Le Président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a exprimé dans un communiqué « son profond regret concernant la rupture des relations diplomatiques entre l’Algérie et le Maroc, pays piliers de l’UA ».
M. Faki a réitéré « l’entière disponibilité de l’UA à promouvoir toute initiative en vue de la reprise de leurs relations fraternelles au service de la Paix et la prospérité au Maghreb et en Afrique ».
Mardi, l'Algérie a annoncé, de manière unilatérale, la rupture des relations diplomatiques avec son le Maroc, à la suite de ce qu'elle a qualifié d'« une série d'attitudes hostiles ».
Déclarant qu'il rejette catégoriquement les justifications algériennes, le Maroc a exprimé ses regrets pour cette décision « totalement injustifiée mais attendue », vu la logique de l'escalade remarquée ces dernières semaines.
Le Maroc a ajouté qu'il restera un partenaire sincère et fidèle du peuple algérien et continuera à travailler avec sagesse et responsabilité pour le développement de relations maghrébines saines et fructueuses.
Les relations entre les deux pays sont bloquées depuis des décennies, en raison notamment des dossiers des frontières terrestres fermées depuis 1994 et de la question du Sahara.
M. Faki a réitéré « l’entière disponibilité de l’UA à promouvoir toute initiative en vue de la reprise de leurs relations fraternelles au service de la Paix et la prospérité au Maghreb et en Afrique ».
Mardi, l'Algérie a annoncé, de manière unilatérale, la rupture des relations diplomatiques avec son le Maroc, à la suite de ce qu'elle a qualifié d'« une série d'attitudes hostiles ».
Déclarant qu'il rejette catégoriquement les justifications algériennes, le Maroc a exprimé ses regrets pour cette décision « totalement injustifiée mais attendue », vu la logique de l'escalade remarquée ces dernières semaines.
Le Maroc a ajouté qu'il restera un partenaire sincère et fidèle du peuple algérien et continuera à travailler avec sagesse et responsabilité pour le développement de relations maghrébines saines et fructueuses.
Les relations entre les deux pays sont bloquées depuis des décennies, en raison notamment des dossiers des frontières terrestres fermées depuis 1994 et de la question du Sahara.
L'Union du Maghreb Arabe : un mirage qui s'éloigne davantage ?
Le ministre mauritanien des Affaires étrangères, Ismail Ould Cheikh Ahmed a déclaré ce jeudi lors d'une conférence de presse à Nouakchott que « l'Union du Maghreb arabe en tant qu'organisation régionale est actuellement paralysée en raison de la crise entre le Maroc et l'Algérie ».
L'Union du Maghreb Arabe est une organisation régionale fondée en 1989 à Marrakech, au Maroc, et se compose de 5 pays situés dans la partie occidentale du monde arabe : l'Algérie, le Maroc, la Tunisie, la Libye et la Mauritanie.
Depuis sa création, l'Union du Maghreb arabe a rencontré des obstacles pour réaliser l'unité du Maghreb. Aucun sommet n'a été organisé par les dirigeants depuis le sommet de 1994 en Tunisie.
« Nous sommes préoccupés par la situation actuelle et nous ne voulons pas qu'elle se détériore davantage. Tout ce qui touche les peuples du Maghreb touche la Mauritanie », a ajouté Cheikh Ahmed.
« Notre ambition est de construire le Maghreb arabe et de surmonter la crise qui s'est produite, et nous sommes sûrs que quelles que soient les crises et peu importe leur ampleur, il y aura une solution ». a-t-il poursuivi.
L'Union du Maghreb Arabe est une organisation régionale fondée en 1989 à Marrakech, au Maroc, et se compose de 5 pays situés dans la partie occidentale du monde arabe : l'Algérie, le Maroc, la Tunisie, la Libye et la Mauritanie.
Depuis sa création, l'Union du Maghreb arabe a rencontré des obstacles pour réaliser l'unité du Maghreb. Aucun sommet n'a été organisé par les dirigeants depuis le sommet de 1994 en Tunisie.
« Nous sommes préoccupés par la situation actuelle et nous ne voulons pas qu'elle se détériore davantage. Tout ce qui touche les peuples du Maghreb touche la Mauritanie », a ajouté Cheikh Ahmed.
« Notre ambition est de construire le Maghreb arabe et de surmonter la crise qui s'est produite, et nous sommes sûrs que quelles que soient les crises et peu importe leur ampleur, il y aura une solution ». a-t-il poursuivi.
