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Influenceurs : Lekjaâ s’exprime sur la taxation des «créateurs de contenu»


Rédigé par Yassine Elalami le Jeudi 10 Novembre 2022

Lors du vote de la première partie du Projet de Loi des Finances 2023 par la Commission des Finances et du Développement économique, le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaâ, s’est exprimé sur la taxation des revenus perçus par les «créateurs de contenu».



Le nombre d’influenceurs en ligne augmente au Maroc. Ils sont des «créateurs de conte- nu» qui usent de leur notoriété pour gagner de l’argent. Même beaucoup d’argent. Certains tra- vaillent avec des marques dans le cadre de leurs stratégies de communication, d’autres ont fait le choix de partager leur quotidien à travers des vidéos.

La Commission des Finances et du Développement économique de la Chambre des Représentants a entamé, durant la matinée du mercredi 9 novembre, le vote de la première partie du Projet de Loi des Finances pour l’année 2023.

Dans ce cadre, Fouzi Lekjaâ, ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des Finances, a rejeté un amende- ment présenté par les groupes parlementaires des partis de l’op- position, notamment, ceux du Mouvement Populaire, du Parti du Progrès et du Socialisme et du Parti de la Justice et du Développement, visant la taxation des revenus perçus par les «créateurs de contenu» de Google, YouTube et d’autres canaux digitaux qui monétisent les contenus.

Pour eux, les créateurs de conte- nu devraient contribuer aux charges publiques, conformé- ment aux articles 39 et 40 de la Constitution, jugeant que les concernés perçoivent des revenus importants.

En effet, selon la Constitution, tous supportent, en proportion de leurs facultés contributives, les charges publiques que seule la loi peut, dans les formes prévues par la présente Constitution, créer et répartir.

Les mêmes équipes ont souligné qu’un certain nombre de pays ont imposé des taxes sur les «influenceurs et les créateurs de contenu» qui reçoivent des revenus des entreprises mondiales les plus influentes, telles que YouTube.

De son côté, Fouzi Lekjaâ a noté que les créateurs de contenus doivent être soumis à l’impôt sur le revenu et que ces passionnés des réseaux sociaux devront déclarer les gains générés par leur activité.

Instagrameurs, YouTubeurs, TikTokeurs et autres influen-ceurs seront soumis à l’impôt sur le revenu, a-t-il promis, sans pré-ciser de date.

Il est à noter que de nombreux «créateurs de contenu» maro- cains gagnent des revenus im- portants grâce aux taux de vi- sionnage élevés de leurs vidéos, et certains d’entre eux font égale- ment la promotion de certaines entreprises en échange d’une compensation financière.

Ces «nouveaux riches» ont créé un empire numérique avec peu de moyens, en prenant simple- ment quelques clichés d’une main pour des récompenses fi- nancières qui dépassent souvent l’imagination.



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