est encore perdu ! La tutelle a annoncé, en mars dernier, une nouvelle offre touristique, qui mettrait l’accent sur « l’expérience du touriste », tout en accordant « une attention particulière au tourisme interne ».
Les prémices de cette offre ne sont pas encore perceptibles, mais il suffit d’un minimum d’efforts auprès des opérateurs touristiques, saupoudrés d’une bonne dose d’engagement et de générosité, pour rendre l’offre touristique locale plus adaptée à la demande de notre population.
