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Zara a décidé de retirer sa récente campagne intitulée "The Jacket", suite au tollé qu'elle a suscité. "La campagne, conçue en juillet et photographiée en septembre, présente une série d'images de sculptures inachevées dans l'atelier d'un sculpteur et a été créée dans le seul but de mettre en valeur des vêtements fabriqués à la main dans un contexte artistique" lit-on dans le communiqué de presse que la marque a adressé à son public..
La chaîne de distribution de mode espagnole est, en effet, au cœur d'une vaste controverse à la suite de sa récente campagne publicitaire. Cette dernière, qui mettait en scène des statues amputées de leurs membres et entourées de débris, a suscité des comparaisons avec des scènes de destruction dans la bande de Gaza et a été interprétée, par un grand nombre d'internautes, comme de la provocation à l'égard des musulmans du monde entier, en général, et vis-à-vis des victimes palestiniennes, en particulier. Des appels au boycott ont immédiatement été lancés.
La chaîne de distribution de mode espagnole est, en effet, au cœur d'une vaste controverse à la suite de sa récente campagne publicitaire. Cette dernière, qui mettait en scène des statues amputées de leurs membres et entourées de débris, a suscité des comparaisons avec des scènes de destruction dans la bande de Gaza et a été interprétée, par un grand nombre d'internautes, comme de la provocation à l'égard des musulmans du monde entier, en général, et vis-à-vis des victimes palestiniennes, en particulier. Des appels au boycott ont immédiatement été lancés.
Ainsi, si la marque de prêt-à-porter s'est vue, ces derniers jours, sous les feux de la rampe, ce n'est pas pour ses nouvelles créations vestimentaires, mais pour sa propagande publicitaire jugée "ambiguë" car suspectée de "transmettre des messages subliminaux et des prises de position déguisées".
Malentendu ou sous-entendu, ce "hot potato" a fait que Amancio Ortega, fondateur de Zara et 14e personne la plus riche du monde avec une fortune estimée à 75 milliards de dollars américains, se retrouve, en ce moment, en porte-à-faux avec la presse féminine du monde arabe.
Malentendu ou sous-entendu, ce "hot potato" a fait que Amancio Ortega, fondateur de Zara et 14e personne la plus riche du monde avec une fortune estimée à 75 milliards de dollars américains, se retrouve, en ce moment, en porte-à-faux avec la presse féminine du monde arabe.
Rappelons que ce n’est pas la première fois que Zara se trouve au cœur d’une telle polémique. En 2021, la marque avait déjà fait face à des réactions négatives après que Vanessa Perilman, sa directrice de création, a publié des commentaires jugés antipalestiniens sur les réseaux sociaux.
Hazem Harb, artiste palestinien, a quant à lui fait part de son indignation sur Instagram, reprochant à la marque d'utiliser l'imagerie de la mort et de la destruction à des fins commerciales - une démarche qu'il a qualifiée de complice.
Hazem Harb, artiste palestinien, a quant à lui fait part de son indignation sur Instagram, reprochant à la marque d'utiliser l'imagerie de la mort et de la destruction à des fins commerciales - une démarche qu'il a qualifiée de complice.
