« Théâtralité d’une vie », une exposition hommage à l’artiste ouverte au public jusqu’au 20 juillet 2023. Consacrée à l’un des peintres marocains les plus marquants de sa génération, cet accrochage, dont le commissariat et la scénographie ont été confiés à Mouna Annasse Hassani, retrace le parcours artistique de Hossein Tallal à travers des oeuvres phares, mais met également en lumière l’homme, le personnage, véritable personnalité de la scène culturelle casablancaise et marocaine dès le début des années 70.
Conçue principalement à partir de la collection de la Fondation Alliances, l’exposition traverse différentes périodes de son parcours et présente à travers plus de vingt toiles et dessins les séries les plus emblématiques de sa carrière, telles que ses « Portraits imaginaires » et ses « Artistes voyageurs de nuit ».
Tallal était un artiste singulier, hors du commun, dont les réalisations à la figuration libre dénotaient dans le paysage pictural marocain moderne. Il nous a laissé une oeuvre étonnante et sensible ; libre dans le trait et le geste, tracés noirs francs et économes. Libre dans ses sujets également, en grande partie des portraits tout droit issus de son imagination. Tallal s’attachait à représenter un monde dont lui seul avait la clé et d’où surgissaient des figures rémanentes : le personnage de cirque, le troubadour, le saltimbanque. Ces images mentales projetées sur la surface de la toile avec une parcimonie chromatique, sans fond ni décorum, confèrent à ses oeuvres une théâtralité grave, empreinte de pathos et de mélancolie.
Son atelier casablancais, véritable cabinet de curiosités, regorgeait d’objets en tous genres, hétéroclites, mais conférant aux lieux une harmonie baroque que l’on retrouve dans l’exposition à travers des photos d’archives de son atelier. Celle du galeriste également. Ouverte en 1982 avec sa mère Chaïbia, la galerie Alif Ba a été un haut lieu de la scène artistique et culturelle casablancaise de la n du XXème siècle.
Plus qu’un lieu d’exposition, c’était un lieu de vie, de rencontres et de discussions, rassemblant artistes émergents et confirmés, auteurs, critiques d’art et personnalités, donnant lieu à une émulation artistique florissante. L’exposition rend également hommage à ces figures de l’art moderne marocain qui s’y sont succédées et y ont exposé, telles que Malika Agueznay, Farid Belkahia, André Elbaz, Mohamed Hamidi, Mohamed Kacimi, Hassani ou encore Mohamed Melehi.
Cette exposition s’attache enfin à présenter l’homme, sa personnalité, sa joie de vivre, sa générosité et son amour des autres. Hossein Tallal, personnage haut en couleurs donc et pourtant si humble, aura marqué durablement la scène artistique casablancaise.
Conçue principalement à partir de la collection de la Fondation Alliances, l’exposition traverse différentes périodes de son parcours et présente à travers plus de vingt toiles et dessins les séries les plus emblématiques de sa carrière, telles que ses « Portraits imaginaires » et ses « Artistes voyageurs de nuit ».
Tallal était un artiste singulier, hors du commun, dont les réalisations à la figuration libre dénotaient dans le paysage pictural marocain moderne. Il nous a laissé une oeuvre étonnante et sensible ; libre dans le trait et le geste, tracés noirs francs et économes. Libre dans ses sujets également, en grande partie des portraits tout droit issus de son imagination. Tallal s’attachait à représenter un monde dont lui seul avait la clé et d’où surgissaient des figures rémanentes : le personnage de cirque, le troubadour, le saltimbanque. Ces images mentales projetées sur la surface de la toile avec une parcimonie chromatique, sans fond ni décorum, confèrent à ses oeuvres une théâtralité grave, empreinte de pathos et de mélancolie.
Son atelier casablancais, véritable cabinet de curiosités, regorgeait d’objets en tous genres, hétéroclites, mais conférant aux lieux une harmonie baroque que l’on retrouve dans l’exposition à travers des photos d’archives de son atelier. Celle du galeriste également. Ouverte en 1982 avec sa mère Chaïbia, la galerie Alif Ba a été un haut lieu de la scène artistique et culturelle casablancaise de la n du XXème siècle.
Plus qu’un lieu d’exposition, c’était un lieu de vie, de rencontres et de discussions, rassemblant artistes émergents et confirmés, auteurs, critiques d’art et personnalités, donnant lieu à une émulation artistique florissante. L’exposition rend également hommage à ces figures de l’art moderne marocain qui s’y sont succédées et y ont exposé, telles que Malika Agueznay, Farid Belkahia, André Elbaz, Mohamed Hamidi, Mohamed Kacimi, Hassani ou encore Mohamed Melehi.
Cette exposition s’attache enfin à présenter l’homme, sa personnalité, sa joie de vivre, sa générosité et son amour des autres. Hossein Tallal, personnage haut en couleurs donc et pourtant si humble, aura marqué durablement la scène artistique casablancaise.