En réponse à des questions orales portant sur la stratégie gouvernementale pour le transport aérien domestique, Kayouh a affirmé que la politique de l’Etat en la matière est essentiellement axée sur le désenclavement des régions peu ou pas reliées au réseau du transport aérien. Le gouvernement vise également « à encourager la culture du voyage à travers la promotion de l’accessibilité des voyages aériens. »
Pour ce faire, la compagnie Royal Air Maroc a signé un ensemble d’accords de partenariats avec les différents ministères concernés pour améliorer la connectivité du réseau aéroportuaire domestique. Les accords concernent en particulier la mise à réseau des régions sahariennes ainsi que des régions de Drâa-Tafilalt, l’Oriental et Tanger-Tétouan-Hoceïma.
Grâce à ces accords, un ensemble de lignes relient d’un côté les aéroports de Casablanca et Rabat et de l’autre les aéroports des grands centres urbains de ces régions (Dakhla, Laâyoune, Guelmim, Ouarzazate, Errachidiya, Oujda, Nador, Tetouan, Hoceïma). La politique dite « Open Sky » d’ouverture de l’espace aérien a également permis à des compagnies étrangères (notamment Air Arabia et Ryanair) d’élargir l’offre de transport aérien vers nos régions lointaines.
Selon le ministre, le gouvernement subventionne à hauteur d’un tiers du coût total des lignes domestiques RAM, soit 60 millions de dirhams. Le gouvernement subventionne Air Arabia à hauteur de 24 millions de dirhams. Selon la même source, 2,284 millions de voyageurs empruntent les lignes RAM et 364.000 autres les lignes Air Arabia grâce à cet appui.