Réputée comme cité gardienne de son patrimoine, ouverte sur le monde et attachée à son style de vie, la ville de Fès a rendez-vous le 4 janvier du mois de janvier de chaque année avec cette journée, devenue au fil des ans une messe publique de débat et d’initiatives.
Classée patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO, la cité Idrisside subjugue par la profusion de ses monuments, dont ses 9.000 maisons historiques, ses 11 medersas, ses 43 écoles coraniques, ses 83 mausolées et ses 176 mosquées, son université Al Quaraouiyine, outre ses 1.200 ateliers d’artisanat et ses grandes tanneries.
La cité constitue bel et bien un modèle vivant de la ville méditerranéenne et arabo-musulmane. Aux splendides Borjs et pittoresques murailles, Fès tente désormais tant bien que mal de retrouver son lustre d’antan et de relever les défis pour assurer son développement et favoriser son décollage économique.
La Journée annuelle de Fès, instituée depuis l’année 2011, à l’initiative de nombreuses associations de la société civile actives dans les domaines de la préservation du patrimoine, de la protection de l’environnement et de la diffusion des valeurs de citoyenneté, demeure une opportunité de mobilisation et d’examen des mécanismes à même d’élaborer une vision prospective.
Et les initiatives et les projets de développement destinés à rendre à la ville son rayonnement culturel et son lustre d’antan ne manquent pas. L’on peut citer, entre autres, le programme de restauration de 27 monuments et sites historiques de la Médina de Fès, de quelque 4.000 bâtisses menaçant ruine, ainsi que des tanneries, des ponts et des médersas édifiées par la dynastie des Mérinides entre les 13-ème et 14-ème siècles, lancé avec des investissements de plus de 615 millions de DH.
Cette opération vise à insuffler une nouvelle dynamique socio-économique et culturelle dans un contexte chargé d’histoire et de patrimoine, selon l’Agence pour le développement et la réhabilitation de la ville de Fès (ADER-Fès).
L’objectif est également d’assurer la pérennité des monuments, tout en érigeant ces sites en outils de création d’emplois et de richesse et dont les revenus seront réinjectés dans les opérations de conservation du patrimoine culturel de la médina.
Une autre initiative concerne la dynamisation de la cité et la promotion de son patrimoine, à travers l’ouverture des célèbres foundouks Chemmaïne-Sbitriyine, Barka et Staouniyine, situés au cœur de la médina, à des activités de l’artisanat en voie de disparition et à des services culturels et touristiques. Ces merveilles architecturales, qui datent des 13ème et 14ème siècles, ont pu retrouver une seconde vie, et avec eux un pan entier du patrimoine de la médina.
Il importe aussi de mettre en valeur le programme complémentaire pour la valorisation de l’ancienne médina qui mobilise une enveloppe de 583 millions de DH. Il vise à rendre la ville attractive pour la population, notamment la classe moyenne, mais aussi pour les visiteurs.
Les projets inscrits dans le cadre du programme complémentaire concernent six axes majeurs, dont la réhabilitation de 11 monuments historiques et lieux emblématiques, la restauration des lieux de culte, les activités d’artisanat et de commerce traditionnel et autres 37 sites, dont 30 fontaines, outre la réhabilitation du site historique de Dar Al Makina.
Classée patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO, la cité Idrisside subjugue par la profusion de ses monuments, dont ses 9.000 maisons historiques, ses 11 medersas, ses 43 écoles coraniques, ses 83 mausolées et ses 176 mosquées, son université Al Quaraouiyine, outre ses 1.200 ateliers d’artisanat et ses grandes tanneries.
La cité constitue bel et bien un modèle vivant de la ville méditerranéenne et arabo-musulmane. Aux splendides Borjs et pittoresques murailles, Fès tente désormais tant bien que mal de retrouver son lustre d’antan et de relever les défis pour assurer son développement et favoriser son décollage économique.
La Journée annuelle de Fès, instituée depuis l’année 2011, à l’initiative de nombreuses associations de la société civile actives dans les domaines de la préservation du patrimoine, de la protection de l’environnement et de la diffusion des valeurs de citoyenneté, demeure une opportunité de mobilisation et d’examen des mécanismes à même d’élaborer une vision prospective.
Et les initiatives et les projets de développement destinés à rendre à la ville son rayonnement culturel et son lustre d’antan ne manquent pas. L’on peut citer, entre autres, le programme de restauration de 27 monuments et sites historiques de la Médina de Fès, de quelque 4.000 bâtisses menaçant ruine, ainsi que des tanneries, des ponts et des médersas édifiées par la dynastie des Mérinides entre les 13-ème et 14-ème siècles, lancé avec des investissements de plus de 615 millions de DH.
Cette opération vise à insuffler une nouvelle dynamique socio-économique et culturelle dans un contexte chargé d’histoire et de patrimoine, selon l’Agence pour le développement et la réhabilitation de la ville de Fès (ADER-Fès).
L’objectif est également d’assurer la pérennité des monuments, tout en érigeant ces sites en outils de création d’emplois et de richesse et dont les revenus seront réinjectés dans les opérations de conservation du patrimoine culturel de la médina.
Une autre initiative concerne la dynamisation de la cité et la promotion de son patrimoine, à travers l’ouverture des célèbres foundouks Chemmaïne-Sbitriyine, Barka et Staouniyine, situés au cœur de la médina, à des activités de l’artisanat en voie de disparition et à des services culturels et touristiques. Ces merveilles architecturales, qui datent des 13ème et 14ème siècles, ont pu retrouver une seconde vie, et avec eux un pan entier du patrimoine de la médina.
Il importe aussi de mettre en valeur le programme complémentaire pour la valorisation de l’ancienne médina qui mobilise une enveloppe de 583 millions de DH. Il vise à rendre la ville attractive pour la population, notamment la classe moyenne, mais aussi pour les visiteurs.
Les projets inscrits dans le cadre du programme complémentaire concernent six axes majeurs, dont la réhabilitation de 11 monuments historiques et lieux emblématiques, la restauration des lieux de culte, les activités d’artisanat et de commerce traditionnel et autres 37 sites, dont 30 fontaines, outre la réhabilitation du site historique de Dar Al Makina.