Selon El Independiente, qui cite le ministère espagnol des affaires étrangères, les autorités des deux pays continuent de mener des discussions “non-officielles” ouvrant la voie à “la cogestion de l’espace aérien du Sahara”.
Cette confirmation de la diplomatie espagnole vient démentir des informations rapportées par le média espagnol El Confidencial, qui avait indiqué que l'exécutif espagnol avait unilatéralement rompu les tractations, évoquant des supposées craintes de Pedro Sanchez quant aux conséquences
En effet, les discussions autour de la cession du contrôle de l’espace aérien ont fait l’objet de plusieurs déclarations ambivalentes du côté espagnol. En réalité, le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, avait nié, en décembre 2022, la volonté du gouvernement de faire une telle démarche. Quelques mois plus tard, et précisément en mars dernier, le ministre a répondu à une question du sénateur et ancien président de la communauté autonome des Iles Canaries, Fernando Clavijo Batlle, dans laquelle il a indiqué que les discussions à ce propos ont commencé dans le but de parvenir “ à une plus grande sécurité dans les connexions et dans la coopération technique”.
L’espace aérien de cette région, qu’on le rappelle, est géré depuis les îles Canaries par la société publique espagnole ENRAIE revenant du Ministère des transports du royaume ibérique.
