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Jobs for Africa : 20 propositions pour faire sortir le Maroc de la crise


Rédigé par S.J Mardi 12 Mai 2020

La phase post-crise sera surement marquée par des changements à plusieurs niveaux. Quelles leçons le Maroc doit-il tirer de la pandémie ? Et quelles solutions innovantes le Royaume devra-t-il mettre en place pour sortir de la crise ? La Fondation Jobs for Africa, par la voix de son président, Jamal Belahrach, apporte des éléments de réponse à toutes ces questions.



Jamal Belahrach, président de la Fondation Jobs for Africa.
Jamal Belahrach, président de la Fondation Jobs for Africa.
La Fondation Jobs for Africa, vient de lancer un plaidoyer dans lequel elle liste 20 propositions concrètes pour rétablir la confiance, bâtir un contrat social efficient et créer des emplois durablement. Ces propositions s’inscrivent dans un contexte économique défavorable et incertain, surtout pour les pays africains. En partenariat avec l’Organisation Internationale des Employeurs (OIE) et le Bureau international du Travail (BIT), Jobs for Africa s’est appuyée sur toutes les ressources disponibles, auprès du Haut-commissariat au Plan (HCP) et d’autres organismes, pour définir les voies qui permettrait au Maroc de créer un nouveau cadre de progrès.
 
Dans ce sens, la Fondation préconise la modernisation du dialogue social afin qu’elle soit l’outil principal de co-construction entre les parties prenantes, la compétitivité et l’emploi qui doivent être au cœur des échanges entre les entreprises et les partenaires sociaux, une administration plus agile, des politiques sectorielles plus cohérentes et législation du travail plus moderne. Elle propose également un changement de paradigmes qui se traduit par des mesures fortes et inédites, afin de gagner en compétitivité et en pouvoir d’achat, et garantir une législation plus adaptée et une gouvernance plus efficace.

Pour soutenir l’emploi, Jobs For Africa recommande également l’instauration d’un SMIG à 3.500 DH sans charges sociales, la mise en place d’une TVA sociale pour compenser cette exonération, la suppression du ministère de l’Emploi au profit d’une agence dédiée à l’employabilité, la création d’une e-Anapec et d’une agence d’orientation professionnelle 2.0 dès le collège, l’établissement d’un contrat de travail unique, ou encore un plan de formation volontariste à destination de tous les demandeurs d’emploi.

La fondation préconise également un cadre de débat par le biais d’un «hackathon social» qui réunira toutes les parties prenantes en vue de co-construire une politique de l’emploi au cœur du dispositif de contrat social. À l’issue de ce dernier, une conférence sociale sera organisée pour acter la mise en œuvre et le pilotage de cette politique.
 








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