Alors que les espoirs de trêve s'estompent, la communauté internationale s'inquiète surtout des retombées d'une offensive terrestre de l'armée israélienne pour les 1,4 million de personnes entassées dans la ville de Rafah adossée à la frontière fermée de l'Egypte, en majorité des déplacés vivant dans des conditions très dures.
Le bilan humain à Gaza ne cesse de s'alourdir avec la mort de 29.092 personnes tuées depuis le début de la guerre, dont 107 ces dernières 24 heures dans des dizaines de frappes nocturnes, notamment sur Rafah et Khan Younès (sud), selon le ministère de la Santé du Hamas.
Israël concentre depuis des semaines ses opérations militaires dans le sud de la bande de Gaza, à Khan Younès, ville natale du chef du Hamas à Gaza, Yahia Sinouar, cerveau présumé de l'attaque sans précédent le 7 octobre du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien, qui a déclenché la guerre.
Les troupes israéliennes se trouvent non loin de Rafah, ville à la pointe sud de Gaza où Israël menace d'entrer pour chasser le Hamas de son "dernier bastion", disant préparer des plans pour "évacuer les civils", sans autre précision.
"Le monde doit savoir et les leaders du Hamas doivent savoir - Si d'ici au ramadan, nos otages ne sont pas à la maison, les combats vont continuer partout, y compris dans la région de Rafah", a averti dimanche le ministre Benny Gantz, membre du cabinet de guerre du Premier ministre, Benjamin Netanyahu.
"Le Hamas a le choix. Ils peuvent se rendre, libérer les otages et les civils de Gaza pourront ainsi célébrer la fête du ramadan", le mois de jeûne musulman sacré qui doit commencer cette année autour du 10 mars, a dit M. Gantz.
Le 7 octobre, des commandos du Hamas infiltrés de la bande de Gaza voisine ont lancé une attaque d'une violence sans précédent contre le sud Israël, durant laquelle plus de 1.160 personnes avaient été tuées, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.
Environ 250 personnes ont été enlevées et emmenées à Gaza. Selon Israël, 130 otages y sont encore retenus, dont 30 seraient morts, après la libération fin novembre à la faveur d'une trêve de 105 otages en échange de 240 prisonniers palestiniens.
En représailles, Israël a juré d'anéantir le Hamas et lancé une offensive d'envergure dans le territoire palestinien de 362 km2 qui a provoqué, outre un bilan humain très lourd, des destructions massives, le déplacement de 1,7 des 2,4 millions d'habitants et une crise humanitaire catastrophique selon l'ONU.
Donnant le ton la semaine dernière, M. Netanyahu a dit viser "une victoire totale" contre le Hamas qui a pris le pouvoir en 2007 à Gaza, mouvement qualifié de "terroriste" par Israël comme les Etats-Unis et l'Union européenne.
"Quiconque veut nous empêcher de mener une opération à Rafah nous dit en fait de perdre la guerre. Je ne vais pas céder à cela", a-t-il lancé.
Selon M. Gantz, une offensive terrestre à Rafah se ferait dans le cadre d'un dialogue avec les "partenaires américains et égyptiens", "en facilitant l'évacuation des civils" pour "minimiser (...) autant que possible" le nombre de victimes civiles.
Israël n'a pas dit où et comment ces civils seraient évacués mais l'Egypte a exprimé son rejet de tout "déplacement forcé" des Palestiniens vers son territoire.
Après avoir soumis Gaza à un déluge de feu, l'armée israélienne y a lancé le 27 octobre une offensive terrestre et déploré la mort de 235 soldats.
De violents combats se déroulent lundi à Khan Younès, selon des témoins. L'hôpital Nasser pris d'assaut par l'armée israélienne est hors service, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Hamas. Mais les autorités israéliennes ont affirmé que l'établissement était "opérationnel pendant toutes les activités des troupes" et avoir "facilité son approvisionnement".
Les soldats y ont pénétré jeudi sur la base de renseignements selon lesquels des otages y sont retenus, et ont arrêté une centaine de personnes.
Malgré une guerre destructrice, les Etats-Unis, principal allié d'Israël, ont menacé de bloquer un projet de résolution algérien au Conseil de sécurité de l'ONU exigeant "un cessez-le-feu humanitaire immédiat", qui doit être soumis au vote mardi. Les négociations entre médiateurs internationaux en vue d'une trêve piétinent.
Lundi à La Haye, la Cour internationale de justice (CIJ), plus haute juridiction de l'ONU, commence à examiner les conséquences juridiques de l'occupation par Israël de territoires palestiniens depuis 1967.
Cette année-là, Israël s'est emparé de la Cisjordanie, de Jérusalem-Est et de Gaza. Les deux premiers territoires sont toujours occupés ; Israël s'est retiré de Gaza en 2005 et y a imposé un blocus à partir de 2007.
"Les Palestiniens subissent le colonialisme et l'apartheid", a déclaré le chef de la diplomatie palestinienne, Riad Al-Maliki, devant la CIJ.
Le bilan humain à Gaza ne cesse de s'alourdir avec la mort de 29.092 personnes tuées depuis le début de la guerre, dont 107 ces dernières 24 heures dans des dizaines de frappes nocturnes, notamment sur Rafah et Khan Younès (sud), selon le ministère de la Santé du Hamas.
Israël concentre depuis des semaines ses opérations militaires dans le sud de la bande de Gaza, à Khan Younès, ville natale du chef du Hamas à Gaza, Yahia Sinouar, cerveau présumé de l'attaque sans précédent le 7 octobre du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien, qui a déclenché la guerre.
Les troupes israéliennes se trouvent non loin de Rafah, ville à la pointe sud de Gaza où Israël menace d'entrer pour chasser le Hamas de son "dernier bastion", disant préparer des plans pour "évacuer les civils", sans autre précision.
"Le monde doit savoir et les leaders du Hamas doivent savoir - Si d'ici au ramadan, nos otages ne sont pas à la maison, les combats vont continuer partout, y compris dans la région de Rafah", a averti dimanche le ministre Benny Gantz, membre du cabinet de guerre du Premier ministre, Benjamin Netanyahu.
"Le Hamas a le choix. Ils peuvent se rendre, libérer les otages et les civils de Gaza pourront ainsi célébrer la fête du ramadan", le mois de jeûne musulman sacré qui doit commencer cette année autour du 10 mars, a dit M. Gantz.
Le 7 octobre, des commandos du Hamas infiltrés de la bande de Gaza voisine ont lancé une attaque d'une violence sans précédent contre le sud Israël, durant laquelle plus de 1.160 personnes avaient été tuées, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.
Environ 250 personnes ont été enlevées et emmenées à Gaza. Selon Israël, 130 otages y sont encore retenus, dont 30 seraient morts, après la libération fin novembre à la faveur d'une trêve de 105 otages en échange de 240 prisonniers palestiniens.
En représailles, Israël a juré d'anéantir le Hamas et lancé une offensive d'envergure dans le territoire palestinien de 362 km2 qui a provoqué, outre un bilan humain très lourd, des destructions massives, le déplacement de 1,7 des 2,4 millions d'habitants et une crise humanitaire catastrophique selon l'ONU.
Donnant le ton la semaine dernière, M. Netanyahu a dit viser "une victoire totale" contre le Hamas qui a pris le pouvoir en 2007 à Gaza, mouvement qualifié de "terroriste" par Israël comme les Etats-Unis et l'Union européenne.
"Quiconque veut nous empêcher de mener une opération à Rafah nous dit en fait de perdre la guerre. Je ne vais pas céder à cela", a-t-il lancé.
Selon M. Gantz, une offensive terrestre à Rafah se ferait dans le cadre d'un dialogue avec les "partenaires américains et égyptiens", "en facilitant l'évacuation des civils" pour "minimiser (...) autant que possible" le nombre de victimes civiles.
Israël n'a pas dit où et comment ces civils seraient évacués mais l'Egypte a exprimé son rejet de tout "déplacement forcé" des Palestiniens vers son territoire.
Après avoir soumis Gaza à un déluge de feu, l'armée israélienne y a lancé le 27 octobre une offensive terrestre et déploré la mort de 235 soldats.
De violents combats se déroulent lundi à Khan Younès, selon des témoins. L'hôpital Nasser pris d'assaut par l'armée israélienne est hors service, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Hamas. Mais les autorités israéliennes ont affirmé que l'établissement était "opérationnel pendant toutes les activités des troupes" et avoir "facilité son approvisionnement".
Les soldats y ont pénétré jeudi sur la base de renseignements selon lesquels des otages y sont retenus, et ont arrêté une centaine de personnes.
Malgré une guerre destructrice, les Etats-Unis, principal allié d'Israël, ont menacé de bloquer un projet de résolution algérien au Conseil de sécurité de l'ONU exigeant "un cessez-le-feu humanitaire immédiat", qui doit être soumis au vote mardi. Les négociations entre médiateurs internationaux en vue d'une trêve piétinent.
Lundi à La Haye, la Cour internationale de justice (CIJ), plus haute juridiction de l'ONU, commence à examiner les conséquences juridiques de l'occupation par Israël de territoires palestiniens depuis 1967.
Cette année-là, Israël s'est emparé de la Cisjordanie, de Jérusalem-Est et de Gaza. Les deux premiers territoires sont toujours occupés ; Israël s'est retiré de Gaza en 2005 et y a imposé un blocus à partir de 2007.
"Les Palestiniens subissent le colonialisme et l'apartheid", a déclaré le chef de la diplomatie palestinienne, Riad Al-Maliki, devant la CIJ.