Mehdi Sekkouri Alaoui, président de la Fédération Marocaine des Professionnels du Sport.
- Vous avez annoncé récemment que le Salon Africa Sports Expo se tiendra du 25 au 28 mai prochain, trois années après sa suspension en 2020. Quelles en sont les retombées ?
- Fin mars 2020, on devait organiser ce qui était censé être le plus grand Salon jamais organisé en Afrique et dans le monde arabe. A quinze jours de l’événement pour lequel nous étions prêts, tous les événements organisés au Maroc ont été annulés à cause du Covid. Nous n’avions pas d’autre choix que de l’annuler à la dernière minute. Evidemment, ça a eu un coût et des conséquences importantes puisque tout était déjà monté. En 2021, nous n’avions toujours pas l’occasion d’organiser le Salon. Maintenant que la situation est rétablie, on a annoncé sa tenue pour 2023.
En effet, pour organiser un événement comme celui-là, il faut une année de préparation. L’annonce est faite suite aux nombreuses demandes de la part d’exposants et de partenaires.
- Les passionnés et les professionnels se retrouveront autour de quelle thématique cette fois-ci, et combien d’exposants et de visiteurs sont attendus ?
- Il y a deux sujets qui nous intéressent, liés au Covid-19. D’abord, quelle est la place prise par le sport suite à la pandémie du Covid ? Le deuxième sujet que nous traiterons est lié aux nouvelles technologies et leur impact sur la pratique sportive. Nous attendons 150 exposants qui viendront de 20 pays à peu près. Pour les quatre jours, nous attendons entre 30.000 et 40.000 visiteurs.
- A propos des nouvelles technologies, quel est leur apport dans le développement du sport ?
-Le but du Salon Africa Sports Expo est d’échanger sur le rôle que prennent de plus en plus les nouvelles technologies dans le sport. On le voit bien à travers la création de nombreuses start-ups et applications en la matière. Tout le monde a aujourd’hui des montres connectées. Tout le sport est en train d’évoluer. Je pense que c’est une bonne chose car on fait du sport de manière plus efficace. Le Salon, en tant que plateforme, permet de faire découvrir de nouvelles tendances et de nouvelles technologies à des professionnels et à des amateurs. C’est le but de ce Salon.
- Quel pays serait à l’honneur dans cette édition ?
- On a un comité scientifique qui travaille dessus. Nous avons les candidatures de trois pays avec lesquels nous sommes en train d’échanger. Le choix sera fait durant le mois d’octobre par le comité scientifique.
- Le sport est un outil diplomatique de premier plan, et un vecteur de développement économique et social. Comment y parvenir ?
- Le sport, au-delà de ce qu’il est, est devenu un vecteur diplomatique. On le voit clairement avec la Coupe du Monde au Qatar, et avec un certain nombre de pays qui utilisent le sport pour faire de la diplomatie. C’est devenu une évidence. Il est devenu également un vecteur de développement économique et social. Qu’on le veuille ou non, le sport crée de l’emploi et bien évidemment de la valeur.
- Par ailleurs, quel est l’état des lieux du secteur de l’industrie sportive au Maroc ?
- L’industrie du sport vit une évolution très positive depuis une quinzaine d’années : le Maroc accueille de grands événements internationaux, quasiment toutes les marques et enseignes s’y sont installées, des budgets importants sont consacrés aux infrastructures, etc. L’industrie est de plus en plus organisée depuis la création en juin 2021 de la Fédération Marocaine des Professionnels du Sport (FMPS).
Réunissant une cinquantaine d’entreprises, celle-ci a d’ailleurs permis au sport, enfin, d’avoir sa place au sein de la CGEM, comme n’importe quel secteur économique. Mais comme beaucoup d’autres secteurs, le sport a énormément souffert à cause de la pandémie. Nombreuses sont les entreprises qui ont dû baisser le rideau. Heureusement que les choses commencent à revenir à la normale depuis le début de l’année.
- Fin mars 2020, on devait organiser ce qui était censé être le plus grand Salon jamais organisé en Afrique et dans le monde arabe. A quinze jours de l’événement pour lequel nous étions prêts, tous les événements organisés au Maroc ont été annulés à cause du Covid. Nous n’avions pas d’autre choix que de l’annuler à la dernière minute. Evidemment, ça a eu un coût et des conséquences importantes puisque tout était déjà monté. En 2021, nous n’avions toujours pas l’occasion d’organiser le Salon. Maintenant que la situation est rétablie, on a annoncé sa tenue pour 2023.
En effet, pour organiser un événement comme celui-là, il faut une année de préparation. L’annonce est faite suite aux nombreuses demandes de la part d’exposants et de partenaires.
- Les passionnés et les professionnels se retrouveront autour de quelle thématique cette fois-ci, et combien d’exposants et de visiteurs sont attendus ?
- Il y a deux sujets qui nous intéressent, liés au Covid-19. D’abord, quelle est la place prise par le sport suite à la pandémie du Covid ? Le deuxième sujet que nous traiterons est lié aux nouvelles technologies et leur impact sur la pratique sportive. Nous attendons 150 exposants qui viendront de 20 pays à peu près. Pour les quatre jours, nous attendons entre 30.000 et 40.000 visiteurs.
- A propos des nouvelles technologies, quel est leur apport dans le développement du sport ?
-Le but du Salon Africa Sports Expo est d’échanger sur le rôle que prennent de plus en plus les nouvelles technologies dans le sport. On le voit bien à travers la création de nombreuses start-ups et applications en la matière. Tout le monde a aujourd’hui des montres connectées. Tout le sport est en train d’évoluer. Je pense que c’est une bonne chose car on fait du sport de manière plus efficace. Le Salon, en tant que plateforme, permet de faire découvrir de nouvelles tendances et de nouvelles technologies à des professionnels et à des amateurs. C’est le but de ce Salon.
- Quel pays serait à l’honneur dans cette édition ?
- On a un comité scientifique qui travaille dessus. Nous avons les candidatures de trois pays avec lesquels nous sommes en train d’échanger. Le choix sera fait durant le mois d’octobre par le comité scientifique.
- Le sport est un outil diplomatique de premier plan, et un vecteur de développement économique et social. Comment y parvenir ?
- Le sport, au-delà de ce qu’il est, est devenu un vecteur diplomatique. On le voit clairement avec la Coupe du Monde au Qatar, et avec un certain nombre de pays qui utilisent le sport pour faire de la diplomatie. C’est devenu une évidence. Il est devenu également un vecteur de développement économique et social. Qu’on le veuille ou non, le sport crée de l’emploi et bien évidemment de la valeur.
- Par ailleurs, quel est l’état des lieux du secteur de l’industrie sportive au Maroc ?
- L’industrie du sport vit une évolution très positive depuis une quinzaine d’années : le Maroc accueille de grands événements internationaux, quasiment toutes les marques et enseignes s’y sont installées, des budgets importants sont consacrés aux infrastructures, etc. L’industrie est de plus en plus organisée depuis la création en juin 2021 de la Fédération Marocaine des Professionnels du Sport (FMPS).
Réunissant une cinquantaine d’entreprises, celle-ci a d’ailleurs permis au sport, enfin, d’avoir sa place au sein de la CGEM, comme n’importe quel secteur économique. Mais comme beaucoup d’autres secteurs, le sport a énormément souffert à cause de la pandémie. Nombreuses sont les entreprises qui ont dû baisser le rideau. Heureusement que les choses commencent à revenir à la normale depuis le début de l’année.
Le sport est devenu un vecteur de développement économique et social. Il crée de l’emploi et de la valeur.
- Mais beaucoup de choses restent à faire…
- Effectivement ! Il reste beaucoup de choses à faire pour que notre secteur joue au final pleinement son rôle d’acteur majeur du sport marocain, aux côtés de l’État et du tissu associatif. Je tiens à le rappeler : le sport est un secteur économique à très fort potentiel qui n’a rien à envier aux autres secteurs dans notre pays. La dynamique insufflée par les acteurs de cette industrie depuis quelque temps laisse présager de belles perspectives.
Propos recueillis par Safaa KSAANI
Evénementiel
L’Africa Sports Expo reprend ses droits
Deux semaines avant son lancement du 26 au 29 mars 2020, le Salon dédié au sport et au bien-être en Afrique, “Africa Sports Expo”, a été annulé, à cause de la pandémie du Coronavirus. Les passionnés et les professionnels n’ont donc pas pu se retrouver pendant quatre jours autour de la thématique « L’innovation au coeur du développement de la pratique du sport pour tous ». Pour ce rendez-vous, les organisateurs avaient décidé de s’offrir un espace d’exposition beaucoup plus étendu.
Deux ans après, les organisateurs ont pu avoir une visibilité quant à la réorganisation de cet événement, en 2023. « En effet, pour organiser un événement comme celui-là, il faut une année de préparation », explique Mehdi Sekkouri Alaoui.
Par ailleurs, à la tête de l’agence STADIA, Mehdi Sekkouri est depuis une dizaine d’années intervenu sur quasiment tous les plus grands événements sportifs organisés au Maroc, dont la Coupe du Monde des Clubs FIFA, la Coupe du Monde Danone, le Grand Prix Hassan II de Tennis, le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), le Trophée des Champions, et le lancement de la NBA. En plus d’intervenir auprès de clients privés ou publics marocains ou étrangers, STADIA produit pour son compte des événements internationaux dont Africa Sports Expo, le plus grand Salon du sport en Afrique.
Deux ans après, les organisateurs ont pu avoir une visibilité quant à la réorganisation de cet événement, en 2023. « En effet, pour organiser un événement comme celui-là, il faut une année de préparation », explique Mehdi Sekkouri Alaoui.
Par ailleurs, à la tête de l’agence STADIA, Mehdi Sekkouri est depuis une dizaine d’années intervenu sur quasiment tous les plus grands événements sportifs organisés au Maroc, dont la Coupe du Monde des Clubs FIFA, la Coupe du Monde Danone, le Grand Prix Hassan II de Tennis, le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), le Trophée des Champions, et le lancement de la NBA. En plus d’intervenir auprès de clients privés ou publics marocains ou étrangers, STADIA produit pour son compte des événements internationaux dont Africa Sports Expo, le plus grand Salon du sport en Afrique.
S. K.
