Qui n’a pas encore organisé son webinar, l’organisera… ce n’est pas seulement une question de mode, la tendance du moment mais un impératif en ces temps de pandémie où le danger rôde et la contamination ne prévient pas. Les sommets internationaux ne réunissent plus les chefs d’Etat dans une salle mais de façon virtuelle, ce n’est plus le corps qui est présent mais l’image.
La grande messe des pays non-alignés a montré que la visioconférence peut réunir un grand nombre d’intervenants mais également qu’elle ne suscite ni réticence ni refus de la part des participants au plus haut sommet des Etats et de la diplomatie.
Pour communiquer, échanger, la présence physique ne s’impose plus. C’est la grande leçon que le covid 19 vient d’asséner à l’humanité, comme s’il avait attendu que la technologie d’internet soit suffisamment développée pour se déclarer ! L’enseignement avait déjà pris la juste mesure des choses, la presse également, sans oublier les entreprises qui oeuvrent dans le télétravail, le secteur de l’informatique et des télécommunications.
Le webinar se généralise et les associations professionnelles y viennent d’un pas assuré, sans oublier l’entrée en force des think tank. C’est ainsi qu’il ne se passe pas un jour sans rencontres à distance entre diplomates, fonctionnaires internationaux, spécialistes et experts.
Les partis politiques ne sont pas en reste : le Parti de l’Istiqlal a ainsi organisé la récente réunion de son comité exécutif en webinar.
Le webinar fait l’économie de la présence physique et fait perdre le contact humain, au centre de la sociabilité des individus. L’effet est pervers et porteur de risques pour l’individu et pour la société. C’est l’instinct grégaire de l’Homme qui peut être remis en question comme la vie en société.
Le webinar est un média froid… il fait perdre toute chaleur humaine et relationnelle.
La grande messe des pays non-alignés a montré que la visioconférence peut réunir un grand nombre d’intervenants mais également qu’elle ne suscite ni réticence ni refus de la part des participants au plus haut sommet des Etats et de la diplomatie.
Pour communiquer, échanger, la présence physique ne s’impose plus. C’est la grande leçon que le covid 19 vient d’asséner à l’humanité, comme s’il avait attendu que la technologie d’internet soit suffisamment développée pour se déclarer ! L’enseignement avait déjà pris la juste mesure des choses, la presse également, sans oublier les entreprises qui oeuvrent dans le télétravail, le secteur de l’informatique et des télécommunications.
Le webinar se généralise et les associations professionnelles y viennent d’un pas assuré, sans oublier l’entrée en force des think tank. C’est ainsi qu’il ne se passe pas un jour sans rencontres à distance entre diplomates, fonctionnaires internationaux, spécialistes et experts.
Les partis politiques ne sont pas en reste : le Parti de l’Istiqlal a ainsi organisé la récente réunion de son comité exécutif en webinar.
Le webinar fait l’économie de la présence physique et fait perdre le contact humain, au centre de la sociabilité des individus. L’effet est pervers et porteur de risques pour l’individu et pour la société. C’est l’instinct grégaire de l’Homme qui peut être remis en question comme la vie en société.
Le webinar est un média froid… il fait perdre toute chaleur humaine et relationnelle.
Abdallah BENSMAÏN
