Depuis la grande marche nationale du 15 octobre à Rabat, la mobilisation n’a cessé de s’étendre dans de nombreuses villes. Au total, ce ne sont pas moins de 112 manifestations qui ont été organisées dans 60 villes, depuis le début des bombardements à Gaza.
Dimanche dernier, une nouvelle marée humaine, noire, rouge et verte a déferlé sur l’avenue 2 mars à Casablanca. Sur plusieurs kilomètres, un fourmillement de manifestants a défilé pour dénoncer les bombardements, actuellement en pause, suite à l’accord négocié par le Qatar, avec l'appui des Etats-Unis et de l'Egypte, qui prévoit quatre jours de trêve, l'entrée d'aide humanitaire à Gaza depuis l'Egypte ainsi que la libération de prisonniers palestiniens détenus en Israël et des « otages ».
Cette trêve, qui s'achève mardi à 05h00 GMT, a aussi permis l'entrée de centaines de camions chargés d'aide humanitaire dans la bande de Gaza, assiégée et dévastée par sept semaines de frappes israéliennes.
Dans le cortège, des femmes, des hommes et des enfants ont scandé des slogans de solidarité avec le peuple palestinien et ont exprimé leur hostilité vis-à-vis du régime israélien.
Certains manifestants se sont également mis à piétiner et brûler des drapeaux d’Israël et des Etats-Unis, qu’ils tiennent également responsables de ce massacre qui a causé la mort de 14.000 Palestiniens, dont plus de 6.000 enfants.
Les villes de Tanger et de Rabat ont également été le théâtre de larges manifestations où les pancartes brandies traduisaient la colère des populations : «Ma promesse et mon serment, mon sang est palestinien», «A bas le sionisme», «Les forces de l’occupation tuent vos frères… Agissez ! ».
Au moment où le peuple marocain se mobilise en faveur de la cause palestinienne, l’Etat marocain ne ménage pas d’efforts pour activer la communauté internationale en faveur d’une résolution éminente de la situation.
Au nom du Royaume, le Chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, a rejeté “toutes les solutions et idées visant à déplacer ou à déporter les Palestiniens de leur territoire et à mettre en danger la sécurité des pays voisins”. En effet, le gouvernement de Benjamin Netanyahu, le plus extrême des cabinets israéliens depuis des années, pousse vers cet exode collectif des habitants gazaouis au mépris des mises en garde de l’Egypte qui redoute fort bien ce scénario. Le Caire craint de se voir empêtré dans une situation critique avec des milliers de réfugiés dans le désert du Sinaï.
Le Maroc a rappelé qu’il ne saurait y avoir de paix durable au Proche Orient sans qu’il y ait deux Etats, un israélien et un palestinien, vivant côte à côte dans les frontières tracées par les Résolutions des Nations Unies. Nasser Bourita a souligné “l'impératif de lancer un véritable processus de paix qui mène à la solution à deux États, avec un État palestinien dans les frontières du 4 juin 1967, avec Al Qods-Est comme capitale”.
Aussi, le ministre a-t-il insisté, au nom du Maroc, sur l’urgence d’ouvrir davantage les corridors humanitaires et sur l’obligation de respecter le droit international qui interdit le ciblage des populations civiles.
Il convient de noter que Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods, a donné Ses Hautes Instructions pour l’envoi d’une aide humanitaire d’urgence aux populations palestiniennes.
Ces aides comprennent des quantités importantes de denrées alimentaires, de produits médicaux et d’eau, précise le ministère dans un communiqué, notant que les modalités de l’envoi de cette aide d’urgence seront arrêtées avec les autorités égyptiennes et palestiniennes.
Cette Haute Décision Royale s’inscrit dans le cadre de l’engagement constant de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en faveur de la cause palestinienne.
Dimanche dernier, une nouvelle marée humaine, noire, rouge et verte a déferlé sur l’avenue 2 mars à Casablanca. Sur plusieurs kilomètres, un fourmillement de manifestants a défilé pour dénoncer les bombardements, actuellement en pause, suite à l’accord négocié par le Qatar, avec l'appui des Etats-Unis et de l'Egypte, qui prévoit quatre jours de trêve, l'entrée d'aide humanitaire à Gaza depuis l'Egypte ainsi que la libération de prisonniers palestiniens détenus en Israël et des « otages ».
Cette trêve, qui s'achève mardi à 05h00 GMT, a aussi permis l'entrée de centaines de camions chargés d'aide humanitaire dans la bande de Gaza, assiégée et dévastée par sept semaines de frappes israéliennes.
Dans le cortège, des femmes, des hommes et des enfants ont scandé des slogans de solidarité avec le peuple palestinien et ont exprimé leur hostilité vis-à-vis du régime israélien.
Certains manifestants se sont également mis à piétiner et brûler des drapeaux d’Israël et des Etats-Unis, qu’ils tiennent également responsables de ce massacre qui a causé la mort de 14.000 Palestiniens, dont plus de 6.000 enfants.
Les villes de Tanger et de Rabat ont également été le théâtre de larges manifestations où les pancartes brandies traduisaient la colère des populations : «Ma promesse et mon serment, mon sang est palestinien», «A bas le sionisme», «Les forces de l’occupation tuent vos frères… Agissez ! ».
Au moment où le peuple marocain se mobilise en faveur de la cause palestinienne, l’Etat marocain ne ménage pas d’efforts pour activer la communauté internationale en faveur d’une résolution éminente de la situation.
Au nom du Royaume, le Chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, a rejeté “toutes les solutions et idées visant à déplacer ou à déporter les Palestiniens de leur territoire et à mettre en danger la sécurité des pays voisins”. En effet, le gouvernement de Benjamin Netanyahu, le plus extrême des cabinets israéliens depuis des années, pousse vers cet exode collectif des habitants gazaouis au mépris des mises en garde de l’Egypte qui redoute fort bien ce scénario. Le Caire craint de se voir empêtré dans une situation critique avec des milliers de réfugiés dans le désert du Sinaï.
Le Maroc a rappelé qu’il ne saurait y avoir de paix durable au Proche Orient sans qu’il y ait deux Etats, un israélien et un palestinien, vivant côte à côte dans les frontières tracées par les Résolutions des Nations Unies. Nasser Bourita a souligné “l'impératif de lancer un véritable processus de paix qui mène à la solution à deux États, avec un État palestinien dans les frontières du 4 juin 1967, avec Al Qods-Est comme capitale”.
Aussi, le ministre a-t-il insisté, au nom du Maroc, sur l’urgence d’ouvrir davantage les corridors humanitaires et sur l’obligation de respecter le droit international qui interdit le ciblage des populations civiles.
Il convient de noter que Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods, a donné Ses Hautes Instructions pour l’envoi d’une aide humanitaire d’urgence aux populations palestiniennes.
Ces aides comprennent des quantités importantes de denrées alimentaires, de produits médicaux et d’eau, précise le ministère dans un communiqué, notant que les modalités de l’envoi de cette aide d’urgence seront arrêtées avec les autorités égyptiennes et palestiniennes.
Cette Haute Décision Royale s’inscrit dans le cadre de l’engagement constant de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en faveur de la cause palestinienne.