A la suite des perturbations qui ont été enregistrées lors de la vente des billets pour les matchs du Raja et du Wydad, respectivement contre Al-Ahly et CR Belouizdad en quarts de finale de la Ligue des champions d’Afrique de football, le directeur général de Casablanca Events et Animation, Mohamed Jouahri, a été convoqué, dans une lettre qui lui a été adressée, à une réunion au Conseil de la ville, et ce pour discuter, entre autres, de la «mauvaise» gestion du Complexe Mohammed V et de l’accord de gestion déléguée dudit complexe.
En lieu et place de la vente des billets sur les plateformes électroniques, la société a décidé à la dernière minute de le faire aux guichets physiques, alors que cette pratique a été abandonnée au regard des problèmes qu’elle engendre. Cette annonce a provoqué des scènes de pagaille devant les agences mandatées pour vendre les billets des deux matchs.
Suite à cette décision de revenir à la vente aux guichets physiques, le Raja avait publié un communiqué où il nie avoir été consulté par la société concernant la commercialisation des billets du match Raja-Al Ahly.
« Suite à la publication ce mardi du communiqué de la société Casa Events concernant l’opération de vente des billets du match Raja-Al Ahly, la direction du Raja nie avoir pris une quelconque décision à ce sujet, ou avoir été consultée au sujet du mode d’organisation pour ce match », a précisé le club. De leurs côtés, les adhérents du WAC ont publié un communiqué où ils accusent la société précitée de « vivre encore dans l’époque de la pierre taillée au lieu de se mettre à l’ère du digital ».
Les supporters wydadis considèrent que la vente des tickets en papier a été souvent synonyme d’atteinte à la dignité du public et une occasion pour la relance du marché noir. Comme l’a si bien dit le communiqué des adhérents du WAC, le retour aux guichets physiques est une atteinte à la dignité humaine.
Pire encore, après le match du Raja, des photos ont circulé sur les réseaux sociaux, montrant le complexe dans un état « lamentable ». Des ordures jetées partout ont été filmées par les supporters, choqués de voir le stade ressembler à une « poubelle ». En tant que premier responsable de la société chargée de la gestion du complexe, Mohamed Jouahri doit expliquer ce qui s’est passé. De plus, l’accès des supporters au stade a été critiqué sur les réseaux sociaux. Ils devaient s’y rendre des heures avant, même s’ils disposaient de leur ticket.
En lieu et place de la vente des billets sur les plateformes électroniques, la société a décidé à la dernière minute de le faire aux guichets physiques, alors que cette pratique a été abandonnée au regard des problèmes qu’elle engendre. Cette annonce a provoqué des scènes de pagaille devant les agences mandatées pour vendre les billets des deux matchs.
Suite à cette décision de revenir à la vente aux guichets physiques, le Raja avait publié un communiqué où il nie avoir été consulté par la société concernant la commercialisation des billets du match Raja-Al Ahly.
« Suite à la publication ce mardi du communiqué de la société Casa Events concernant l’opération de vente des billets du match Raja-Al Ahly, la direction du Raja nie avoir pris une quelconque décision à ce sujet, ou avoir été consultée au sujet du mode d’organisation pour ce match », a précisé le club. De leurs côtés, les adhérents du WAC ont publié un communiqué où ils accusent la société précitée de « vivre encore dans l’époque de la pierre taillée au lieu de se mettre à l’ère du digital ».
Les supporters wydadis considèrent que la vente des tickets en papier a été souvent synonyme d’atteinte à la dignité du public et une occasion pour la relance du marché noir. Comme l’a si bien dit le communiqué des adhérents du WAC, le retour aux guichets physiques est une atteinte à la dignité humaine.
Pire encore, après le match du Raja, des photos ont circulé sur les réseaux sociaux, montrant le complexe dans un état « lamentable ». Des ordures jetées partout ont été filmées par les supporters, choqués de voir le stade ressembler à une « poubelle ». En tant que premier responsable de la société chargée de la gestion du complexe, Mohamed Jouahri doit expliquer ce qui s’est passé. De plus, l’accès des supporters au stade a été critiqué sur les réseaux sociaux. Ils devaient s’y rendre des heures avant, même s’ils disposaient de leur ticket.
Casa Events, les failles continuent
Certes la goutte qui a fait déborder le vase est l’état lamentable des gradins du Complexe Mohammed V juste avant le match Wydad-CR Belouizdad, dimanche 24 avril. Mais, les ‘bêtises’ de Casa Events ne datent pas d’aujourd’hui, estiment nombre d’observateurs. Les multiples rénovations que subit à longueur d’année le Complexe phare du Royaume, acculant le Wydad et le Raja, deux locomotives du football national, à évoluer loin de leurs bases, en sont l’illustration parfaite. Les Winners, les Ultras Eagle et les Green Boys n’ont cessé d’interpeller la société sur le phénomène de billets falsifiés, un problème à quoi Casa Events n’a pour le moment pas encore trouvé une solution efficace.
