Alors que la tension continue de monter au sujet du tant attendu cadre référentiel des fonctionnaires de l’Éducation nationale, la tutelle vient d’adresser une correspondance officielle où elle appelle la direction de la TGR à l’activation de la procédure à l’encontre de 47.000 enseignants.
La correspondance adressée au directeur des dépenses du personnel, signée par le secrétaire général du ministère de l'Éducation nationale, du Préscolaire et du Sport, Younes Shimi, donne effet à la procédure de la retenue sur le salaire de certains grévistes pour « absence illégale du travail », conformément à 47 ordonnances présentées à cet effet par le ministère.
Pour sa part, le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, avait affirmé lors d’un point de presse, tenu le 9 novembre, que le gouvernement « n’a pas fermé et ne fermera pas la porte du dialogue avec les enseignants ».
Interrogé sur ladite procédure, Baitas avait défendu la légalité de la retenue sur les salaires des enseignants en grève, regrettant le « gaspillage du temps des élèves » malgré la disposition du gouvernement au dialogue.
Le responsable gouvernemental a rappelé qu’il s’agit d’une disposition légale qui ne peut pas être enfreinte par l’Exécutif. « Le gouvernement serait obligé d’appliquer les dispositions légales nécessaires », a-t-il dit.
Dans un autre registre, le ministre de l'Éducation, Chakib Benmoussa, a noté, en réponse aux interventions des parlementaires lors de la discussion du budget sectoriel de son département au titre de l'année 2024, que « plusieurs enseignants ont plutôt cru en « les fausses allégations » diffusées sur les plateformes de réseaux sociaux autour dudit statut », soulignant que « l’intention du ministère était bonne, mais la lecture des dispositions du nouveau cadre s'est révélée être à contre-courant, faute de communication adéquate », a-t-il reconnu.
Pour rappel, la grève des enseignants de l’école publique a démarré le 5 octobre. Depuis lors, environ 8 millions d’heures d’enseignement dans plus de 12.000 établissements n’ont pas été assurées, selon des statistiques officieuses.
La correspondance adressée au directeur des dépenses du personnel, signée par le secrétaire général du ministère de l'Éducation nationale, du Préscolaire et du Sport, Younes Shimi, donne effet à la procédure de la retenue sur le salaire de certains grévistes pour « absence illégale du travail », conformément à 47 ordonnances présentées à cet effet par le ministère.
Pour sa part, le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, avait affirmé lors d’un point de presse, tenu le 9 novembre, que le gouvernement « n’a pas fermé et ne fermera pas la porte du dialogue avec les enseignants ».
Interrogé sur ladite procédure, Baitas avait défendu la légalité de la retenue sur les salaires des enseignants en grève, regrettant le « gaspillage du temps des élèves » malgré la disposition du gouvernement au dialogue.
Le responsable gouvernemental a rappelé qu’il s’agit d’une disposition légale qui ne peut pas être enfreinte par l’Exécutif. « Le gouvernement serait obligé d’appliquer les dispositions légales nécessaires », a-t-il dit.
Dans un autre registre, le ministre de l'Éducation, Chakib Benmoussa, a noté, en réponse aux interventions des parlementaires lors de la discussion du budget sectoriel de son département au titre de l'année 2024, que « plusieurs enseignants ont plutôt cru en « les fausses allégations » diffusées sur les plateformes de réseaux sociaux autour dudit statut », soulignant que « l’intention du ministère était bonne, mais la lecture des dispositions du nouveau cadre s'est révélée être à contre-courant, faute de communication adéquate », a-t-il reconnu.
Pour rappel, la grève des enseignants de l’école publique a démarré le 5 octobre. Depuis lors, environ 8 millions d’heures d’enseignement dans plus de 12.000 établissements n’ont pas été assurées, selon des statistiques officieuses.