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Evaluons les résultats électoraux positifs de notre parti


Rédigé par Chiba Maâlaïnine le Dimanche 31 Octobre 2021



Chiba Maâlaïnine, Président du Conseil National du Parti de l’Istiqlal
Chiba Maâlaïnine, Président du Conseil National du Parti de l’Istiqlal
J’ai le plaisir de présenter à toutes les Istiqlaliennes et tous les Istiqlaliens ces impressions dans le cadre de l’interaction positive avec l’ambiance fraternelle et enthousiaste qui a régné lors de la cérémonie communicative organisée par les différents acteurs de notre parti le mercredi 27 octobre 2021 à la province de Salé, la combattante, en l’honneur de nos militants, en célébration des succès obtenus par notre parti dans les récentes échéances électorales, au niveau national et particulièrement dans cette province, fait qui a été salué et noté par toutes les personnes ici présentes.

Tout d’abord, je voudrais renouveler mes félicitations à toutes les militantes et tous les militants istiqlaliens qui se sont présentés pour diverses élections, que ce soit ceux qui ont réussi ou ceux qui ne l’ont pas, à leur tête le Secrétaire Général et les frères membres du Comité exécutif, les militants dans les structures locales, provinciales et régionales du parti, dans les organisations parallèles, les instances partisanes, les Alliances professionnelles, les alliés, les affiliés et les sympathisants.

Je renouvelle également mes félicitations à tous à l’occasion de la fête du Mouloud et pour les résultats honorables que notre parti a obtenus grâce à sa position historiquement enracinée, dans le coeur des citoyens, position grandissante dans la réalité en vertu de son discours distingué qui est en ligne avec les développements de notre société, laquelle est en interaction avec l’air de l’époque.

Position confortée par la compétence, l’expérience et la considération dont jouit le Secrétaire Général, dont les sorties médiatiques ne manquent pas d’agrément auprès d’un large pan de la société. Ce à quoi s’ajoutent les positions déclarées du parti dans toutes les stations importantes, que ce soit à travers les communiqués du Comité exécutif, du Conseil national ou du Comité central, de même que les plaidoiries des deux groupes istiqlaliens au sein du parlement, et l’effort permanent d’encadrement des différentes activités du parti.

Ainsi, ces victoires importantes et sans précédent à certains égards ne sont pas spontanées, mais nous devons les considérer dans leur globalité, et ne pas les réduire à une station où les visions peuvent ne pas coïncider en raison de considérations personnelles ou objectives et qui peut être l’arbre qui obstrue les perspectives positives. Ces victoires doivent être saluées et être le socle d’édification, présentement et dans l’avenir, pour le bien du parti et du pays, malgré ce qui a été enregistré dans certaines circonscriptions comme pratiques perturbatrices, notamment « l’utilisation de l’argent électoral ».

Je voudrais également souligner la nécessité de transcender le cumul qui a résulté de la gestion de certaines ambitions, ici et là, conséquemment à la compétition légitime pour les candidatures aux Conseils territoriaux et nationaux et aux aspirations à assumer des responsabilités de mandat local, provincial, régional et national.

Il y va de même pour les conséquences des contraintes de négociation et des circonstances des consultations multilatérales, qui, naturellement, ne recueillent pas les mêmes visions évaluatives, et qui sont déterminées en fonction des points de vue et des tendances intellectuelles des parties concernées et intéressées à cet égard.

Compte tenu de tout cela, nous devrions tous comprendre ce qui peut résulter comme insatisfaction, justifiée par d’aucuns, chose qui ne devrait être ni surestimée ni sous-estimée, mais être appréhendée comme ayant l’enthousiasme national pour mobile chez certaines personnes, non pas une passion pour la responsabilité, mais une volonté de contribuer au service du pays dans cette circonstance délicate et d’employer ses énergies et de mobiliser ses capacités et son expertise pour le sortir de cette réalité détériorée sur les plans politique, économique et social.

A noter que notre parti a appelé dans son programme électoral que : « Ces élections doivent être une opportunité de changement afin de choisir un gouvernement harmonieux capable de sortir le pays de cette crise, et un gouvernement capable de suivre le rythme de la dynamique que connaît le Maroc sous la conduite de Sa Majesté le Roi».

Rappeler tout cela nous appelle tous à conjuguer, plus qu’avant, des efforts constructifs sur tous les fronts, et à être prudents et vigilants face à ce qui est colporté depuis quelque temps par certaines « parties opportunistes » sous des prétextes qui peuvent sembler défendables, mais qui cachent de mauvaises intentions afin de tenter de faire passer un discours visant à saper la position restaurée du parti sur la scène politique, et de ne ménager aucun effort, dans la mesure du possible, pour sous-estimer ses réalisations et remettre en cause les capacités de ses compétences, ainsi que d’occulter le rôle qu’il a toujours joué, surtout depuis le 17ème Congrès, qui a constitué un nouveau départ responsable, évolué et positivement interactif avec la nature des transformations que traverse notre société, ce qui s’est constamment manifesté dans ses orientations et ses positions constantes sur toutes les questions qui préoccupent l’opinion publique nationale ou qui intéressent tous les milieux, à l’intérieur comme à l’extérieur, depuis le programme contractuel présenté par le Secrétaire Général, Nizar Baraka, au Congrès général, et sur la base duquel il a été élu au Secrétariat Général.

En conséquence, la direction et les cadres du parti ont tenu à traiter objectivement les difficultés consacrées par les politiques adoptées par le gouvernement précédent, et ce, en s’appuyant sur la clarté depuis la décision du Conseil national de sortir de la zone grise et d’adopter l’approche de l’opposition istiqlalienne nationale, imprégnée d’une perspective égalitaire, loin des enchères, du ciblage des partis ou de l’offense à l’égard des personnes, motivé en tout cela par le désir de servir l’intérêt supérieur du pays.

Fidèle à ces choix constants dans sa procédure et sa littérature, notre parti a présenté son programme électoral distingué sous le slogan : « L’équité maintenant », et les électeurs lui ont accordé leur confiance sur cette base, rappelant ses succès antérieurs dans la gestion des affaires publiques, notamment pendant le gouvernement de l’ancien Secrétaire Général, M. Abbas El Fassi (que Dieu le guérisse), en plus de jeter les bases de la société solidaire et de la croyance en la foi sincère du parti dans les constantes et les valeurs fédératrices de la nation, et en sa volonté pérenne de défendre l’unité nationale et l’intégrité territoriale de notre Maroc en renaissance, de Tanger à Lagouira.

Notre parti a réitéré dans son programme électoral qu’en s’appuyant sur ces fondements et sur son riche patrimoine intellectuel, il s’engage dans les élections avec la pleine confiance que les citoyens supporteront l’alternative politique qu’il représente, qui vise à rompre avec les pratiques gestionnaires qui se caractérisent par les réactions et font du responsable gouvernemental ou territorial un simple pompier au lieu d’être un visionnaire stratégique qui crée des solutions efficaces pour répondre aux défis économiques et sociaux au niveau national.

Une partie de cette aspiration a été réalisée à un degré important, cependant, elle reste en deçà des ambitions des militants, mais elle a atteint un pourcentage honorable qui inspire confiance dans l’avenir de notre parti et de notre pays, compte tenu du doublement de la représentation du parti au Parlement et dans les Conseils territoriaux et de la participation à la gestion au niveau des Conseils locaux, provinciaux et régionaux et au niveau du gouvernement que le parti a exprimé qu’il espérait cohérent et porteur d’un esprit réformiste capable de sortir le Maroc de la crise économique et sociale qu’il traverse.

En termes de chiffres, il convient de rappeler ici que notre parti a remporté 1.300.000 voix dans ces échéances, contre 620.000 voix dans celles de 2016, et 81 sièges dans la Chambre parlementaire des Représentants, 23 dans la Chambre des Conseillers en comptant les résultats obtenus par l’Union Générale des Travailleurs du Maroc, constituant ainsi pour la première fois un groupe au sein de cette dernière. Tout comme il a remporté, pour la première fois, la présidence de cette Chambre.

De même, il est à la tête de 263 communes, a conservé la présidence des régions de Laâyoune-Saqia El Hamra et Dakhla-Oued Eddahab, remporté la présidence des régions de Casablanca- Settat et Marrakech-Safi et reconquis la présidence de la région Fès-Meknès. Il préside également désormais 9 Conseils provinciaux et préfectoraux, ainsi que la mairie de la ville de Salé, sachant que le parti est devenu participant dans les Bureaux de nombreux Conseils de collectivités territoriales.

Ce retour fort aux institutions élues s’explique par la présence importante de notre auguste parti dans les différentes provinces et régions du Royaume, et ainsi il a repris une grande partie de sa position. Il reste en-deçà des aspirations mais, par certains aspects, il est au-delà des prévisions, grâce aux efforts de ceux qui croient en sa mission, lesquels doivent poursuivre leur élan constructif pour la réalisation de l’équité maintenant, pour le parti et pour les citoyens.

Par conséquent, le résultat électoral doit être évalué objectivement dans son intégralité, les lacunes doivent être découvertes, comblées et évitées dans l’avenir. Tout comme il convient d’enregistrer les points positifs et s’y appuyer avec une vision d’avenir, une confiance en soi et la capacité de relever les défis du présent et de l’avenir pour remporter plus de victoires.

Chiba Maâlaïnine