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A l'instar de beaucoup de régions marocaines, Casablanca-Settat devrait affronter, ce mois-ci, une vague de froid sans précédent. C'est en tout cas ce qu'indiquent les météorologues de chez nous. La formule "méga hiver" est déjà sur toutes les Unes nationales, voire sur toutes les lèvres.
Sans précédent, nos scientifiques l'entendent bien, mais le scénario apocalyptique annoncé par le Centre Européen de Prévisions Météorologiques à Moyen Terme (ECMWF) qui affirme que le Maroc devrait subir "un hiver invivable" car "long et froid" voire "désastreux", n'est pas conforme avec les prévisions que les spécialistes locaux viennent de rendre publiques.
En effet, la Direction générale de la météorologie (DGM) a catégoriquement démenti les récentes informations prétendument délivrées par le Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme, relatives à une prétendue vague de froid historique qui frapperait de plein fouet le Maroc en ce mois de janvier 2024.
Dans une déclaration à la presse, le responsable de la communication de la DGM, Houssain Youabed, a souligné que la situation de froid actuelle était tout à fait normale pour la saison hivernale. Il a précisé que les rayons du soleil, inclinés à la surface de la Terre à cette période de l'année, contribuent à cette baisse de température.
En ce qui a trait à ces rumeurs, Youabed a déclaré que rien ne laissait présager l'arrivée d'une vague de froid "historique". Conformément aux prédictions de la DGM, le temps devrait demeurer stable jusqu'à la fin de la semaine, avec quelques précipitations attendues dans les régions septentrionales lundi prochain. Les renseignements qui circulent sur le Centre européen sont donc déclarés faux et infondés par la DGM.
Casablanca veille au grain
C'est aussi le branle-bas de combat au niveau de la métropole blanche. Si la Lydec a déjà sorti ses grands stratagèmes pour veiller aux moindres excès de pluies, la commune de Casablanca avait, aux dernières nouvelles, alloué un budget de 3 milliards de dirhams pour renforcer le système d’assainissement des eaux usées et pluviales. Ce budget sera, d'ailleurs, réparti sur six ans.
La raison de ces préparatifs aux allures d'état d'urgence est avant toute chose de protéger certaines zones de Casablanca contre les inondations et collecter les eaux usées des lotissements en cours d’aménagement et ceux à venir dans l'optique de les acheminer jusqu’aux réseaux existants.
Houda BELABD
Sans précédent, nos scientifiques l'entendent bien, mais le scénario apocalyptique annoncé par le Centre Européen de Prévisions Météorologiques à Moyen Terme (ECMWF) qui affirme que le Maroc devrait subir "un hiver invivable" car "long et froid" voire "désastreux", n'est pas conforme avec les prévisions que les spécialistes locaux viennent de rendre publiques.
En effet, la Direction générale de la météorologie (DGM) a catégoriquement démenti les récentes informations prétendument délivrées par le Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme, relatives à une prétendue vague de froid historique qui frapperait de plein fouet le Maroc en ce mois de janvier 2024.
Dans une déclaration à la presse, le responsable de la communication de la DGM, Houssain Youabed, a souligné que la situation de froid actuelle était tout à fait normale pour la saison hivernale. Il a précisé que les rayons du soleil, inclinés à la surface de la Terre à cette période de l'année, contribuent à cette baisse de température.
En ce qui a trait à ces rumeurs, Youabed a déclaré que rien ne laissait présager l'arrivée d'une vague de froid "historique". Conformément aux prédictions de la DGM, le temps devrait demeurer stable jusqu'à la fin de la semaine, avec quelques précipitations attendues dans les régions septentrionales lundi prochain. Les renseignements qui circulent sur le Centre européen sont donc déclarés faux et infondés par la DGM.
Casablanca veille au grain
C'est aussi le branle-bas de combat au niveau de la métropole blanche. Si la Lydec a déjà sorti ses grands stratagèmes pour veiller aux moindres excès de pluies, la commune de Casablanca avait, aux dernières nouvelles, alloué un budget de 3 milliards de dirhams pour renforcer le système d’assainissement des eaux usées et pluviales. Ce budget sera, d'ailleurs, réparti sur six ans.
La raison de ces préparatifs aux allures d'état d'urgence est avant toute chose de protéger certaines zones de Casablanca contre les inondations et collecter les eaux usées des lotissements en cours d’aménagement et ceux à venir dans l'optique de les acheminer jusqu’aux réseaux existants.
Houda BELABD
Un vortex polaire guetterait les Marocains ...
Mais que diable pourrait bien être ce vortex polaire que l'on pourrait décrire comme une vaste zone froide située au-dessus du pôle Nord à une altitude d’environ 30 km ? Ce phénomène au nom de monstre qui serait en pleine activité, absorbant sur son chemin toute la chaleur qui nous "couve" ? Un phénomène capable de libérer un courant d’air glacial qui devrait se déverser sur plusieurs régions du globe, du moins en son nord. L’Europe, l’Amérique du Nord, le Maghreb et même la région MENA en seraient touchés dès ce janvier.
Ce phénomène, plus connu sous le nom de "tourbillon polaire", déjà constaté sous d'autres cieux, se manifeste par la constitution d'une circulation d'air tourbillonnaire à grande échelle dans les régions polaires de la Terre. Il se développe habituellement dans la troposphère, la couche de l'atmosphère la plus rapprochée de la surface de la Terre. Pour la Direction générale de la météorologie, l'hiver sera froid, mais pas aussi apocalyptique que l'on pourrait l'imaginer.
