Installée face à l’Atlantique, la grande scène de la plage symbolise l’âme populaire et fédératrice du festival. Elle rassemblera certains des Maâlems les plus influents de la confrérie Gnaoua, à commencer par Maâlem Mustapha Baqbou, monument du genre, qui partagera la scène avec Maâlem Najib Oubelkas, son élève et digne héritier. Autre moment fort : Maâlem Mohamed Kouyou, figure des circuits internationaux, qui proposera une transe empreinte de tradition et d’innovation.
La relève gnaouie sera également à l’honneur. Driss Semlali, Mehdi Kardoudi, Yassine El Bour et Redouan El Kasri incarneront une génération tournée vers l’avenir, nourrie de respect pour les racines musicales du royaume.
Côté musiques du monde, la scène vibrera au rythme des sons militants du géant du reggae africain Tiken Jah Fakoly, qui fera résonner à Essaouira ses chants pour la paix et la justice. Fehd Benchemsi & The Lallas offriront une expérience inédite mêlant gospel, pop et rythmes gnaoui dans une fresque sonore contemporaine et audacieuse.
Le métissage continuera avec The Leila, artiste indépendante mariant reggada, rock et poésie sociale, ainsi que Ribab Fusion, formation originaire d’Agadir menée par Foulane Bouhssine, qui modernise la musique amazighe par des inflexions funk, blues et pop.
La relève gnaouie sera également à l’honneur. Driss Semlali, Mehdi Kardoudi, Yassine El Bour et Redouan El Kasri incarneront une génération tournée vers l’avenir, nourrie de respect pour les racines musicales du royaume.
Côté musiques du monde, la scène vibrera au rythme des sons militants du géant du reggae africain Tiken Jah Fakoly, qui fera résonner à Essaouira ses chants pour la paix et la justice. Fehd Benchemsi & The Lallas offriront une expérience inédite mêlant gospel, pop et rythmes gnaoui dans une fresque sonore contemporaine et audacieuse.
Le métissage continuera avec The Leila, artiste indépendante mariant reggada, rock et poésie sociale, ainsi que Ribab Fusion, formation originaire d’Agadir menée par Foulane Bouhssine, qui modernise la musique amazighe par des inflexions funk, blues et pop.
Le Borj Bab Marrakech, écrin de sonorités précieuses
Joyau architectural dominant les remparts d’Essaouira, le Borj Bab Marrakech s’impose comme un havre d’écoute propice aux expériences sonores profondes. Le site accueillera deux piliers du patrimoine gnaoui : Maâlem Hassan Boussou, fidèle du festival, et Maâlem Abdelkader Amlil, gardien exigeant d’un art enraciné.
Le programme se poursuivra avec des propositions musicales hors normes. Vendredi, le duo DUOUD – Mehdi Haddab & Smadj – croisera oud traditionnel et textures électroniques dans une performance avant-gardiste, entre Afrique du Nord et pulsations urbaines. Samedi, le Nishtiman Project, collectif kurde, offrira un périple musical traversant les sonorités populaires d’Irak, d’Iran et de Turquie, dévoilant les multiples facettes d’un héritage transfrontalier.
Une édition foisonnante et fédératrice
Avec une programmation de 350 artistes, dont 40 Maâlems Gnaoua issus du Maroc, d’Afrique, d’Europe, des Amériques et d’Asie, cette 26ᵉ édition du Festival Gnaoua et Musiques du Monde réunira les publics autour de 54 concerts répartis sur plusieurs scènes emblématiques : la place Moulay El Hassan, la plage, le Borj Bab Marrakech, mais aussi Dar Souiri, Bayt Dakira, Zaouia Issaoua et Zaouia Sidna Blal.
Les concerts de rue, organisés dans les ruelles de la médina, prolongeront la magie en offrant un accès direct à la fête, tout en célébrant l’esprit d’Essaouira, ville classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.