En mai dernier, le tribunal de Saragosse avait classé l’affaire concernant l’entrée illégale en Espagne du chef du Polisario, Brahim Ghali. Une décision qui a blanchi Arancha González Laya, la ministre à l’origine de l’une des plus graves crises diplomatiques entre le Maroc et l’Espagne, et l’a dégagée de toute responsabilité pénale.
La justice espagnole a ainsi rejeté le recours formulé par le ministère public contre le non-lieu à l’égard de l’ancien chef du cabinet González Laya, considérant l’entrée du dénommé Brahim Ghali comme un « acte politique et gouvernemental ». Cette semaine, coup de théâtre.
Le magistrat en charge de l’instruction au niveau du tribunal numéro 7 de Saragosse, Rafael Lasala, veut auditionner El Ouali Sidi Mustapha, le fils du chef du Polisario, pour savoir si c’est lui qui, le 18 avril 2021, avait enregistré son père avec un faux passeport à l’hôpital de San Pedro de Logroño, rapporte le média espagnol «La Razon».
Selon les preuves fournies par le personnel hospitalier qui s’est occupé de Brahim Ghali, El Ouali Brahim a accompagné son père lors de son admission à l’hôpital. Le magistrat du tribunal de Saragosse a donc fixé un délai de 10 jours pour que le prévenu se présente devant le tribunal en tant que personne mise en examen.
Bien que l’ex-ministre espagnole des Affaires étrangères, Arancha González Laya, ait confirmé au juge que le fils de Brahim Ghali était entré en Espagne le 18 avril avec un permis de séjour valide, des informations confirment que ce permis de séjour a expiré à cette même date et qu’il n’a été renouvelé que le 23 avril, selon le même média.
Rappelons que cinq jours plus tard, le ministère de l’Intérieur, dirigé par le socialiste Fernando Grande-Marlaska, lui avait accordé une carte de résidence valable jusqu’au 14 mars 2026.
Il est à noter que l’accueil de Ghali par les autorités espagnoles, en avril 2021, a déclenché une crise diplomatique sans précédent entre le Maroc et son voisin du Nord, après que Rabat se soit opposé à son entrée, qu’il considérait comme illégale et attentatoire aux relations bilatérales entre les deux pays. Ceci avait déclenché une crise diplomatique grave entre le Maroc et l’Espagne qui a duré des mois, avant qu’elle ne soit résolue, Madrid ayant fait un geste significatif, en clarifiant sa position sur l’affaire du Sahara et en soutenant officiellement le plan d’autonomie.
La justice espagnole a ainsi rejeté le recours formulé par le ministère public contre le non-lieu à l’égard de l’ancien chef du cabinet González Laya, considérant l’entrée du dénommé Brahim Ghali comme un « acte politique et gouvernemental ». Cette semaine, coup de théâtre.
Le magistrat en charge de l’instruction au niveau du tribunal numéro 7 de Saragosse, Rafael Lasala, veut auditionner El Ouali Sidi Mustapha, le fils du chef du Polisario, pour savoir si c’est lui qui, le 18 avril 2021, avait enregistré son père avec un faux passeport à l’hôpital de San Pedro de Logroño, rapporte le média espagnol «La Razon».
Selon les preuves fournies par le personnel hospitalier qui s’est occupé de Brahim Ghali, El Ouali Brahim a accompagné son père lors de son admission à l’hôpital. Le magistrat du tribunal de Saragosse a donc fixé un délai de 10 jours pour que le prévenu se présente devant le tribunal en tant que personne mise en examen.
Bien que l’ex-ministre espagnole des Affaires étrangères, Arancha González Laya, ait confirmé au juge que le fils de Brahim Ghali était entré en Espagne le 18 avril avec un permis de séjour valide, des informations confirment que ce permis de séjour a expiré à cette même date et qu’il n’a été renouvelé que le 23 avril, selon le même média.
Rappelons que cinq jours plus tard, le ministère de l’Intérieur, dirigé par le socialiste Fernando Grande-Marlaska, lui avait accordé une carte de résidence valable jusqu’au 14 mars 2026.
Il est à noter que l’accueil de Ghali par les autorités espagnoles, en avril 2021, a déclenché une crise diplomatique sans précédent entre le Maroc et son voisin du Nord, après que Rabat se soit opposé à son entrée, qu’il considérait comme illégale et attentatoire aux relations bilatérales entre les deux pays. Ceci avait déclenché une crise diplomatique grave entre le Maroc et l’Espagne qui a duré des mois, avant qu’elle ne soit résolue, Madrid ayant fait un geste significatif, en clarifiant sa position sur l’affaire du Sahara et en soutenant officiellement le plan d’autonomie.
