L’un s’appelle Doukkane, le second Maftah. Le premier est photographe émérite, le deuxième est plasticien chevronné. Celui qui vous entretient est coiffeur-coupeur de verges.
Lisons ce communiqué -il renvoie à l’exposition «From master to disciple» tenue jusqu’au 30 mars à la Villa des arts de Rabat- réduit à son anorectique dimension et revoyons-nous ensuite, si graisse reprend forme.
«(…) S’accompagner l’un et l’autre, dans leur vie, dans leur art et dans cette exposition aujourd’hui. Et s’ils ont réussi aussi bien à s’accorder sur ce rythme respectueux de ce qui fait autant leur individualité que ce qui leur crée une communauté, c’est aussi parce qu’ils ont pris le temps de s’écouter et d’apprendre mutuellement de leur personnalité, de leur art et de leur univers dans une belle relation de transmission qui transcende les hiérarchies institutionnelles et usuelles du Maître et de l’Élève pour s’inscrire plutôt dans celle, mystique, des compagnons.» Trouble et troublant. Nous nous recommandons pourtant le brouhaha du silence. En nous efforçant de savoir si carouble et échoppe se baladent joyeusement dans le quartier de la reconnaissance… Certainement, si les superlatifs ne s’égarent dans la savane du surfait.
Selon le communiqué, Abderrahmane Doukkane serait l’élève de Mostafa Maftah. Et la vie, serait-elle une eau stagnante ? Peut-être dans les étangs de Bouskoura, chaleureuse voisine de Casablanca où les deux exposants font connaissance en continu et, apparemment, en continuité. Deux artistes : l’un émérite, l’autre chevronné.
Lisons ce communiqué -il renvoie à l’exposition «From master to disciple» tenue jusqu’au 30 mars à la Villa des arts de Rabat- réduit à son anorectique dimension et revoyons-nous ensuite, si graisse reprend forme.
«(…) S’accompagner l’un et l’autre, dans leur vie, dans leur art et dans cette exposition aujourd’hui. Et s’ils ont réussi aussi bien à s’accorder sur ce rythme respectueux de ce qui fait autant leur individualité que ce qui leur crée une communauté, c’est aussi parce qu’ils ont pris le temps de s’écouter et d’apprendre mutuellement de leur personnalité, de leur art et de leur univers dans une belle relation de transmission qui transcende les hiérarchies institutionnelles et usuelles du Maître et de l’Élève pour s’inscrire plutôt dans celle, mystique, des compagnons.» Trouble et troublant. Nous nous recommandons pourtant le brouhaha du silence. En nous efforçant de savoir si carouble et échoppe se baladent joyeusement dans le quartier de la reconnaissance… Certainement, si les superlatifs ne s’égarent dans la savane du surfait.
Selon le communiqué, Abderrahmane Doukkane serait l’élève de Mostafa Maftah. Et la vie, serait-elle une eau stagnante ? Peut-être dans les étangs de Bouskoura, chaleureuse voisine de Casablanca où les deux exposants font connaissance en continu et, apparemment, en continuité. Deux artistes : l’un émérite, l’autre chevronné.
Anis HAJJAM