- Cahéla vous êtes bien jeune, peut-on savoir quel est votre parcours avant d'être propulsée dans le monde littéraire ?
- Effectivement, (avec un sourire). Comme dit l’adage, il n’est jamais trop tôt pour se lancer dans un domaine. Je suis étudiante en gestion immobilière et je travaille parallèlement avec des enfants d’une école grâce à mon diplôme de directrice en accueil collectif de mineur (BAFD). Mais, je n’avais pas un emploi du temps très chargé quand le processus d’écriture a commencé puisque je n’étais pas encore étudiante à l’époque. Disons qu’un jour, j’ai pris mon ordinateur et j’ai commencé à gribouiller un synopsis comme j’ai toujours eu l’habitude de le faire depuis mes 12 ans. Mais cette fois-ci, je vivais l’histoire différemment, j’ai eu besoin d’aller jusqu’au bout et puis mes proches ont lu cette esquisse. S’en suivirent trois années d’aventure créative.
- Donc vous ne rêviez pas de devenir auteure ?
Non il faut se l’avouer, je ne rêvais pas de devenir auteure. L’écriture est venue à moi comme une évidence. Quand j’étais plus jeune, c’était quelque chose d’anodin, j’adorais gribouiller quand je m’ennuyais, ou quand je passais par divers états d'âme (colère, joie, tristesse etc…). Je faisais vivre à mes personnages les émotions que je n’arrivais pas à expliquer correctement ou tout simplement que je ne souhaitais pas partager directement. C’était un peu ma manière, à moi, de tenir un journal intime sans que les autres accèdent à mes pensées. En dehors de ça, je suis une grande rêveuse, j’ai toujours adoré les histoires où se mélangent grands voyages, combats épiques et une bonne dose d’explosion magique.
- Pouvez-vous nous raconter comment « La Légende de Thessaba » a germé ?
- Quand j’avais 14 ans, mon petit frère est venu au monde. J’adorais regarder des dessins animés avec lui et surtout lui raconter des histoires. Parfois, je mettais une petite musique d’ambiance et je partais en improvisation totale. J’ai donc commencé à gribouiller « La Légende de Thessaba » sur mon ordinateur. Je voulais écrire un petit conte africain, au début, et puis tout est parti en vrille quand j’ai compris le potentiel qu’avait cette histoire (rire) !
Puis, je me suis dit qu’il n’y avait pas suffisamment d’histoires pour les enfants et les ados qui mêlent une Afrique du temps des empires, aux genres épique et fantastique. Alors que nous avons des centaines de ressources rien qu’en s’inspirant des rois et des reines ayant existé, ou encore de la mythologie yoruba ou Akan. Il me fallait créer un nouvel univers, dans lequel on peut retrouver les codes que j’aime comme la magie, la comédie ou encore le voyage initiatique, mais aussi des traces des cultures africaines que j’ai envie de faire découvrir.
- Quelle est votre routine de création littéraire ? Vous êtes plutôt du genre à voir où le vent vous mène ou est-ce que vous vous imposez une rigueur ?
- Quand il s’agit d’écrire, c’est au bon vouloir de mon cerveau, je n’arrive pas à m’imposer une charge de travail sinon je décroche vite. Il faut que ça vienne du cœur. Généralement, c’est le soir que je suis plus productive. Je me retrouve seule et mon imaginaire est en surchauffe, je vis à travers mes personnages les aventures dont j’ai toujours rêvées quand j’étais petite. Donc oui c’est plutôt la première option qui a prédominé. Pour le reste, je me laisse transporter par mes écrits.
- Revenons sur le livre. « La Légende de Thessaba » témoigne de beaucoup de scènes de la vie quotidienne, quel était le but derrière tout ça ?
Effectivement, je voulais que le livre ait un certain réalisme malgré la fiction et le monde magique des ancêtres que les personnages côtoient. La nourriture, les œuvres d’arts, les scènes au village, les fêtes traditionnelles etc… Ce sont des éléments que j’ai beaucoup détaillés car ça permet d’humaniser les personnages, de voir autre chose que seulement des héros en quête pour certains ou des éléments de décors pour d’autres. Aussi cette touche de réalisme permet de partager des modes de vie qui existent en Afrique. Il ne s’agit pas d’uniformiser les cultures africaines mais de les représenter dans leur pluralité à travers l’épopée de Thessaba.
- Avez-vous des projets parallèles à ce premier tome ? Je suppose que vous travaillez déjà sur une suite ?
Oh oui, je suis déjà en train de travailler sur le tome 2 de « La Légende de Thessaba », et j’espère en sortir 4 au total. En dehors du roman, je compte travailler sur sa BD et son film d’animation. Sinon, j’ai un recueil de cuisine pour enfants et un petit conte qui sont en train de germer dans mon laboratoire d’écrivaine. Les prochains mois et les prochaines années s’annoncent encore plus chargés.
- Effectivement, (avec un sourire). Comme dit l’adage, il n’est jamais trop tôt pour se lancer dans un domaine. Je suis étudiante en gestion immobilière et je travaille parallèlement avec des enfants d’une école grâce à mon diplôme de directrice en accueil collectif de mineur (BAFD). Mais, je n’avais pas un emploi du temps très chargé quand le processus d’écriture a commencé puisque je n’étais pas encore étudiante à l’époque. Disons qu’un jour, j’ai pris mon ordinateur et j’ai commencé à gribouiller un synopsis comme j’ai toujours eu l’habitude de le faire depuis mes 12 ans. Mais cette fois-ci, je vivais l’histoire différemment, j’ai eu besoin d’aller jusqu’au bout et puis mes proches ont lu cette esquisse. S’en suivirent trois années d’aventure créative.
- Donc vous ne rêviez pas de devenir auteure ?
Non il faut se l’avouer, je ne rêvais pas de devenir auteure. L’écriture est venue à moi comme une évidence. Quand j’étais plus jeune, c’était quelque chose d’anodin, j’adorais gribouiller quand je m’ennuyais, ou quand je passais par divers états d'âme (colère, joie, tristesse etc…). Je faisais vivre à mes personnages les émotions que je n’arrivais pas à expliquer correctement ou tout simplement que je ne souhaitais pas partager directement. C’était un peu ma manière, à moi, de tenir un journal intime sans que les autres accèdent à mes pensées. En dehors de ça, je suis une grande rêveuse, j’ai toujours adoré les histoires où se mélangent grands voyages, combats épiques et une bonne dose d’explosion magique.
- Pouvez-vous nous raconter comment « La Légende de Thessaba » a germé ?
- Quand j’avais 14 ans, mon petit frère est venu au monde. J’adorais regarder des dessins animés avec lui et surtout lui raconter des histoires. Parfois, je mettais une petite musique d’ambiance et je partais en improvisation totale. J’ai donc commencé à gribouiller « La Légende de Thessaba » sur mon ordinateur. Je voulais écrire un petit conte africain, au début, et puis tout est parti en vrille quand j’ai compris le potentiel qu’avait cette histoire (rire) !
Puis, je me suis dit qu’il n’y avait pas suffisamment d’histoires pour les enfants et les ados qui mêlent une Afrique du temps des empires, aux genres épique et fantastique. Alors que nous avons des centaines de ressources rien qu’en s’inspirant des rois et des reines ayant existé, ou encore de la mythologie yoruba ou Akan. Il me fallait créer un nouvel univers, dans lequel on peut retrouver les codes que j’aime comme la magie, la comédie ou encore le voyage initiatique, mais aussi des traces des cultures africaines que j’ai envie de faire découvrir.
- Quelle est votre routine de création littéraire ? Vous êtes plutôt du genre à voir où le vent vous mène ou est-ce que vous vous imposez une rigueur ?
- Quand il s’agit d’écrire, c’est au bon vouloir de mon cerveau, je n’arrive pas à m’imposer une charge de travail sinon je décroche vite. Il faut que ça vienne du cœur. Généralement, c’est le soir que je suis plus productive. Je me retrouve seule et mon imaginaire est en surchauffe, je vis à travers mes personnages les aventures dont j’ai toujours rêvées quand j’étais petite. Donc oui c’est plutôt la première option qui a prédominé. Pour le reste, je me laisse transporter par mes écrits.
- Revenons sur le livre. « La Légende de Thessaba » témoigne de beaucoup de scènes de la vie quotidienne, quel était le but derrière tout ça ?
Effectivement, je voulais que le livre ait un certain réalisme malgré la fiction et le monde magique des ancêtres que les personnages côtoient. La nourriture, les œuvres d’arts, les scènes au village, les fêtes traditionnelles etc… Ce sont des éléments que j’ai beaucoup détaillés car ça permet d’humaniser les personnages, de voir autre chose que seulement des héros en quête pour certains ou des éléments de décors pour d’autres. Aussi cette touche de réalisme permet de partager des modes de vie qui existent en Afrique. Il ne s’agit pas d’uniformiser les cultures africaines mais de les représenter dans leur pluralité à travers l’épopée de Thessaba.
- Avez-vous des projets parallèles à ce premier tome ? Je suppose que vous travaillez déjà sur une suite ?
Oh oui, je suis déjà en train de travailler sur le tome 2 de « La Légende de Thessaba », et j’espère en sortir 4 au total. En dehors du roman, je compte travailler sur sa BD et son film d’animation. Sinon, j’ai un recueil de cuisine pour enfants et un petit conte qui sont en train de germer dans mon laboratoire d’écrivaine. Les prochains mois et les prochaines années s’annoncent encore plus chargés.
Bon à savoir
Cahéla KOULEON est née en 2000 en Côte d'Ivoire, en plein changement social et politique. Elle arrive en France à 12 ans et vit dans une famille très active dans la promotion et la valorisation des cultures africaines en France.
Pour ce qui est de « La Légende de Thessaba » tout commence quand les Esprits et les Hommes vivaient en harmonie, ces derniers reçurent la protection du monde spirituel. Mais les humains étant ce qu'ils sont, ils s'autodétruisirent avec leur vanité et leur soif de pouvoir... se faisant la guerre et utilisant les esprits pour arriver à leurs fins.
Ainsi, la coexistence entre les deux mondes se rompit. Les siècles passèrent et les Hommes, négligeant leurs traditions, oublièrent leur véritable histoire. Mais, à l'ère des Royaumes et des Empires, un vaste bout de paradis appelé Daïli prospérait en Afrique de l'Ouest, sous le règne de la dynastie Orunmila. Alors que le trône devait être cédé à une seule et unique héritière - la princesse Thessaba - à son dix-septième anniversaire, une suite d'événements vint plonger le royaume dans les ténèbres...
Pour ce qui est de « La Légende de Thessaba » tout commence quand les Esprits et les Hommes vivaient en harmonie, ces derniers reçurent la protection du monde spirituel. Mais les humains étant ce qu'ils sont, ils s'autodétruisirent avec leur vanité et leur soif de pouvoir... se faisant la guerre et utilisant les esprits pour arriver à leurs fins.
Ainsi, la coexistence entre les deux mondes se rompit. Les siècles passèrent et les Hommes, négligeant leurs traditions, oublièrent leur véritable histoire. Mais, à l'ère des Royaumes et des Empires, un vaste bout de paradis appelé Daïli prospérait en Afrique de l'Ouest, sous le règne de la dynastie Orunmila. Alors que le trône devait être cédé à une seule et unique héritière - la princesse Thessaba - à son dix-septième anniversaire, une suite d'événements vint plonger le royaume dans les ténèbres...