Des frappes aériennes ont visé la ville de Khan Younès et celle de Rafah, à la pointe sud de la bande de Gaza, selon un journaliste de l'AFP. Le ministère de la Santé du Hamas a affirmé que les bombardements avaient fait 110 morts dans la nuit à travers le territoire assiégé par Israël depuis le début des hostilités le 7 octobre.
Plus de quatre mois après le début de la guerre déclenchée à la suite d'une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien, environ 2,2 millions de personnes, soit l'immense majorité de la population de la bande de Gaza, sont menacées de famine, selon l'ONU.
"Toutes les couches de la société palestinienne souffrent gravement, nous avons atteint le stade de l'extrême pauvreté et de la faim, nous n'avons pas les moyens d'acheter de la nourriture, des boissons ou n'importe quel produit au marché", a déclaré à l'AFP Zarifa Hamad, 62 ans, une femme déplacée vivant dans le camp de Jabaliya (nord).
"Nous fuyons d'un endroit à l'autre, les enfants meurent de faim, les personnes âgées meurent de faim, de diabète, de tension artérielle (...). Chaque enfant à qui vous posez la question vous dira 'j'ai faim'", a-t-elle ajouté.
Soumise au feu vert d'Israël, l'aide humanitaire, toujours insuffisante, entre à Gaza essentiellement par Rafah via l'Egypte, mais son acheminement vers le nord est rendu presque impossible par les destructions et les combats.
Pour tenter de sortir de l'impasse, une délégation israélienne menée par le chef du Mossad (service des renseignements extérieurs israéliens), David Barnea, se rend vendredi à Paris dans l'espoir de "débloquer" les pourparlers en vue d'une nouvelle trêve avec le Hamas, selon des médias israéliens.
Jeudi, le conseiller du président américain Joe Biden pour le Moyen-Orient, Brett McGurk, était lui en Israël, après une étape au Caire où le chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, s'est aussi rendu cette semaine.
Un plan discuté à Paris fin janvier prévoyait une pause de six semaines dans les combats et la libération de 200 à 300 prisonniers palestiniens en échange de 35 à 40 otages détenus par le Hamas, selon une source du Hamas.
Quelque 250 personnes avaient été enlevées et emmenées à Gaza le 7 octobre, lorsque des commandos du mouvement palestinien infiltrés de la bande de Gaza ont mené une attaque dans le sud d'Israël qui a fait plus de 1.160 morts, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.
D'après Israël, 130 otages sont encore détenus à Gaza, dont 30 seraient morts, après une libération, à la faveur d'une première trêve fin novembre, de 105 otages en échange de 240 prisonniers palestiniens.
En représailles à l'attaque du Hamas, Israël a juré d'anéantir le mouvement islamiste palestinien, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007 et est considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis et l'Union européenne. L'armée israélienne a lancé une offensive qui a fait 29.514 morts à Gaza, en grande majorité des civils, selon le dernier bilan vendredi du ministère de la Santé du Hamas.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a soumis jeudi soir au cabinet de sécurité un plan pour l'après-guerre dans la bande de Gaza, selon des médias israéliens.
Ce plan, qui rappelle en préambule les objectifs de démanteler le Hamas et le Jihad islamique à Gaza, prévoit notamment la gestion du territoire par des responsables locaux, ainsi que le démantèlement de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).
Le patron de cette agence qui emploie quelque 30.000 personnes dans les territoires occupés palestiniens, au Liban, en Jordanie et en Syrie, où elle gère notamment écoles et hôpitaux, a indiqué jeudi que l'Unrwa avait atteint un "point de rupture".
L'agence est au centre d'une controverse depuis qu'Israël a accusé 12 de ses employés d'être impliqués dans l'attaque du 7 octobre, dont l'agence s'est immédiatement séparée. Mais même si "jusqu'à maintenant, aucune preuve n'a été partagée par Israël avec l'Unrwa", 16 pays ont suspendu leur financement, pour un total de 450 millions de dollars, a ajouté son patron, Philippe Lazzarini, prévenant que les opérations de l'agence à travers la région allaient être "gravement compromises à partir de mars".
Plus de quatre mois après le début de la guerre déclenchée à la suite d'une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien, environ 2,2 millions de personnes, soit l'immense majorité de la population de la bande de Gaza, sont menacées de famine, selon l'ONU.
"Toutes les couches de la société palestinienne souffrent gravement, nous avons atteint le stade de l'extrême pauvreté et de la faim, nous n'avons pas les moyens d'acheter de la nourriture, des boissons ou n'importe quel produit au marché", a déclaré à l'AFP Zarifa Hamad, 62 ans, une femme déplacée vivant dans le camp de Jabaliya (nord).
"Nous fuyons d'un endroit à l'autre, les enfants meurent de faim, les personnes âgées meurent de faim, de diabète, de tension artérielle (...). Chaque enfant à qui vous posez la question vous dira 'j'ai faim'", a-t-elle ajouté.
Soumise au feu vert d'Israël, l'aide humanitaire, toujours insuffisante, entre à Gaza essentiellement par Rafah via l'Egypte, mais son acheminement vers le nord est rendu presque impossible par les destructions et les combats.
Pour tenter de sortir de l'impasse, une délégation israélienne menée par le chef du Mossad (service des renseignements extérieurs israéliens), David Barnea, se rend vendredi à Paris dans l'espoir de "débloquer" les pourparlers en vue d'une nouvelle trêve avec le Hamas, selon des médias israéliens.
Jeudi, le conseiller du président américain Joe Biden pour le Moyen-Orient, Brett McGurk, était lui en Israël, après une étape au Caire où le chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, s'est aussi rendu cette semaine.
Un plan discuté à Paris fin janvier prévoyait une pause de six semaines dans les combats et la libération de 200 à 300 prisonniers palestiniens en échange de 35 à 40 otages détenus par le Hamas, selon une source du Hamas.
Quelque 250 personnes avaient été enlevées et emmenées à Gaza le 7 octobre, lorsque des commandos du mouvement palestinien infiltrés de la bande de Gaza ont mené une attaque dans le sud d'Israël qui a fait plus de 1.160 morts, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.
D'après Israël, 130 otages sont encore détenus à Gaza, dont 30 seraient morts, après une libération, à la faveur d'une première trêve fin novembre, de 105 otages en échange de 240 prisonniers palestiniens.
En représailles à l'attaque du Hamas, Israël a juré d'anéantir le mouvement islamiste palestinien, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007 et est considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis et l'Union européenne. L'armée israélienne a lancé une offensive qui a fait 29.514 morts à Gaza, en grande majorité des civils, selon le dernier bilan vendredi du ministère de la Santé du Hamas.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a soumis jeudi soir au cabinet de sécurité un plan pour l'après-guerre dans la bande de Gaza, selon des médias israéliens.
Ce plan, qui rappelle en préambule les objectifs de démanteler le Hamas et le Jihad islamique à Gaza, prévoit notamment la gestion du territoire par des responsables locaux, ainsi que le démantèlement de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).
Le patron de cette agence qui emploie quelque 30.000 personnes dans les territoires occupés palestiniens, au Liban, en Jordanie et en Syrie, où elle gère notamment écoles et hôpitaux, a indiqué jeudi que l'Unrwa avait atteint un "point de rupture".
L'agence est au centre d'une controverse depuis qu'Israël a accusé 12 de ses employés d'être impliqués dans l'attaque du 7 octobre, dont l'agence s'est immédiatement séparée. Mais même si "jusqu'à maintenant, aucune preuve n'a été partagée par Israël avec l'Unrwa", 16 pays ont suspendu leur financement, pour un total de 450 millions de dollars, a ajouté son patron, Philippe Lazzarini, prévenant que les opérations de l'agence à travers la région allaient être "gravement compromises à partir de mars".