La crise qui sévit dans les facultés de médecine et de pharmacie s’est invitée pour la énième fois au Parlement. En réponse aux questions des conseillers concernant les grèves des étudiants en médecine, qui ont boycotté les examens le 26 juin dernier, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui, a abordé les points de désaccord persistants à l'origine du blocage qui fait perdurer cette crise.
Abdellatif Miraoui a affirmé que "le gouvernement a répondu favorablement aux revendications des étudiants. Selon lui, l'Exécutif s’est engagé à améliorer la formation pour l’obtention du diplôme de docteur en médecine, avec des concessions significatives en ce qui concerne les thèses, le parcours de spécialisation et les indemnités... Le gouvernement, a rappelé le ministre, s’est également engagé à réviser les sanctions disciplinaires à l'encontre des étudiants protestataires et à rectifier la note de zéro qui leur a été attribuée.
Par ailleurs, Miraoui a souligné que toutes les préoccupations des étudiants concernant les études et les stages avaient été prises en compte. "La durée des stages, initialement de 2900 heures sur 7 ans, a été portée à 3200 heures, ce qui signifie une amélioration de la qualité et de la quantité de la formation pratique", a-t-il poursuivi.
Devant les conseillers, le ministre a défendu la réforme du système de formation médicale, arguant qu’il s’agit d’une priorité stratégique destinée à améliorer la qualité de la formation.
Cependant, les engagements du gouvernement n'étaient pas suffisants pour calmer la colère des étudiants. Ces derniers, ajoute le ministre, reviennent sur les accords conclus lors des séances de dialogue, juste après la tenue des assemblées générales de leur commission nationale.
Le ministre responsabilise ladite commission qui, selon lui, ramène les discussions au point de départ, compliquant le processus de résolution de cette crise. "Les discussions menées avec une douzaine d'étudiants représentant les protestataires ont permis de trouver un consensus sur plusieurs questions, mais malheureusement cela n'a abouti à un retour des étudiants dans mes facultés en raison de ladite commission", a-t-il déclaré.
Face à l'intransigeance des étudiants qui exigent la signature d’un procès-verbal actant les promesses du gouvernement, Abdellatif Miraoui a défendu le caractère sérieux des engagements de l'exécutif.
“Les mesures prises par le gouvernement ont été présentées au Parlement puis par le ministre porte-parole de cette institution. Cela dit, le gouvernement prend cette crise au sérieux, et nous n’avons pas besoin de signer des documents pour le prouver”, a indiqué Miraoui.
De ce fait, le ministre mise sur les efforts de médiation entrepris par les parlementaires de la majorité et de l'opposition pour convaincre les étudiants de passer les examens programmés la semaine prochaine, afin de sauver cette année académique et d'éviter le scénario de l'année blanche. "J'espère qu'ils laisseront les étudiants passer leurs examens. Ce n'est pas l'affaire du ministère, mais celle de tous", a-t-il conclu à la deuxième Chambre du Parlement.
L’intervention d'Abdellatif Miraoui survient alors que les futurs professionnels de santé mènent des protestations devant le Parlement, exigeant des garanties pour sortir de la crise.
Abdellatif Miraoui a affirmé que "le gouvernement a répondu favorablement aux revendications des étudiants. Selon lui, l'Exécutif s’est engagé à améliorer la formation pour l’obtention du diplôme de docteur en médecine, avec des concessions significatives en ce qui concerne les thèses, le parcours de spécialisation et les indemnités... Le gouvernement, a rappelé le ministre, s’est également engagé à réviser les sanctions disciplinaires à l'encontre des étudiants protestataires et à rectifier la note de zéro qui leur a été attribuée.
Par ailleurs, Miraoui a souligné que toutes les préoccupations des étudiants concernant les études et les stages avaient été prises en compte. "La durée des stages, initialement de 2900 heures sur 7 ans, a été portée à 3200 heures, ce qui signifie une amélioration de la qualité et de la quantité de la formation pratique", a-t-il poursuivi.
Devant les conseillers, le ministre a défendu la réforme du système de formation médicale, arguant qu’il s’agit d’une priorité stratégique destinée à améliorer la qualité de la formation.
Cependant, les engagements du gouvernement n'étaient pas suffisants pour calmer la colère des étudiants. Ces derniers, ajoute le ministre, reviennent sur les accords conclus lors des séances de dialogue, juste après la tenue des assemblées générales de leur commission nationale.
Le ministre responsabilise ladite commission qui, selon lui, ramène les discussions au point de départ, compliquant le processus de résolution de cette crise. "Les discussions menées avec une douzaine d'étudiants représentant les protestataires ont permis de trouver un consensus sur plusieurs questions, mais malheureusement cela n'a abouti à un retour des étudiants dans mes facultés en raison de ladite commission", a-t-il déclaré.
Face à l'intransigeance des étudiants qui exigent la signature d’un procès-verbal actant les promesses du gouvernement, Abdellatif Miraoui a défendu le caractère sérieux des engagements de l'exécutif.
“Les mesures prises par le gouvernement ont été présentées au Parlement puis par le ministre porte-parole de cette institution. Cela dit, le gouvernement prend cette crise au sérieux, et nous n’avons pas besoin de signer des documents pour le prouver”, a indiqué Miraoui.
De ce fait, le ministre mise sur les efforts de médiation entrepris par les parlementaires de la majorité et de l'opposition pour convaincre les étudiants de passer les examens programmés la semaine prochaine, afin de sauver cette année académique et d'éviter le scénario de l'année blanche. "J'espère qu'ils laisseront les étudiants passer leurs examens. Ce n'est pas l'affaire du ministère, mais celle de tous", a-t-il conclu à la deuxième Chambre du Parlement.
L’intervention d'Abdellatif Miraoui survient alors que les futurs professionnels de santé mènent des protestations devant le Parlement, exigeant des garanties pour sortir de la crise.