L'Opinion Maroc - Actuali
Consulter
GRATUITEMENT
notre journal
facebook
twitter
youtube
linkedin
instagram
search


Agora

L'Opinion : L’Occident délire de fièvre après infection par coronavirus


Rédigé par Ahmed NAJI le Mercredi 1 Avril 2020



Des virologues russes en treillis embraquent vers l'Italie
Des virologues russes en treillis embraquent vers l'Italie
Des soldats russes en Italie ? Non, ce n’est pas le Tsar Poutine qui a envoyé ses cosaques prendre Rome, c’est plutôt une centaine de virologues et médecins militaires russes qui ont été déployés, le 25 mars, à Bergame. Plus étrange encore, la présence de 36 experts médicaux chinois et de 52 médecins et infirmiers cubains (tous des communistes !) aux côtés de leurs confrères italiens, débarqués en péninsule italique dès le 12 mars pour les premiers, le 22 pour les seconds. Si ce n’était l’implosion de l’URSS, on aurait cru que les « Rouges » seraient en train d’envahir ce pays membre de l’OTAN.

L’un des « guérilleros castristes en blouse blanche » a d’ailleurs avoué qu’ils étaient en Italie pour y accomplir leur « mission révolutionnaire » ! La suspicion fut telle qu’un autre pays otanien, la Tchéquie, a saisi, le 17 mars, 680.000 masques envoyés par la Chine à l’Italie, aussitôt distribués dans ses propres hôpitaux… Avant que Prague ne s’en excuse et expédie 100.000 masques à titre de compensation.

Le compte n’y est peut-être pas, mais entre alliés, n’est-ce pas la moindre des solidarités ? Oncle Trump n’a-t-il pas aussi tenté d’obtenir l’exclusivité, pour les Etats-Unis, d’un projet de vaccin contre le coronavirus développé par un laboratoire allemand ? Berlin a répondu que « l’Allemagne n’était pas à vendre ».

Quand Macron a appelé à la solidarité budgétaire européenne pour contrer les effets économiques dévastateurs de la pandémie, d’au-delà du Rhin parvint un cinglant : « kein Geld ! » (pas d’argent).
 
Les Occidentaux ne s’y sont pas trompés, dénonçant l’aide des Chinois et des Russes aux Italiens comme de la propagande. Ça aurait été moins douteux de laisser les malades mourir.
 
Ahmed NAJI