- D’importantes initiatives ont été entreprises pour encourager l’innovation dans le cadre de Digital Morocco 2030. Quels axes transversaux ont été identifiés pour le développement au Maroc ?
Nous avons identifié plusieurs axes transversaux essentiels pour notre développement : compétences, connectivité et cloud. Nous allons établir des data centers accessibles à tous, au service des citoyens et des entreprises. Il est évident que cette infrastructure est indispensable. Parmi les incitations mises en place, une attention particulière est portée à l'outsourcing et à l'export numérique. Nous connaissons bien le modèle d'offshoring avec les multinationales, mais, aujourd'hui, il est crucial de promouvoir l'exportation de produits et de services innovants. Bien sûr, il est important de soutenir l'offshoring, car ces grandes entreprises recrutent massivement et attirent les talents dans le secteur IT.
Cependant, nous avons également une multitude de PME tech et de startups offrant des solutions novatrices prêtes à s'exporter. Le marché marocain peut sembler limité, mais le potentiel africain est immense, sans oublier notre proximité avec l'Europe. Une stratégie d'exportation efficace est donc essentielle. Au sein de notre Fédération, nous avons déjà commencé à élaborer une stratégie opérationnelle, initiée durant mon précédent mandat et poursuivie après ma réélection le 18 juillet. Notre objectif est de saisir des opportunités pour nos membres, car la concurrence sur le marché est forte.
- Comment le Maroc compte soutenir l'exportation et la transformation des entreprises ?
Il est vital que le Maroc a réussi à se faire une place sur la scène internationale, car cela joue un rôle déterminant dans le développement économique du pays. La ministre et le gouvernement ont bien saisi l'importance de cette dynamique : il est impératif de soutenir la croissance nationale tout en développant des opportunités d'exportation pour les sociétés d'outsourcing, ainsi que pour les PME tech et les startups. Cette double approche permet non seulement de renforcer les capacités locales, mais aussi d'ouvrir de nouvelles perspectives sur des marchés extérieurs.
Il faut aussi faire la distinction entre les PME tech et les startups. Les PME tech, par exemple, disposent déjà d'un portefeuille de clients et d'un chiffre d'affaires stable. Certaines d'entre elles ont même réussi à s'implanter en Afrique et dans d'autres régions du monde, ce qui témoigne de leur capacité à s'exporter et à s'adapter à des environnements diversifiés. En revanche, les startups sont généralement en phase de développement. Elles se concentrent sur l'innovation et la création de solutions nouvelles, mais font souvent face à des défis liés au financement. Cette recherche de fonds est cruciale pour leur survie et leur croissance, car elle leur permet de concrétiser leurs idées et de se lancer sur le marché.
Cependant, il est important de noter que les PME tech ne se limitent pas seulement à la génération de revenus. Elles sont également désireuses d'attirer de nouveaux investisseurs pour renforcer leur position sur le marché et développer davantage leurs activités. Dans cette optique, notre stratégie inclut un soutien fort aux PME tech, car elles joueront un rôle fondamental dans la digitalisation des entreprises au Maroc. Cette transformation numérique est indispensable pour permettre aux entreprises marocaines de rester compétitives à l’échelle mondiale.
De nombreuses très petites entreprises (TPE) et PME, en particulier dans des secteurs clés comme le textile, l'agriculture et l'industrie, nécessitent une assistance pour réussir leur transition vers le numérique. Ces secteurs représentent une part significative de l'économie marocaine, et leur modernisation est essentielle pour garantir leur pérennité et leur croissance. C'est là qu'intervient le concept du Cercle Vertueux, qui revêt une grande importance. Ce cercle nous permet d'identifier les atouts nationaux et d'élaborer des stratégies pour les maximiser. Si certaines entreprises rencontrent des difficultés pour s'adapter aux nouvelles exigences du marché, il est primordial de les accompagner afin qu'elles puissent devenir efficaces, tant sur le plan national qu'international.
En soutenant cette approche, le Royaume pourra non seulement renforcer son tissu économique et local, mais aussi se positionner comme un hub stratégique pour les entreprises souhaitant s'implanter en Afrique ou dans d'autres régions. Le développement d'une telle dynamique est essentiel pour favoriser un écosystème entrepreneurial robuste, où les PME tech et les startups peuvent prospérer et contribuer à une économie innovante et durable.
- Quelle est la situation de la 5G dans le cadre du développement de l'infrastructure numérique ?
Pour le développement de l'infrastructure numérique, la collaboration entre les opérateurs télécom et l’ANRT s'avère être un atout majeur. Actuellement, une bonne coordination est déjà établie entre ces deux entités, ce qui permet de mettre en œuvre des initiatives de manière harmonieuse. La stratégie digitale, qui a été mise en place, donne une direction claire et définie, essentielle pour accélérer le développement du très haut débit. En comparant la situation d'il y a cinq ans à aujourd'hui, nous pouvons constater une nette évolution dans les infrastructures et les services offerts. Cette dynamique de progrès est encourageante et souligne l'importance de continuer sur cette lancée.
La stratégie en cours est conçue pour dynamiser encore plus la connectivité dans le pays. En effet, le développement de la connectivité à très haut débit est crucial pour répondre aux besoins croissants de la population et des entreprises. Cependant, il est également reconnu qu'il est nécessaire d'améliorer le pilotage du déploiement afin d'assurer une fluidité dans le processus. Une meilleure gestion du déploiement permettra de réduire les délais et d'optimiser les ressources utilisées. Les opérateurs télécom sont compétents et possèdent l'expertise nécessaire pour mener à bien ces projets. De plus, l’ANRT a une bonne connaissance du territoire et des lacunes qui existent dans l'infrastructure actuelle. Cela lui permet d'identifier les zones prioritaires où des améliorations sont nécessaires.
L'objectif principal de cette collaboration reste donc de fluidifier et d'accélérer le processus de déploiement afin d'améliorer la connectivité dans l'ensemble du pays. En mettant en œuvre ces actions, nous pouvons espérer non seulement une meilleure accessibilité à Internet pour tous, mais également une amélioration de la qualité des services numériques. Cela contribuera à un développement socio-économique plus inclusif et à une meilleure compétitivité du pays sur la scène internationale.
- Quels changements sont attendus pour la modernisation de l'administration publique ?
Dans le cadre de ce volet, et en tant que membre de la fédération, nous avons un rôle essentiel à jouer en matière de conseil, d'accompagnement, de coaching et d'orientation. J'ai constaté qu'il existe déjà des efforts de mutualisation et de capitalisation qui vont être mis en place, ce qui est un point très positif. La communication est également un aspect crucial, car elle permet d'assurer une bonne coordination et un pilotage global des initiatives. Cela favorise une approche cohérente et harmonisée dans le développement des services publics.
Un élément particulièrement intéressant souligné par Mme la ministre est l'idée d'un portail unique. Ce concept est révolutionnaire, car il évite la confusion actuelle où les citoyens ne savent pas vers quel site web se tourner pour accéder à un service spécifique. Avec un seul portail, tous les services seront centralisés, ce qui simplifiera considérablement l'accès à l'information et facilitera l'identification des doublons et des fonctions redondantes.
De plus, il est proposé de mettre en place un comité dédié autour de ce portail. Ce comité sera chargé d'identifier les fonctionnalités essentielles qui doivent être développées pour différents secteurs, tels que la Justice, la Santé, l'Agriculture et l'Intérieur. Cette approche collaborative permettra de s'assurer que les besoins de tous les citoyens sont pris en compte, tout en garantissant une meilleure efficacité et un service plus fluide. En somme, ce projet de portail unique représente une avancée majeure vers une administration plus moderne et plus accessible pour tous.
Nous avons identifié plusieurs axes transversaux essentiels pour notre développement : compétences, connectivité et cloud. Nous allons établir des data centers accessibles à tous, au service des citoyens et des entreprises. Il est évident que cette infrastructure est indispensable. Parmi les incitations mises en place, une attention particulière est portée à l'outsourcing et à l'export numérique. Nous connaissons bien le modèle d'offshoring avec les multinationales, mais, aujourd'hui, il est crucial de promouvoir l'exportation de produits et de services innovants. Bien sûr, il est important de soutenir l'offshoring, car ces grandes entreprises recrutent massivement et attirent les talents dans le secteur IT.
Cependant, nous avons également une multitude de PME tech et de startups offrant des solutions novatrices prêtes à s'exporter. Le marché marocain peut sembler limité, mais le potentiel africain est immense, sans oublier notre proximité avec l'Europe. Une stratégie d'exportation efficace est donc essentielle. Au sein de notre Fédération, nous avons déjà commencé à élaborer une stratégie opérationnelle, initiée durant mon précédent mandat et poursuivie après ma réélection le 18 juillet. Notre objectif est de saisir des opportunités pour nos membres, car la concurrence sur le marché est forte.
- Comment le Maroc compte soutenir l'exportation et la transformation des entreprises ?
Il est vital que le Maroc a réussi à se faire une place sur la scène internationale, car cela joue un rôle déterminant dans le développement économique du pays. La ministre et le gouvernement ont bien saisi l'importance de cette dynamique : il est impératif de soutenir la croissance nationale tout en développant des opportunités d'exportation pour les sociétés d'outsourcing, ainsi que pour les PME tech et les startups. Cette double approche permet non seulement de renforcer les capacités locales, mais aussi d'ouvrir de nouvelles perspectives sur des marchés extérieurs.
Il faut aussi faire la distinction entre les PME tech et les startups. Les PME tech, par exemple, disposent déjà d'un portefeuille de clients et d'un chiffre d'affaires stable. Certaines d'entre elles ont même réussi à s'implanter en Afrique et dans d'autres régions du monde, ce qui témoigne de leur capacité à s'exporter et à s'adapter à des environnements diversifiés. En revanche, les startups sont généralement en phase de développement. Elles se concentrent sur l'innovation et la création de solutions nouvelles, mais font souvent face à des défis liés au financement. Cette recherche de fonds est cruciale pour leur survie et leur croissance, car elle leur permet de concrétiser leurs idées et de se lancer sur le marché.
Cependant, il est important de noter que les PME tech ne se limitent pas seulement à la génération de revenus. Elles sont également désireuses d'attirer de nouveaux investisseurs pour renforcer leur position sur le marché et développer davantage leurs activités. Dans cette optique, notre stratégie inclut un soutien fort aux PME tech, car elles joueront un rôle fondamental dans la digitalisation des entreprises au Maroc. Cette transformation numérique est indispensable pour permettre aux entreprises marocaines de rester compétitives à l’échelle mondiale.
De nombreuses très petites entreprises (TPE) et PME, en particulier dans des secteurs clés comme le textile, l'agriculture et l'industrie, nécessitent une assistance pour réussir leur transition vers le numérique. Ces secteurs représentent une part significative de l'économie marocaine, et leur modernisation est essentielle pour garantir leur pérennité et leur croissance. C'est là qu'intervient le concept du Cercle Vertueux, qui revêt une grande importance. Ce cercle nous permet d'identifier les atouts nationaux et d'élaborer des stratégies pour les maximiser. Si certaines entreprises rencontrent des difficultés pour s'adapter aux nouvelles exigences du marché, il est primordial de les accompagner afin qu'elles puissent devenir efficaces, tant sur le plan national qu'international.
En soutenant cette approche, le Royaume pourra non seulement renforcer son tissu économique et local, mais aussi se positionner comme un hub stratégique pour les entreprises souhaitant s'implanter en Afrique ou dans d'autres régions. Le développement d'une telle dynamique est essentiel pour favoriser un écosystème entrepreneurial robuste, où les PME tech et les startups peuvent prospérer et contribuer à une économie innovante et durable.
- Quelle est la situation de la 5G dans le cadre du développement de l'infrastructure numérique ?
Pour le développement de l'infrastructure numérique, la collaboration entre les opérateurs télécom et l’ANRT s'avère être un atout majeur. Actuellement, une bonne coordination est déjà établie entre ces deux entités, ce qui permet de mettre en œuvre des initiatives de manière harmonieuse. La stratégie digitale, qui a été mise en place, donne une direction claire et définie, essentielle pour accélérer le développement du très haut débit. En comparant la situation d'il y a cinq ans à aujourd'hui, nous pouvons constater une nette évolution dans les infrastructures et les services offerts. Cette dynamique de progrès est encourageante et souligne l'importance de continuer sur cette lancée.
La stratégie en cours est conçue pour dynamiser encore plus la connectivité dans le pays. En effet, le développement de la connectivité à très haut débit est crucial pour répondre aux besoins croissants de la population et des entreprises. Cependant, il est également reconnu qu'il est nécessaire d'améliorer le pilotage du déploiement afin d'assurer une fluidité dans le processus. Une meilleure gestion du déploiement permettra de réduire les délais et d'optimiser les ressources utilisées. Les opérateurs télécom sont compétents et possèdent l'expertise nécessaire pour mener à bien ces projets. De plus, l’ANRT a une bonne connaissance du territoire et des lacunes qui existent dans l'infrastructure actuelle. Cela lui permet d'identifier les zones prioritaires où des améliorations sont nécessaires.
L'objectif principal de cette collaboration reste donc de fluidifier et d'accélérer le processus de déploiement afin d'améliorer la connectivité dans l'ensemble du pays. En mettant en œuvre ces actions, nous pouvons espérer non seulement une meilleure accessibilité à Internet pour tous, mais également une amélioration de la qualité des services numériques. Cela contribuera à un développement socio-économique plus inclusif et à une meilleure compétitivité du pays sur la scène internationale.
- Quels changements sont attendus pour la modernisation de l'administration publique ?
Dans le cadre de ce volet, et en tant que membre de la fédération, nous avons un rôle essentiel à jouer en matière de conseil, d'accompagnement, de coaching et d'orientation. J'ai constaté qu'il existe déjà des efforts de mutualisation et de capitalisation qui vont être mis en place, ce qui est un point très positif. La communication est également un aspect crucial, car elle permet d'assurer une bonne coordination et un pilotage global des initiatives. Cela favorise une approche cohérente et harmonisée dans le développement des services publics.
Un élément particulièrement intéressant souligné par Mme la ministre est l'idée d'un portail unique. Ce concept est révolutionnaire, car il évite la confusion actuelle où les citoyens ne savent pas vers quel site web se tourner pour accéder à un service spécifique. Avec un seul portail, tous les services seront centralisés, ce qui simplifiera considérablement l'accès à l'information et facilitera l'identification des doublons et des fonctions redondantes.
De plus, il est proposé de mettre en place un comité dédié autour de ce portail. Ce comité sera chargé d'identifier les fonctionnalités essentielles qui doivent être développées pour différents secteurs, tels que la Justice, la Santé, l'Agriculture et l'Intérieur. Cette approche collaborative permettra de s'assurer que les besoins de tous les citoyens sont pris en compte, tout en garantissant une meilleure efficacité et un service plus fluide. En somme, ce projet de portail unique représente une avancée majeure vers une administration plus moderne et plus accessible pour tous.