A Khouribga, sur toutes les voies publiques et surtout devant les établissements scolaires, ce sont de véritables motocross aux rythmes de dangereuses acrobaties et aux risques et périls de leurs vies et de celles d’innocentes victimes.
Chaque année compte malheureusement son lot de morts, de traumatismes et d’handicaps graves, suite aux accidents occasionnés par ces engins à deux roues.
En effet, le nombre de motos et de grosses cylindrées qui sillonnent les artères de la ville est devenu vraiment exaspérant. Ces jeunes motocyclistes, encouragés par un certain laxisme des autorités concernées, sillonnent la ville à des vitesses vertigineuses, pour ne pas dire effroyable. Et en vrombissant leurs échappements libres, nos cascadeurs du centre de la ville brûlent les feux rouges de tous les carrefours et ronds-points et « avalent » les panneaux de stop en amorçant des virages à la corde et sur les chapeaux de roues, malgré la présence des agents de la circulation.
Et en ce mois sacré de Ramadan, c’est vraiment un spectacle infernal et terrifiant au rythme de pétarades épouvantablement assourdissantes. Ils font les grands boulevards en hordes terrorisant les usagers de la voie publique et surtout les femmes et les enfants, et ce jusqu’à des heures tardives de la nuit. Ils dérangent même les citoyens qui sont chez eux. Tous ces jeunes roulent sans casques alors qu’ils font tous les ronds points et artères de la ville.
Aujourd’hui, alors que le ministère chargé du transport a lancé l’opération d’immatriculation des cyclomoteurs, tricycles à moteur et quadricycles légers à moteur, les citoyens se demandent pourquoi ces jeunes motocyclistes qui sont devenus un véritable danger public ne sont pas interpellés ou pénalisés par les agents de la circulation même quand ils commettent des infractions.
Ainsi, en ces nuits de mois sacré des dizaines de motocyclistes sortent la nuit pour faire leurs rodéos motorisés et surtout le long des boulevards Mohammed VI et Moulay Youssef où des familles et leurs enfants sortent en quête de la fraicheur de la nuit. Les citoyens, à travers ce billet, demandent à qui de droit de lancer une campagne policière contre ces jeunes motocyclistes devenus un véritable danger public, afin d’éradiquer ce mal de la circulation urbaine et à tous les niveaux. Par conséquent, une campagne préventive et rigoureuse contre les agissements incivils et casse-cou de ces motocyclistes s’impose aujourd’hui et plus que jamais afin de sauver des vies humaines et assurer au citoyen son droit à la sérénité. Elle contribuera à réglementer ce secteur et renforcer la sécurité routière.
ELAZHAR
