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Culture

Festivals : Techno, électro and Co


Rédigé par A. H. le Dimanche 5 Juin 2022



Vue de l’une des scènes de l’Oasis Festival 2019.
Vue de l’une des scènes de l’Oasis Festival 2019.
Les faunes bouleversantes de sympathie et d’extravagance sont de retour. La planète techno-électronique retrouve ses rivières de couleurs et de gesticulations en ce 2022 et jette un voile émerveillé sur deux années de sombres « questionnements métaphysiques ».

Ouf, les vannes se rouvrent ! Quatre rendez-vous du genre annoncent leur reconquête d’espaces restés livrés au vide décibélique. On dénombre trois festivals renvoyant au commencement humain (Primitif, Origins, Oasis) et celui qui pioche son nom dans la ville qui l’accueille (Moga) en référence à Mogador-Essaouira. Seul l’Atlas Electronic garde ses sons muets et ses lumières éteintes. Professionnels et fêtards se frottent les mains pour les premiers, les oreilles pour les seconds. La mélomanie n’a certainement pas de règle ni d’école d’apprentissage. Mais bon, tu montes le son ou tu passes pour un has been amoureux de jazz, de blues, de pop, de soul ou autres berceuses qui te font rêver en te délectant sans te bouger le popotin. Mais cela, disons, ne relève point de la sueur qu’engendre un style fait pour se laisser aller sans compter. Et c’est bien aussi ainsi.

Valeurs sûres et talents émergents

Le premier de ces évènements qui déclarent leur flamme au retour à une vie normale est le bien nommé Origins Festival. Du 3 au 5 juin, il ouvre ses bras et ceux de Marrakech à des valeurs telles l’Italien Toto Chiavetta, le duo allemand Hidden Empire ou encore Magdalena.

Ensuite, c’est une abstinence de deux mois qui s’installe. Le deuxième rendez-vous est prévu, toujours à Marrakech, entre le 7 et le 11 septembre. On y verra défiler de la psytrance, de la drum and bass, forcément techno, une empreinte que revendique le Primitif Festival.

Du 20 au 26 septembre, c’est le grandiose Oasis Festival qui refait résonner ses gros sabots en quittant Marrakech pour élire domicile à Dakhla. Sa programmation est pour l’instant tue mais son esprit compte perdurer : un line-up mettant à l’oeuvre valeurs sûres internationales et talents locaux qui ne demandent qu’à quitter l’herbe pour les cimes. Le festif à Dakhla cette année aura assurément un goût exceptionnel.

Et enfin, pour fermer la marche, c’est le Moga Festival d’Essaouira qui s’engage à déployer ses décibels entre le 30 septembre et le 2 octobre. Entre ses Beach Parties et le Moga Tribe, l’ancienne Mogador fait revenir son évènement après un exil forcé au Portugal l’an dernier. De l’électronique électrocutant le corps et l’âme assure l’organisation. Que ces festivals n’aient plus le blues.



A. H.



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